La Veuve à travers le vaste monde

Ci-joint une petite liste non-exhaustive des pays et territoires où a sévi la Veuve (et ses ance^tres - mannaia, Iron Maiden, etc...):

France A partir de 1792 mais déjà existence d'une machine à Toulouse au XVIème (cf. le Connétable de Montmorency).
Allemagne (jusque dans l'Après-Guerre 1945)
Italie De la Renaissance à la fin du XIXème
Belgique 1918
Pays-Bas Occupation française Napoléon Ier
Espagne Occupation française Napoléon Ier
Luxembourg Occupation française Napoléon Ier
Suéde 1910
Brésil Fin du XIXème
Gréce Fin du XIXème
Inde (Pondichéry)
Ecosse (Iron Maiden d'Edimbourg, Renaissance)
Irlande Moyen-Age
Suisse
Saint-Pierre et Miquelon
Martinique
Guadeloupe
Haiti 1793
Algérie
Vietnam
Guyane
Tahiti
Nouvelle Calédonie

Encore un doute sur la Croatie ...

Reunion (jusqu'a 1954)
Pologne (occupation Allemande 1940-1945)
Tchecoslovaquie (occupation Allemande 1940-1945)
Autriche (1938-1945)
Tunisie (1910-1950)
Maroc ?
Belgique 1810-1864 (Brugge)
Chine (Une machine Berger importee autour de 1920, mais pas sur qu'elle a ete utilisee)
Angleterre (Halifax Gibbet)

L'exécution du Duc , et Maréchal de France Henri II de Montmorency

filleul d'Henri IV, et dont le surnom n'était autre que "la gloire des braves"

s'est produite à Toulouse en 1632 sur ordre du roi Louis XIII, et non pas

du Cardinal de Richelieu comme l'affirme pourtant la légende noire.

Le Duc fut condamné à mort pour état de rebellion contre son souverain,

et fut vaincu par les armées royales à la bataille de Castelnaudary.

Henri II ne s'était pas rebellé en vain puisque le Roi lui avait retiré sa

charge d'Amiral de France, au profit de son grand ministre.

La mort de Montmorency fut pleurée par l'ensemble du royaume, tant cet

homme était estimé, vaillant au cours de sa courte existence, il subit son

supplice avec courage.

Une machine fut effectivement utilisée pour ôter la vie, à un homme que

la postérité a quasiment oubliée, cela est injuste, mais c'est ainsi !

Ce fut le dernier vrai Duc de Montmorency, et donc premier baron chrétien

C'est bien Louis XIII et son favori D'Alberti (futur duc de Luynes) qui firent exécuter le dernier des grands Montmorency.

Il y a toujours à Florence le palais des Alberti (que le rameau français racheta pour un temps au XIXème) et bien su^r à Certaldo - ville de Boccace - dont ils étaient seigneurs.

Also New Hebrides and Senegal

BRAVO PIOTR

L'épouse d'Honoré d'Albert Duc de Luyne, le surpassa en notoriété,

puisqu'elle n'était autre que la célèbre Duchesse de Chevreuse, grande

amie de la Reine Anne d'Autriche, et grande conspiratrice s'il en est.

Le Comte de Chalais qui rêvait de devenir son amant, voulait briller

à ses yeux, en assassinant Richelieu, mais hélas pour lui, Chalais avait la

langue trop bien pendue, et sera arrêter bien avant de passer à l'acte.

Le Comte sera condamné à la peine capitale, le futur-Gaston d'Orléans

frère de Louis XIII, et complice de Chalais souhaitait incliner son auguste

frère à la grâce, et surtout gagner du temps, en soudoyant le bourreau

mais manque de chance pour celui qui rêvait de devenir l'amant de la

grande amie de sa souveraine, puisque le Roi ordonnera à un autre

condamné à mort de l'exécuter, en échange de sa grâce, le supplice sera

un véritable massacre, puisque le bourreau d'occasion, était on ne peut

plus maladroit, et au lieu d'utiliser l'épée (les exécutions des nobles en

France sous l'ancien régime, avaient lieues avec l'épée), utilisa une doloire

de tonnelier, l'exécuteur du s'y reprendre à vingt-sept fois pour décapiter

son client, ce dernier hurla jusqu'au vingt-

quatrième....

Dans cette série - exécutions ba^clées à coups de hache - le récit de l'exécution du comte d'Harcourt vers 1354 tel que raconté par Maurice Druon dans le tome 7 des rois maudits - Quand un roi perd la France - n'est pas piqué des vers:

Harcourt, qui était allié avec Charles le Mauvais, roi de Navarre et patron d'une bonne partie de la Normandie, fut jugé sommairement. On tira d'un cachot un détenu pour le décoller. Il fallut 13 coups de hache sous les yeux de la cour dont le propre frère d'Harcourt, chambellan du roi ... ça ne rigolait pas.

L'histoire d'Angleterre - beaucoup plus vicieuse que celle de la France jusqu'à la Glorious Revolution de 1688 - contient bien plus d'anecdotes encore, bien des rois anglais ayant passé leur temps à massacrer leur famille et à se faire trucider, alors que l'on ne connait pas de roi de France déposé et assassiné par ses successeurs ou ayant liquidé sa famille proche.

Harcourt:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_V_d%27Harcourt

Les anciens rois mérovingiens aimaient à s'assassiner entre eux,

ils élargissaient ce plaisir à leurs proches, et leurs règlements de compte

s'apparentaient véritablement à la vendetta, les femmes n'étaient guère

épargnées, quand elles n'incitaient pas leurs conjoints, à trucider leurs

rivaux, l'exemple le plus célèbre n'est autre que la bataille sans merci

que se livrait la Reines Brunehaut, et

Frédégonde, la première vaincue connu un supplice des plus effroyables,

puisqu'il périt littéralement démembrée, en étant attachée à un cheval

lancé au galop

http://fr.wikipedia.org/wiki/Brunehaut_(reine)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9gonde

Les Mérovingiens, ce sont encore des Barbares germaniques dégrossis et brut de décoffrage - ce qu'on peut dire d'ailleurs des Carolingiens nonobstant le couronnement de Charlemagne.

On ne peut pas vraiment parler de France jusqu'aux Capétiens - jusqu'aux alentours de 950/1000. Ni non plus d'Angleterre jusqu'à la me^me période - avant divers petits royaumes barbares.

On peut prendre bien su^r des rois ayant anticipés cette période comme base de départ - Alfred le Grand ou Edouard le Confesseur chez les Anglais, Robert Ier en France , mais c'est précoce.

L’empire ottoman a fait pour la première fois l’essai d’une guillotine, en janvier 1840.
Dressée dans un faubourg de Constantinople, au milieu de la place d’un marché, elle était composée de deux bras réunis à leur sommet par une corniche, laquelle était décorée de deux boules d’airain surmontées chacune d’une aiguille de fer. Le couteau de la guillotine, décrit comme ayant « la forme d'un monstrueux yatagan tronqué au-dessous de la poignée » coulissait entre les montants. Une planche à bascule, un panier de rubans d’écorce pour recevoir la tête, et une cuvette de granit rouge pourvue d’un robinet pour la remplir d’eau, complétaient ce dispositif. L’engin avait été monté sur un échafaud, « en dur » pavé de dalles de granit rouge.
Pour son inauguration, on procéda à une double exécution. Celle d’un barbier nommé Ali-Kaf et son complice, un arménien, qui avaient assassiné un riche bourgeois du nom d’Arzouf-men-Ked pour le voler. Les deux condamnés, les poings liés dans le dos, pieds nus, la tête et la face entièrement rasées, parurent sur l'échafaud avec le bourreau et deux « nègres » qui lui servaient d’assistants. Dès que la première tête fut tranchée, l’un des aides la ramassa et, montant sur une échelle, alla la ficher au bout de l'aiguille d'une des deux boules d'airain. Le second condamné fut exécuté de la même manière, à la réserve que sa tête fut « lavée » dans la cuvette avant d’être exposée au public.
A côté du supplice du pal, qu’on pratiquait encore à cette époque, cette guillotine ottomane faisait figure, aux yeux des habitants de la « Sublime Porte » d’un instrument extrêmement moderne.