BEYSSAT 1836 : Assassin de M. HAUMARE gracié => recherche informations

Bonjour,

Tout nouveau sur le forum...

Un grand merci pour toutes les informations qui y sont disponibles !

Je recherche des informations sur le dénommé BEYSSAT, condamné à mort en 1836 au Puy (43) et gracié par la suite.
Il apparait sur le site qu'il est assassin de M. HAUMARE ?

Merci beaucoup et très belles fêtes de fin d'année !

Bonnes fin d'année de même.

Rien trouvé.

Bonjours Cevennes et bienvenu sur le forum.Pour tout dire,je n'ai rien trouvé d'explicite sur l'affaire ancienne que vous évoquez sinon que,le dénommé Beyssat a bien été condamné à mort par la cours d'assises du Puy-enVelay puis gracié suite au crime commis contre un sieur Haumare.A noter,que l'épouse de cet individu à été condamnée à perpetuité pour complicité dans ce crime....Pas grand-chose à se mettre sous la dent niveau infos.

Je viens d'y passer la soirée entière...
Je commence à saturer.
Chaque fois que je tombe sur ce genre de post, je le prends comme un défi personnel.
Et quand je me retrouve face à une impasse comme celle-ci, je pense que je pourrais énucléer quelqu'un avec les doigts tellement ça me met en rage.

Enfin bref.
L'homme en question ne figure même pas sur le listing dressé par les Archives Nationales (listing incomplet, mais somme toute très riche).
La seule mention de cette affaire date du 16 juillet 1836, et selon les deux-trois journaux qui en parlent - à l'occasion du rejet du pourvoi en cassation -, l'orthographe varie. Beyssat, Beissat...
Il y a de quoi maudire les rédacteurs de l'époque : on ne dispose ni du prénom de l'inculpé, ni du nom de sa femme, ni de la date précise du crime, ni du lieu où les époux résidaient ou du lieu où ils commirent leur crime, ni du prénom du défunt Haumare, et pas même de la date du procès !
On peut, en étudiant le cas, se douter que les époux "Beyssat" ont été jugés lors de la session de juin 1836, et que celle-ci a eu lieu entre le 20 et le 30 - selon deux mentions de procès au Puy le 25 mars 1836 et le 22 septembre 1836.
Mais AUCUN journal local n'est disponible, les seuls journaux d'Auvergne en ligne n'en font pas mention, puisque davantage centrés sur le Puy-de-Dôme que sur les autres départements de cette région.
La Gazette des Tribunaux ne fait aucun compte-rendu de l'histoire.
Le livre Les Grandes Affaires criminelles de la Haute-Loire commence par un chapitre en 1842...

Je verrai si je peux, lors de ma prochaine visite à la BNF, accéder à un journal de Haute-Loire de cette époque. Mais ce ne sera pas avant janvier.

Bonsoir,

Un grand merci pour vos réponses et pour votre aide.

En fait, c'est un collègue qui m'a gentiment tout appris pour mener la généalogie de ma famille qui m'a parlé de ce couple qui figure dans son arbre.
Il cherche, de son côté aussi, des informations sur le déroulé de cette mystérieuse affaire !

Voici les informations qu'il a pu me donner sur le couple en question :
- Jean BAYSSAT (°11/06/1793 à Osfond, Saint-Just-Près-Brioude (43) et +20/02/1848 au bagne de Toulon)
- Magdeleine VIEUX (°12/11/1793 à Ambert (43) et +22/06/1842 Maison Centrale de Montpellier).

Je pense que cela pourra certainement guider davantage les recherches.

Je vais de mon côté poursuivre humblement...

Encore merci et meilleures salutations.

Ah, merci Cévennes !

Vous en savez déjà plus que n'importe quel dossier d'information sur Internet !

Alors, en se fiant à l'acte de décès de Magdeleine Vieux, j'ai appris qu'elle vivait à Mercoeur, au hameau de Ladinhat.

Il ne faut pas se leurrer : les affaires criminelles de campagne se produisent rarement loin du domicile du criminel, et vu le peu de battage que celle-ci a provoqué nationalement, c'est sans trop de doute le cas ici. Par conséquent, on peut supposer que le crime a été commis à Mercoeur, et en connaissance des délais de la justice de l'époque, moins d'un an avant le procès du mois de juin.

Or, en consultant l'état-civil de ce village, on constate que le 29 novembre 1835 vers 8 heures du soir, un nommé Pierre Aumard, 40 ans, est mort au domicile de son père au lieu-dit Ladignac.

Je pense donc qu'il n'est pas nécessaire de se creuser davantage pour déduire que ce doit bien être la date du crime, et qu'il s'agit de quelque querelle de voisinage ayant mal tourné.

Promis, si les circonstances me le permettent, je devrais pouvoir compléter le tout après consultation de la presse et confirmer - ou peut-être détromper totalement - cette hypothèse !

Bonjour Nemo,

En effet, cela semble tout à fait vraisemblable...
La période, le fait que la déclaration soit faite sans aucune information concernant la filiation, la famille et par les voisins...

Impatient de connaitre la suite...

Un grand merci et belles fêtes de fin d'année !