Podcast affaires sensibles sur Deibler

"Anatole Deibler : la mort est son métier" sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mercredi-21-septembre-2022-1017188 via @franceinter

Passionnant podcast! Est-ce réaliste ou romancé, je ne saurais le dire. Il doit forcément y avoir une part de fantasme de la part des témoins, journalistes, et même historiens. Le psychodrame est toujours présent dans ce genre de sujet.
Superbe chanson de Barbara sur le bourreau, je ne connaissais pas.

Récit un peu trop sensationnalisme je trouve et finalement assez superficiel.
Mais c'est intéressant de savoir que Anatole Deibler ne voulait pas être bourreau et avait prise cette charge par "contrainte".

On y apprend aussi que la paye du bourreau était l'équivalent de 100k€/an actuels. Ça me surprend beaucoup.

Il va être intéressant d'avoir les observations  de Sylvain Larue (Némo) sur ce podcast. Il relèvera probablement des inexactitudes et autres.
Je n'aime pas trop le genre d'emphase de Fabrice Drouelle, le présentateur.
Quant à Gérard Jaeger, Némo n'en pensait pas toujours du bien, il me semble.
Joseph Vacher, exécuté par le père d'Anatole, Louis. non ?
La chanson de Barbara vient de Barbara/Etienne-Roda-Gil, grand parolier libertaire, décédé aujourd'hui.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mercredi-21-septembre-2022-1017188


Pas sûr qu'Anatole se soit contenté d'attendre à la porte des prisons ses patients que ses aides seraient aller quérir seuls (9:46 - 10:23).

Sans doute est-ce par plaisanterie que la guillotine est ici inventée par un «docteur Guyot» (7:24 - 7:34) ?

Va pour François Foucart, Anne Carol et Marcel Montarron, mais Gérard Jeager se digère plus difficilement, lui dont l'édition des Carnets d'exécutions est farcie d'erreurs comme par exemple de dater du 13 novembre plutôt que du 12 mai 1899 le châtiment d'Adrien Samson et Félix Geffroy à Saint-Nazaire en Bretagne, ou de signaler comme ayant été gracié Giuseppe Rosa disjointoyé à Marseille le 3 février 1912, ou encore de qualifier de «déserteur», en 1918, un Émile Ferfaille qui n'a tout bêtement été qu'assassin.

"L'heure de l'expiration (????) a sonné" . Fabrice Drouelle était-il en panne...d'inspiration ?

Pour attester qu'il prenait possession du condamné, Anatole ne devait-il pas laisser sa signature au greffe de la prison ?

Bonjour Titange,

Lors de la levée d'écrou, qui officialise la remise en "liberté" du condamné, Anatole apposait effectivement sa signature sur le registre d' écrou.