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 De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue

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MessageSujet: De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue   De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue EmptyVen 5 Aoû 2022 - 20:01


Une grande figure de la police.

De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue Jacque12

(1919. Bricquebec, Manche -50) - 2014. Le Pecq, Yvelines - 78)

IL débuta comme ouvrier aux usines Renault, Renault-Caudron. Commissaire de police, puis commissaire divisionnaire. Ancien résistant. Ecrivain, historien, il a publié des ouvrage sur le nazisme, les tatouages, les exécutions capitales (Le métier de bourreau) etc.
Jacques Delarue : « Depuis mille ans, la peine de mort n'a pas cessé de faire la preuve de son inefficacité. Alors, si nous envoyions la guillotine rejoindre les potences et les roues d'antan ? ».

Ses écrits

1950. Jacques Delarue & Robert Giraud Les tatouages du « milieu ». 80 dessins de tatouages de Jacques Delarue et 82 reproductions photographiques (dont 11 de Robert Doisneau, les autres provenant du musée de l’Homme et de la collection du professeur de médecine, Alexandre Lacassagne [Les Tatouages], édité en1881).
Sous cartonnage d’éditeur et jaquette illustrée. 238 x 163.

1999. Réimpression. Editions l’Oiseau de Minerve, Paris. 80 dessins de tatouages, par Jacques Delarue. 83 photographies hors-texte, dont 14 de Robert Doisneau. Couverture et jaquette illustrées. Broché, 210 x 150.


De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue Robert14

Bob’ Giraud. De Nantiat (Haute-Vienne) jusqu’au Vin des rues (Paris).
(1921-1997)

De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue Le_vin10

Texte réédité en 1983 avec des photographies de Robert Doisneau. Editeur Denoel.

1964. Jacques Delarue & Jack Pons 1939-1945, Pages d’histoire - Les Policiers français dans la Résistance. CNPACR (Confédération nationale des policiers anciens combattants et résistants). 352 pages. 24 x 32mm. Relié. Couverture  cartonnée.
Photos, illustrations, fac-similés, en N&B dans et hors-texte.

1968. Trafics et crimes sous l’occupation. Editions Fayard. 1968. 491 pages. 220 x 140mm. Reliure toilée d’éditeur, avec jaquette rempliée en couleurs. Les 70 premiers exemplaires ont été imprimés sur papier Alfa-mousse et numérotés.

1968. Les nazis sont parmi nous. Les Editions du Pavillon. 72 pages.

1976. A feu et à sang- Les crimes de la division S.S. Das Reich en France. Editions Rombaldi. Collection Dossiers vérité. Extraits de Trafics et crimes sous l’occupation du même auteur.

1981. L’O.A.S contre  de Gaulle. Editions Fayard. 312 pages. 16 planches de photographies et documents hors-texte.

1982. Les cellules de la Gestapo de Paris. Edité par la Direction générale de la police nationale. 30 pages.

1989. Le métier de bourreau, du Moyen-âge à nos jours. Editions Fayard. 413 pages. Photos N&B en hors-texte.


De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue Delaru12


1990. L’Attentat du Petit-Clamart (avec Odette Rudelle). La documentation française. Paris. 96 pages. 24 x 16,3cm.  Sous étui transparent. 62 photos et illustrations. A part, 8 fac-similés de journaux d’époque (collection les Médias et l’évènement).  

1996. Histoire de la Gestapo. Editions Fayard. 473 pages.
Cet ouvrage reste sans doute le meilleur écrit sur ce sujet.
2011. Réédition de poche. Nouveau Monde Editions. 623 pages.



De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue Gestap10

On reconnait ici deux hauts dignitaires fanatiques nazis, à gauche Himmler (se suicide en 1945) et Heydrich, à droite (mort en juin 1942 par suite d’un attentat de la résistance tchécoslovaque)

2011. Collectif. Les Collabos. Pierre Assouline, Jean-Pierre Azéma, Philippe Burin, Jacques Delarue, éditions Fayard / Pluriel, Paris. 417 pages. 110 x 178mm.

- Un fonds d’archives très important concernant les recherches effectuées par Jacques Delarue, notamment sur l’activité du régime nazi et ses membres, se trouve à la bibliothèque La contemporaine, à Nanterre (92 - Hauts-de-Seine).
Fonds jaques Delarue : http://www.bdic.fr/pdf/delaruerossignol.pdf

Voir : Les locaux de la Gestapo à Paris, vidéo (14mn,11) présentée par Jacques Delarue :
https://www.youtube.com/watch?v=ZWOGcZSDqvY


Dernière édition par mercattore le Ven 5 Aoû 2022 - 23:58, édité 1 fois
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MessageSujet: TATOUAGES   De la police au « Métier de bourreau », Jacques Delarue EmptyVen 5 Aoû 2022 - 23:55



Extrait des «Tatouages du Milieu » de Jacques Delarue et Robert Giraud.

Transcription :

Tatouages de reconnaissance

L
es tatouages de reconnaissance sont les nombreuses marques ayant pour but de permettre au porteur de se faire reconnaitre dans le milieu comme un affranchi, ou de permettre à certains individus ayant passé dans tel pénitencier, devant telle juridiction, ou ayant telle ou telle spécialité, de se faire reconnaitre entre eux.
Voici tout d’abord les graphismes simples ayant une signification générale :
Le plus classique est constitué par trois points, disposés en triangle, et presque toujours tatoués à la commissure pouce-index, dans cet espace triangulaire appelé tabatière anatomique.
Ces trois points représentent les trois lettres M.A.V, initiales des mots Mort aux Vaches.
Ils  sont un signe certain d’appartenance au milieu. C’est le véritable signe de ralliement des affranchis.

- Ensuite, et toujours tatoués au même endroit : quatre marquant les angles d’un carré et le cinquième le centre. Ce tatouage a deux significations : 1° Tout seul dans ma cellule, autrement dit seul entre quatre murs. Il sert de signe de reconnaissance aux anciens détenus mis au  régime cellulaire. Cette signification macabre :  Mon cœur à ma mère, ma tête à Deibler, mon fric aux putains.
Les deux graphismes se combinent parfois. Ils sont alors groupés sur un domino, chacun d’eux en occupant la moitié. Le sens est alors : J’em….. la police, et Mort aux Vaches.
- Un point sous les phalanges de tous les doigts moins les pouces, c’est le chemin du bagne.

Abordons à présent les tatouages marques de reconnaissance indiquant le passage dans tel pénitencier ou devant telle juridiction.
Ils peuvent parfaitement se comparer aux insignes d’association, et, de même que les anciens de tel régiment ou les membres de tel syndicat pouvant se reconnaitre grâce à leur insigne, les anciens de tel pénitencier se reconnaissant à leur insigne .
Le plus classique; le plus répandu, est le fallot.Il représente un  croissant de lune orné d’une lanterne accrochée à la corne supérieure, et d’un chat noir assis sur la corne inférieure. Il désigne les individus ayant  passé en conseil de guerre, connu en argot sous le nom de falot. Parfois la date du jugement est inscrite dans le croissant.

Dans le même ordre : trois étoiles à cinq branches sur l’avant-bras désignent les marins ayant passé  devant un conseil de discipline. Un matelot mis en croix sur une  une ancre marque ceux qui sont passés à la prison maritime.
- Très significatifs sont aussi les points de cellule. Placés en semis sur les avant-bras, ils représentent les jours passés en cellule : Un point par jour. Ils forment parfois de véritables manchettes, comme sur la place 6 ou la planche 12.
- Une paire de sabots désigne les condamnés d’un an ou de moins d’un an. Si la paire de sabots est accompagnée d’une cravache, c’est un condamné à plus d’un an.Les apprentis marins ayant été placés dans une section d’isolés (fortes têtes) se reconnaissent à une fleur de lys tatouée sur l’épaule ou sur le bras.
- Les anciens de la Section disciplinaire de Calvi portent une grappe de raisin (voir les beaux exemples des planches 7, 9 et 33).
- Ceux de la Section d’Oléron portent une tête de matelot avec pelle et pioche croisées et chaine en collier.
- Les anciens de la Section des délinquants mineurs du pénitencier d’Eysses portent un trait vertical sur la troisième jointure de chaque doigt des deux mains. Signe discret et pourtant très visible.

- Les condamnés aux travaux publics se font souvent tatouer les initiales T. P. (voir planche 10)
- Les anciens des Bat’ d’Af’ (bataillons d’Afrique) se font tatouer une tête de bataillonnaire, souvent porteur d’un mégot (voir planches 14 et 15).
- Ceux qui ont passé par les sections de discipline une tête de camisard, avec pelle et pioche croisés (voir planche 5). Ce dessin est est également employé maintenant par les condamnés militaires à des peines de prison. Un dessin assez répandu est celui qui, connu sous le nom de Croix de bagnard, présente l’aspect  d’une décoration rappelant la  médaille militaire. La médaille représente une tête de mort avec pelle et pioche croisées.


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