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| Fusillés et non pas guillotinés | |
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Auteur | Message |
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Boisdejustice Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1459 Age : 67 Localisation : USA Emploi : Ingenieur Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Mar 9 Juin 2009 - 1:10 | |
| Sa photo anthropometrique porte directement la date du 20.5.17. Cela doit correspondre a la date ou il a ete arrete et photographie donc il semble qu'il a du commettre son crime avant cette date?
La photo de Camille Pygmalion porte la date 6.7.17. La notation sous sa photo indique qu'il a ete execute a Paris le 6 Juillet 1917, la meme date que la photo. Sur les photos des autres executes de Paris la date sur la photo precede la date d'execution d'au moins 8 a 10 mois et souvent plus. Je crois que vous avez raison... Il n'a pas ete execute en Juillet 1917 et donc il pourrait tres bien avoir ete gracie.
Savez vous s'ils ont ete arretes ensemble ou pas? Cela pourrait expliquer pourquoi leurs photos ont ete prises a un mois et demi d'ecart. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Deux voltigeurs fusillés pour assassinat Mer 9 Déc 2009 - 23:11 | |
| Le 29 décembre 1866, les nommés Jean-Antoine Ciosi, voltigeur au 2ème régiment de la garde impériale, et Jean-Baptiste Agostini, voltigeur au 3ème régiment de ladite garde, furent condamnés à la peine de mort pour crime d'assassinat commis à Champerret.
Les condamnés furent extraits le 20 janvier 1867, à six heures du matin, de la Maison de justice militaire, et conduits dans une voiture cellulaire du train des équipages militaires escortée par cinquante gendarmes à cheval, jusqu'à la butte du Polygone. Sur ce point, et conformément aux usages militaires en pareils cas, se trouvaient réunis : Le 2ème et le 3ème régiment de voltigeurs auxquels appartenaient les deux condamnés. Ces régiments tenaient la droite de toutes les troupes. Les autres troupes appartenant à l'armée de Paris, se composaient d'une compagnie par bataillon de tous les régiments d'infanterie, garde impériale et ligne; d'un escadron par régiment de cavalerie; de cent hommes par régiment d'artillerie et de toute la garnison de Vincennes.
Toutes les troupes, en grande tenue, étaient rangées en bataille, en face du Polygone, à dix mètres duquel se tenaient les deux pelotons d'exécution, composés de quatre sergents, quatre caporaux, quatre soldats des 2ème et 3ème de voltigeurs. Deux adjudants chargés de donner le signal du feu les commandaient. Ces pelotons d'exécution avaient chargé leurs armes sous les yeux des adjudants dans la cour intérieure du fort, et on leur avait donné lecture d'un ordre du général portant : « Qu'il s'agissait pour eux d'un devoir militaire et d'un devoir d'humanité; qu'ils devaient accomplir sans hésitation et sans faiblesse la grave et sévère mission de la justice confiée à leur énergie.»
Le sinistre cortége allait au petit trot, et les troupes qui l'avaient précédé avaient, sur leur parcours, attiré l'attention de la population parisienne, qui s'était portée en masse à Vincennes. Mais des soldats, placés de distance en distance le long de la lisière du bois,empêchaient les curieux d'approcher. Pendant le trajet, Ciosi ne cessait de fumer, et, regarant par la lucarne de la voiture, il disait à l'abbé Baron: « Nous approchons. » Agostini était triste et répondait à peine aux paroles de consolation que prononçait l'abbé Forestier. M. le général Soumain, suivi de son état-major, est arrivé à huit heures dans la vaste plaine du Polygone. Les troupes se sont déployées et ont formé les trois côtés d'un grand carré fermé dans sa quatrième partie par le polygône. La voiture cellulaire est arrivée à huit heures.
Aussitôt un roulement de tambour s'est fait entendre sur toute la ligne. Les condamnés, soutenus par les gendarmes, et assistés par les aumôniers Forestier et Baron, sont descendus et se sont placés debout en face des pelotons d'exécution. Le greffier du conseil de guerre a lu à haute voix le jugement de condamnation qu'il a terminé en disant : « Ce jugement est exécutoire; que justice soit faite ».
Usant du droit que lui confère l'article 90 du Code de justice militaire, le général avait ordonné qu'il ne serait pas procédé à la dégradation. Les aumôniers et les gendarmes ont voulu bander les yeux des patients. Agostini s'est laissé faire; Ciosi a refusé le bandeau. Puis ils se sont agenouillés auprès de deux poteaux. Agostini s'est évanoui; des soldats ont été obligés de le lier au poteau. Ciosi regardait froidement. Pauvre Agostini! disait-il. Enfin les deux adjudants ont fait avec leur épée deux signes silencieux qui signifiaient : Apprêtez armes ! Joue ! Feu! s'est fait entendre. Ciosi est tombé sur la face. Agostini s'est affaissé lié au poteau.
Près de leurs cadavres se sont aussitôt approchés deux chirurgiens, puis deux caporaux chargés de donner le coup de grâce. Mais les chirurgiens ont reconnu que la mort ayant été foudroyante pour Ciosi, il était inutile de lui donner ce coup, qui se tire ordinairement dans l'oreille. Agostini seul l'a reçu, son corps remuant encore au moment où les médecins l'ont visité. Devant les corps sanglants des suppliciés ont défilé, au son de leur musique, toutes les troupes présentes: dix mille hommes environ. Ciosi et Agostini ont été inhumés au cimetière de Vincennes.
— Source : Anonyme. « Peines, Tortures, et Supplices », P. Lebigre-Duquesne, Librairie. Paris. 1868. |
| | | Invité Invité
| Sujet: CALUIRE : Un caporal Fusillé pour meurtre Sam 31 Juil 2010 - 17:09 | |
| Le caporal Ahmed ben Mohamed, du 5ème tirailleurs marocains, a été fusillé ce matin au fort de Montessuy, à Lyon. Il avait condamné en août 1931 pour avoir, le 7 décembre 1930, au camp de Valbonne, poussé par la rancune et en état d'ivresse, tué à coups de révolver l'adjudant Laxague, puis blessé grièvement son camarade Ben Tabar et Mme cartier, femme d'un sous-officier. On avait retrouvé Ahmed, le matin, râlant dans un fossé du camp ayant tenté de se faire sauter la cervelle. Ahmed avait pu guérir de sa blessure, mais il avait perdu presque complètent la vue.
Il fut réveillé ce matin à 5h.30. Le lieutenant-colonel Grosdevaut, commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, qu'entouraient le capitaine Holf-Gaillard, du 9ème cuirassiers et le commandant Dejnel, juge d'instruction, déclara au condamné : « Ahmed, votre pourvoi est rejeté, ayez du courage. » Sans répondre,le tirailleur s'habilla. Comme il avait manifesté le désir de se convertir sans indiquer à quelle religion le commandant Bel, chargé des préparatifs de l'exécution avait amené un prêtre des missions de Syrie, l'abbé Mallot, le muezzin Belhaj ben Ali, enfin un marabout, venu de Valence. Ahmed voulut s'entretenir avec eux, puis il prit place dans une voiture sanitaire en compagnie de l'abbé Mallot et de Maître Quaire, son avocat.
A 6 heures, le cortège partait de la prison de Montluc et gagnait le fort de Montessuy. Là, des détachements du 5ème tirailleurs de Bourg, du 28ème tirailleurs tunisiens, du 5ème dragons portés, du 99ème d'infanterie, formaient le carré, l'arme au pied. Le condamné, qui murmurait des prières musulmanes, se laissa tranquillement attaché au poteau. Il ne voulut pas garder le bandeau qu'on avait placée sur ses yeux. Les trompettes avaient sonné Aux champs, le peloton s'avança à six pas du poteau. Un commandement bref dans l'air glacial, une courte salve et l'homme s'écroula. L'adjudant qui avait commandé le peloton s'approcha alors et, à bout portant, de son révolver, donna le coup de grâce. Puis les troupes défilèrent devant la dépouille du tirailleur. 27 décembre 1931. 2012-04-09 par Adelayde Entrée du fort de Montessuy, à Caluire (banlieue de Lyon). (première décade du XXème siècle). Aujourd'hui, reconverti en parc de loisirs. |
| | | Nemo Fondateur
Nombre de messages : 2002 Age : 42 Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Mer 6 Avr 2011 - 15:51 | |
| Désolé de réveiller un si vieux sujet, mais bon...
En fait, Philibert Margottin, à 22 ans, était un soldat particulièrement rebelle. Déserteur à quatre reprises, il parvient lors d'une tentative d'arrestation le 18 mai 1917 à frapper le gendarme qui l'a attrapé, et à s'enfuir. Rebelote le 6 juin : il assomme d'un coup de bouteille l'agent venu l'appréhender.
Evadé de prison en compagnie d'un autre déserteur, Camille Pygmalion, 18 ans, ils se rendent le 5 juillet dans un café de Bobigny. Leur allure suscite les soupçons de deux gendarmes qui leur demandent leurs papiers... Margottin, sous des allures dociles, accepte de suivre les policiers, puis sort un pistolet et tire deux balles dans le visage du gendarme Ramade.
Le commissariat de Pantin lance une chasse à l'homme dans les rues de la ville : le brigadier Billon est abattu d'une balle dans le ventre, et le gendarme Boussedayac de deux balles dans la tête. Cinq autres représentants de l'ordre sont plus ou moins gravement blessés.
Tous deux sont condamnés à mort par le deuxième conseil de guerre, le 04 décembre 1917.
Pygmalion voit sa peine commuée en raison de son âge. Margottin est fusillé le 18 février 1918 à Vincennes. _________________ "Les humains, pour la plupart, ne se doutent de rien, sans envie ni besoin de savoir, ça leur va comme ça, ils croient avoir de l'emprise sur les choses. - Mh... pourquoi en avoir fait un secret ? Ils peuvent comprendre, ils sont intelligents... - Une personne, sûrement, mais en foule, on est cons, on panique comme une horde d'animaux, et tu le sais."
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| | | Benny Monsieur de Paris
Nombre de messages : 532 Age : 53 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Mer 6 Avr 2011 - 23:16 | |
| Bonjour à tous, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k566445m.image - Citation :
- Une exécution à Vincennes
Ce matin, a été passé par les armes, à Vincennes, le soldat Philibert Margottin, âgé de vingt-deux ans, originaire de Montceau-les-Mines.
Philibert Margottin avait été, en juillet dernier, le héros d'une aventure tragique, qui s'était déroulée dans la banlieue Nord. Arrêté comme déserteur à Bobigny - c'était sa quatrième évasion - Margottin, en compagnie de son camarade Pygmalion, à peine Agé de dix-huit ans, déserteur comme lui, avait feint de se laisser emmener docilement. Mais, à peine en route, le bandit blessait de deux balles à la figure le gendarme Hamada, et prenait la fuite avec son complice. Et alors avait commencé, dans la direction de Pantin et dans les rues de cette localité, une véritable chasse à l'homme, au cours de laquelle Margottin tua d'une balle au ventre le brigadier de police Billon, blessant les sous-brigadiers Forêt et Pétrez, les agents Bougrin et Dubail. atteignant encore de deux balles à la tête le gendarme Boussedayne. Ce dernier ne devait pas survivre à ses blessures. Devant le conseil de guerre, Margottin avoua son forfait sans détour. A l'unanimité, il fut condamné à mort, ainsi que son second, Pygmalion. Hier, ce dernier a vu sa peine commuée en celle des travaux forces à perpétuité.
Dernière édition par Benny le Lun 11 Avr 2011 - 20:40, édité 1 fois | |
| | | Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Camille Pygmalion - Philibert Margottin Lun 11 Avr 2011 - 12:49 | |
| Camille Pygmalion, complice de Philibert Margottin
Quelques articles de presse
Les meurtriers du brigadier Billon et du gendarme Boussedayne condamnés à mort
Philibert Margottin et Camille Pygmalion, les deux déserteurs qui, le 5 juillet dernier, à Pantin, tuèrent le brigadier de gendarmerie Billon et blessèrent neuf autres agents ou gendarmes, ont été jugés, hier, par le deuxième conseil de guerre. Margottin a vingt-deux ans. Il est originaire de Montceau-les-Mines. Depuis la guerre il a déserté quatre fois. Arrêté le 18 mai, il terrassa le gendarme qui lui avait mis la main au collet et s'enfuit. Repris le 6 juin, il assomma d'un coup de bouteille un agent qui le conduisait et tenta d'ameuter la foule en prétendant qu'on voulait le passer à tabac et en criant Vive la Révolution ! » Mis en prison à son corps, il réussit à s'évader, et, le 5 juillet, en compagnie de Pygmalion, autre déserteur, presque un gamin qui n'a pas dépassé dix-huit ans, il était attablé dans un débit de vin de la route des Petits-Ponts, à Bobigny, quand deux gendarmes, frappés de leur mine débraillée, leur demandèrent leurs papiers. Emmenez-nous, si ça vous plait, répondit Margottin qui fit mine de suivre docilement. Mais, à peine en route, le dangereux bandit sortait un pistolet à répétition et blessait le gendarme Ramade de deux balles au visage. L'autre gendarme s'élança à la poursuite de Margottin et de Pygmalion, qui détalaient. Le commissaire de Pantin, prévenu aussitôt, lança tout son personnel disponible aux trousses des deux malfaiteurs. Alors commença à travers les rues de Pantin une chasse qui ne devait pas tarder à devenir tragiquement sanglante. Armé de son pistolet et aidé de Pygmalion qui, à mesure, lui passait des cartouches, Margottin, dès qu'un agent le serrait de trop près, faisait feu. Rue Deligny, il tua d'une balle au ventre le brigadier Billon. Puis il cassa le bras droit au sous-brigadier Foret, la jambe gauche au sous-brigadier Pétrez, blessa au ventre les agents Bougrix et Duhail ; enfin, de deux balles à la tête, le gendarme Boussedayne, mort depuis de ses blessures. Gendarmes et agents n'osaient, eux, se servir de leurs armes, par crainte d'atteindre quelqu'un dans la foule, composée en grande partie d'enfants sortant de l'école, et qui, ne se rendant pas compte de ce qui se passait, semblait plutôt portée à prendre le parti des deux bandits. Rue Vaucanson, cependant, un sergent de ville réussit à saisir Margottin qui, d'un dernier effort, tenta de se dégager en lui assénant sur la tête un coup do la crosse de son pistolet. Pygmalion, lui, courait toujours. Mais, rue du Centre, il alla donner dans un impasse, où, se voyant cerné, il se rendit. A l'audience, seul Pygmalion a tenté de discuter certains détails de cette scène tragique, tandis que Margottin avouait tout. Quatre-vingt-huit questions étaient posées au conseil. À l'unanimité, il répondit affirmativement sur toutes et l'unanimité, comme l'avait requis le capitaine Montel, il condamna à la peine de mort Margottin et Pygmalion, que défendaient M° Edmond Bloch et Valude. Le Petit Parisien, n° 14 911 du 5 décembre 1917
L’assassinat du brigadier Billon
La chambre criminelle de la cour de cassation, sur réquisition de M. l'avocat général Delrieu, a rejeté, hier, les pourvois des déserteurs Pygmalion et Margotin, condamnés à mort, le 4 décembre dernier, par le conseil de guerre, pour avoir, à Pantin, assassiné le brigadier de gendarmerie Billon et le gendarme Boussebayre. Le Petit Parisien, n° 14 955 du 18 janvier 1918
Double Dégradation militaire
Ce matin, dans la cour de la prison du Cherche-Midi. a en lieu la dégradation militaire de Guignot, condamné aux travaux forcés à perpétuité, et celle de Pygmalion, condamné à mort et gracié. On se rappelle que ce dernier, avec Philibert Margotin, fusillé le 18 février, avait blessé mortellement plusieurs agents à Bobigny, le 5 juillet dernier. La Presse, n° 9 316 du 16 mars 1918 | |
| | | Benny Monsieur de Paris
Nombre de messages : 532 Age : 53 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Lun 11 Avr 2011 - 20:40 | |
| Il y a une erreur dans la légende de la photo. Je pense qu'il s'agit de l'histoire de date dont parle Boisdejustice, le message d'avant ayant disparu (sans doute avec la photo). D'ailleurs cette date est la même que sous la photo de Margottin indiqué comme exécuté le 05/07/17 alors qu'il dut fusillé le 18/02/18. Je ne sais pas qui a écrit l'inscription mais il confond "arrêté et "exécuté". - Citation :
- A l'unanimité, il fut condamné à mort, ainsi que son second, Pygmalion. Hier, ce dernier a vu sa peine commuée en celle des travaux forces à perpétuité.
- Citation :
- Pygmalion voit sa peine commuée en raison de son âge.
Également : - Citation :
- Philibert Margottin et Camille Pygmalion, les deux déserteurs qui, le 5 juillet dernier, à Pantin, tuèrent le brigadier de gendarmerie Billon
Meurtrier le 05/07, exécuté le 06/07.
Dernière édition par Benny le Mar 21 Juin 2011 - 23:21, édité 1 fois | |
| | | Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Camille Pygmalion - Philibert Margottin Lun 11 Avr 2011 - 21:04 | |
| Bonsoir Benny,
Les annotations portées sur les photos d’archives conservées au musée de la Préfecture de police comportent pas mal d’erreurs, d’où l’intérêt de se reporter aux articles de presse de l’époque. Camille Pygmalion est bien le complice du Phillibert Margottin dont parle Bois de justice dans un post du 13 mars. Le parcours meurtrier de ces deux soldats est retracé dans Le Petit Parisien du 5 décembre 1917. | |
| | | Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| | | | pier Monsieur de Paris
Nombre de messages : 642 Age : 42 Localisation : Bretagne Emploi : Commerce Date d'inscription : 27/03/2014
| Sujet: Exécution de Lagrée le 21 août 1916 Jeu 1 Mai 2014 - 18:50 | |
| Article de l'Ouest-Eclair du mardi 22 août 1916Exécution (peloton d'exécution) à Rennes le lundi 21 août 1916. | |
| | | pier Monsieur de Paris
Nombre de messages : 642 Age : 42 Localisation : Bretagne Emploi : Commerce Date d'inscription : 27/03/2014
| | | | pier Monsieur de Paris
Nombre de messages : 642 Age : 42 Localisation : Bretagne Emploi : Commerce Date d'inscription : 27/03/2014
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Dim 19 Juil 2015 - 16:38 | |
| Bonjour à toutes et tous, heureux d'être parmi vous. Je suis de Nancy (54) j'ai 34 ans j'aime lire, l'histoire, les criminels et je trouve les bourreaux fascinants. Je fais également un peu de généalogie. Ce sont les livres de Michel Folco et de Mr Delarue qui m'ont tellement plût que j'en apprends un peu plus chaque semaine sur ce milieu cocasse. Je me suis permis de m'inscrire sur votre forum car j'ai peut-être quelques infos concernant des fusillés en 1916 où il manque l'info du lieu d'exécution sur le site (Palmarès 1871/1977). Et les dates exactes de décès. Je ne peux malheureusement pas poster de liens externes pour les 7 jours à venir, donc je patienterai et je vous mettrai mes recherches (heureusement j'ai pu sauvegarder mon post!) EDIT: Par contre, est-ce que le site est toujours mis à jour ? Car ça ne sert peut-être à rien ce que je vais écrire vu que ça n'est pas des guillotinés ? |
| | | CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1849 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Lun 20 Juil 2015 - 13:14 | |
| Bonjour Molesting et bienvenue. Oui, le palmarès est mis périodiquement à jour par Nemo (fondateur du site). Vous pouvez d'ailleurs lui envoyer un MP si vous le souhaitez pour qu'il ne "zappe" pas votre intervention. _________________ Potius mori quam foedari
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Mar 28 Juil 2015 - 8:48 | |
| Sur ces sites où se trouve les fusillés de 1914/1918 on retrouve ces 5 personnes : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?larub=211&titre=fusilles-de-la-premiere-guerre-mondiale http://cantereine80.free.fr/indexguerre_fichiers/fusillesa.htm Ce qui donne : Pierre Marie Charles REGNIERFusillé le 22 Août 1915 à Westvleteren (Belgique) à 39 ans (né le 02 Juin 1876 à Lamballe (Côtes-d'Armor 22 (ex Côtes-du-Nord)) + toutes les infos ici"Prévenu d'avoir, à Woesten, le 18 Juin 1915, commis involontairement un homicide sur la personne du soldat Delpit, du 80ème Territorial, ledit homicide volontaire ayant eu lieu avec préméditation. Crime prévu et réprimé par les articles 267 du code de Justice Militaire, 295, 296, 297, 302 et 304 du Code Pénal." (Résultat: Peine de Mort) Claude Emile Aristide COUDERTFusillé le 10 Août 1916 à Fricamps (Sommes 80) + toutes les infos ici (dossier/procès indisponible) Claude Victor Magnouloux Fusillé le 04 Décembre 1916 à Châtenois (Vosges 88) + toutes les infos ici"Accusé de voies de fait envers son supérieur à l'occasion du service et de blessures par imprudence." (Résultat: Condamné à Mort) (Alors que sur la fiche de décès, c'est inscrit "Tué à l'ennemi?!) Louis Maris LegendreFusillé le 29 Novembre 1916 à Suippes (Marne 51) + toutes les infos ici"Accusé de s'être, le 31 Août 1916, au camp Allègre, près de Saint Jean Sur Tourbes, Marne, rendu coupable d'une voie de fait commise avec préméditation sur la personne du sergent Bailleul, de la même compagnie, son supérieur." (Résultat: Peine de Mort avec dégradation militaire) Messaoud Ben Belkacem BenchelighemFusillé le 23 Décembre 1916 à Guindrecourt-Aux-Ormes (Haute-Marne 52) + toutes les infos ici"Accusé d'homicides volontaires avec préméditation" (Résultat: Condamné à Mort et dégradation militaire) ----------- Les dates, lieux, âge (pour Regnier) pourraient être rajoutés sur le site. Ces mêmes loustics se retrouvent dans la page Condamnations avec des infos différentes alors que Palmarès il n'y a quasi que des points d'interrogations. Bon ces quelques infos (tout est dispo sur "mémoire des hommes" dont j'ai donné tout les liens) vous permettraient de mettre à jour, uniformiser ? Simple suggestion, vous en faîte ce que vous voulez, c'était une modeste contribution (car j'aime traîner sur les sites de soldats tombés, généalogie oblige). |
| | | Filomatic Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1123 Age : 64 Localisation : 102 Dijon-Longvic Emploi : Spécialiste Cascadeur. Date d'inscription : 06/07/2012
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Sam 26 Sep 2015 - 17:18 | |
| Une fusillade pendant la guerre 1914-18, quelques officielles britanniques sont présents à l'événement. Image:Provenance inconnue. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Dim 8 Oct 2017 - 7:37 | |
| - Filomatic a écrit:
Une fusillade pendant la guerre 1914-18, quelques officielles britanniques sont présents à l'événement.
Image:Provenance inconnue. "June, 3rd 1918, 21-year-old Aloïs Walput of the 2nd Belgian Grenadiers was shot at the Belgian North Sea town of Oostduinkerke, during the First World War. He had killed his corporal two weeks before (in the prison of De Panne), and was one of “only” 13 Belgian soldiers executed during the Great War, either for military offenses such as desertion, or regular criminal ones such as Walput’s homicide." The 13 executed Belgian Soldiers:1. Honour Doyen was sent home because he was considered unfit for duty, but was arrested, on 10 September 1914, on the assumption that he was behaving illegally. A court martial found him guilty of spying and he was executed. It was later realised that this was an error ~ and Doyen was posthumously rehabilitated. 2, 3, 4. Three soldiers were executed, on 21 September 1914, because they did not report for muster: Elie-Jean De Leeuw, Jean Raes, Alphonse Verdickt. 5, 6, 7, 8. Four soldiers were executed because they disobeyed orders, and deserted, at the Battle of Yser: Leopold Noel, Alphons Gielen, Louis De Vos, Victor-François Remy. 9, 10. Two soldiers, who went missing for a couple of days, because they were "were too afraid to go to the first line", were executed: Paul Vanden Bosch, Henri Reyns 11, 12, 13. The only others to be executed were three who committed murder: François-Alphonse Van Herreweghe ~ a lancer, who shot and killed his lieutenant. Aloïs Wulput ~ a volunteer, who killed his corporal 14 days previously in the prison of De Panne. Emile Verfaille ~ a quartermaster, who murdered his his fiancée ( guillotined). |
| | | tangara Bourreau de village
Nombre de messages : 51 Age : 58 Date d'inscription : 17/12/2011
| | | | françois s Condamné à mort
Nombre de messages : 2 Age : 57 Date d'inscription : 20/10/2017
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Ven 20 Oct 2017 - 18:08 | |
| Bonjour, je viens de m'inscrire, car parcourant régulièrement ce forum, j'ai vu qu'il y avait des questions sur les exécutions effectuées par les forces d'occupation allemande pendant la 1ere guerre mondiale.
Petit fils d'un fusillé pour fait d'espionnage à Liège en 1915, je peux peut-être apporter des éléments de réponses sur la question. | |
| | | françois s Condamné à mort
Nombre de messages : 2 Age : 57 Date d'inscription : 20/10/2017
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Ven 20 Oct 2017 - 18:55 | |
| Orphal Simon Magasinier et agent d'assurances. Date d'arrestation: Fin juillet 1915. Chargé de documents compromettants, il s’en revenait de Spa. Il était un fervent de l’observation ferrée dès l’établissement de l'ennemi en Belgique Condamné à mort le 16 octobre 1915. Transféré à la Chartreuse à Liège le 17 octobre 1915 vers 23h00'. Fusillé le 18 octobre 1915 à 06h00 à La Chartreuse à Liège (Luik), LG, BE. url=https://servimg.com/view/16373979/2795] [/url] Inhumé dans la pelouse d'honneur au cimetière de Verviers. Orphal SIMON était agent du Service de Renseignement français Bénazet. Citation à l'Ordre de l'Armée française (N° 20377"D"). Décorations: Croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold (militaire) avec étoile d'or et palme de vermeil; Croix de guerre 14-18 avec lion de vermeil et palme de bronze; Croix civique 1914-1918 de 1ère classe avec rayures d'or; Médaille du prisonnier politique 1914-1918; Médaille commémorative 1914-1918 couronne de vermeil, lion d'argent; Médaille de la Victoire 1914-1918; Croix de Chevalier de la Légion d'honneur; Croix de guerre française avec étoile et palme de bronze; Médaille de la Ville de Liège; Médaille de la Ville de Verviers. | |
| | | Filomatic Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1123 Age : 64 Localisation : 102 Dijon-Longvic Emploi : Spécialiste Cascadeur. Date d'inscription : 06/07/2012
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Jeu 23 Aoû 2018 - 5:54 | |
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| | | mercattore Monsieur de Paris
Nombre de messages : 553 Age : 83 Localisation : Paris Emploi : Retraité de l'édition du livre Date d'inscription : 13/03/2019
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Lun 25 Nov 2019 - 17:50 | |
| 24 février 1940. Note classé « secret », émanant du 2ème bureau de l’Etat-Major de la place de Paris et concernant l’ordonnancement des exécutions capitales (par fusillade) a effectuer au fort d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne - 94) ICI Blog de Jacky Tronel - Histoire pénitentiaire et Justice militaire. | |
| | | Filomatic Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1123 Age : 64 Localisation : 102 Dijon-Longvic Emploi : Spécialiste Cascadeur. Date d'inscription : 06/07/2012
| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés Sam 1 Avr 2023 - 3:20 | |
| Paul Bolo ( Bolo Pachá ) - 1918En 1917, il est accusé d'espionnage pour l'ennemi allemand et d'avoir reçu de grosses sommes pour acheter des journaux et semer une propagande défaitiste. Jugé en conseil de guerre et fusillé à Vincennes le 17 avril de 1918. Guerre 1914-1918. Affaire Bolo. L'exécution de Paul Bolo est reportée, suite aux révélations de ce dernier, "in extremis". Les visiteurs se succèdent à la prison de la Santé : Me Albert Salle, le 9 avril 1918. L'arrivée du lieutenant Jousselin, commis pour entendre Bolo, et de son greffier, le 9 avril 1918. | |
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| Sujet: Re: Fusillés et non pas guillotinés | |
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| | | | Fusillés et non pas guillotinés | |
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