De Gaulle et les grâces

Bonsoir,
je m'interroge sur le rapport qu'avait le général de Gaulle avec la peine de mort, quand il était président de la république. Notamment, je me pose la question de savoir ce qui motivait sa décision à accorder des grâces et à les refuser.
En effet, il a gracié dix-neuf fois et laissé exécuter onze fois. Mais, dans ses décisions d'accorder la grâce, on est parfois perplexe. Par exemple, en 1964, il gracie un jeune homme de 22 ans qui a tenté de violer et étranglé une jeune fille de 18 ans; fait plus étonnant il grâcie un homme qui a abattu de plusieurs balles un gendarme alors qu'il était partisan d'un ordre très fort; il grâcie aussi un homme ayant assassiné plusieurs personnes en 1963 et il ne grâcie pas un père de famille de sept enfant qui a tué un homme pour le voler en 1965.
Je suis étonné de ses décisions. Certes, on objectera que le général de gaulle était un homme du XIXè siècle, qu'il était militaire, qu'il avait traversé les deux conflits mondiaux et avait beaucoup vu mourir donc la question de la peine de mort ne lui était pas fondamentale. Cependant, je m'interroge un peu sur le sens de ses décisions. Pourquoi une grâce à un moment où on ne s'y attendait pas et pourquoi pas de grâce à tel autre moment? Ses prédecesseurs et successeurs semblaient plus "cohérents" dans leur manière de traiter le problème.

bonsoir
le général DEGAULLE était comme tous les autres hommes, avec ses humeurs et ses faiblesses , peut-être le plaidoyer de l'avocat pour sa demande de grâce a t il touché le président, toujours est il qu'il écoutait attentivement son ou ses défenseurs, même s'il semblait en comprendre les motivations ne donnait pas sa réponse de suite. et après celui ou ceux qui avait plaidé pour leur client, recevaient la décision du général

Bonsoir,
oui c'est vrai le général de Gaulle écoutait les avocats très attentivement, c'est ce qui ressort des différents témoignages que j'ai lus un peu partout. néanmoins, ses décisions ne sont pas toujours faciles à comprendre en l'espèce. Il est vrai que je n'ai pas entendu la plaidoirie de l'avocat qui défendait le condamné.

Pour avoir lu des articles plus détaillés sur l'affaire Gau en 1965, il semble quand même que le crime ait été perpétré avec une très grande sauvagerie qui laisse comprendre pourquoi De Gaulle n'a pas accordé sa grâce.
Et les articles de l'époque disent que Gau avait deux enfants, j'ignore pourquoi ce chiffre de sept a été repris plusieurs fois depuis - notamment par l'Express en 2008.