Marongin (1946) et Lopatka (1947)

https://www.tombes-sepultures.com/crbst_2316.html

D'après le site ci dessus, le nommé Lopatka a été exécuté au fort de Châtillon, ce que confirme à priori le registre journalier des inhumations du cimetière de Thiais :




Or, voici ce que j'ai trouvé le concernant :



Par ailleurs, le fait qu' il n'y ait pas d'acte de décès à son nom à Fontenay-aux-Roses me laisse à penser qu'il n'est pas mort au fort de Châtillon mais sans doute à celui de Montrouge. Est-ce exact ?

Pour Marongin, la plupart des sources donnent également pour lieu d'exécution le fort de Châtillon, mais pas de trace à l'Etat-civil...

A éclaircir.

D'après le quotidien le Monde, Emile Marongin a été exécuté le 24 décembre 1946, à 8h45, au fort de Montrouge.

Le site des Fusillés de la Libération  indique le fort de Châtillon. Mais Le Monde parait très crédible comme journal d'informations.

Idem pour les nommés Nicolas, Lefè(b)vre, Sion et Bay, le 5 mai 1950 : Châtillon ou Montrouge ? Pas d'acte de décès à Fontenay-aux-Roses (fort de Châtillon)

Pour ce qui concerne la Cour de Justice de la Seine, les arrêts de mort ont été mis à exécution

1°)  au Fort de Montrouge (commune d'Arcueil) , de SUAREZ (9 décembre 1944) à VISSAULT (24 avril 1945).

2°)  au Fort de Châtillon, depuis le double supplice de ROTTEE et DAVID (05 mai 1945) jusqu'à celui d'ALALOFF et MOLLANY (16 avril 1946).

3°) Après ça, on a de nouveau fusillé à Arcueil (28 mai 1946-14 mars 1952).


D'où mon étonnement quant à une exécution d'Emile MARONGIN au Fort de Châtillon en décembre 1946. Pourquoi aurait-on fait une exception ?

Pas d'acte de décès non plus à Arcueil pour MARONGIN

Il indique, bizarrement comme je l'ai expliqué, que le condamné venait du Fort de Châtillon (alors que ce n'était à priori plus le lieu d'exécution). Pas d'acte de décès de Marongin, ni à Fontenay-aux-Roses, ni à Arcueil. Un coup d'oeil au dossier de procédure devrait permettre je l'espère de tirer cette affaire au clair
A moins que Sylvain ait la réponse à ce brouhaha "administratif" ?

Bizarre. Le juge craignait-il des complicités avec une demande d'extraction accompagnée d'une fausse signature, en vue d'une évasion?