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| Les réactions des condamnés face à la guillotine | |
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Invité Invité
| Sujet: Les réactions des condamnés face à la guillotine Dim 1 Fév 2009 - 12:20 | |
| Sur 64 hommes,25 , meurent lâchement, s'abandonnant affaissés, inertes (comme les empoisonneurs CASTAING , 1823, et LA POMMERAIS , 1864, le parricide BENOÎT , 1829, les assassins BARRÉ , 1878, CAMPI , 1884, FREY , 1885, MARCHAND , 1886, etc. ou après une lutte désespérée avec l'exécuteur (comme le prêtre assassin VERGER, comme TROPMANN , etc.)
4, Acceptent leur sort avec une bruyance, une loquacité, une sur excitation (accompagnées chez deux d'un rictus singulier), une hâte d'en finir qui évidemment traduisent un enbrasement cérebral trop intense, pour rester soutenu au delà de quelques minutes (les assassins PHILIPPE, FOULARD, BOUDAS, GERVAIS ). 12, Sont jusqu'au bout cyniques, poseurs, et achèvent, sans trouble apparent, comme sur un théâtre choisi par eux, la dernière scène du drame qu'ils ont composé (et même écrit en de tristes mémoires). Nous citerons dans cette catégorie un jeune bandit, à peine adolescent, qui, condamné à la potence, pour vol, sous le règne de Charles IX, gravit impassible les degrés de l'échelle, se déclare innocent, « car il n'a jamais dérobé à de pauvres gens, mais seulement à des princes et à des seigneurs, les plus grands larrons du monde, feint un repentir tardif pour amener jusqu'à lui le moine assistant, et, du pied, précipite le religieux avec un rire de défi.
LACENAIRE , une nature que l'instruction n'avait polie qu'à la surface, et son complice AVRIL (1836), LEMAIRE , jeune ouvrier, fainéant et vaniteux, qui tuait « pour que son nom fut mis dans les journaux », et qui s'étend lui-même, en blasphémant sur la bascule, le boucher AVINAIN , vieillard de 78 ans*, fervent admirateur de Lemaire (1868).
* L'auteur fait erreur. Avinain devait avoir 68 ou 69ans.
Avinain.
5, Meurent avec une indifférence, une impassibilité qui rappellent l'insensibilité de la brute ou l'inconscience des aliénés, tel PAPAVOINE , ex-commis de la marine, assassin de deux enfants, qui se livre au bourreau sans manifester aucune émotion, et en répétant machinalement le regret que sa mort ne puisse rendre à la vie ses deux innocentes victimes, DUMOLLARD , assassin de plusieurs servantes, qui, sur l'échafaud, ne songe qu'à prier un gendarme de rappeler à sa femme une dette de quelques francs. 18, Donnent l'exemple d'une mort courageuse, exempte de toute forfanterie, calme, résignée, ordinairement préparée par les exhortations du prêtre et accompagnée de repentir. Dans cette catégorie se rencontrent des criminels qui proviennent de diverses couches sociales. Ceux des plus basses paraissent le plus sincères, en leurs sentiments de la dernière heure, car, en général, ils avouent publiquement leurs forfaits et s'offrent « comme leçon vivante » aux méditations de la jeunesse. Ceux des plus hautes (bourgeoisie), préoccupés délaisser derrière eux un doute qui diminue l'Horreur de leur mémoire, la honte rejaillissante sur leur famille, malgré qu'ils acceptent les secours religieux, persistent à proclamer leur innocence, JAUSION, ex-agent de change, le principal assassin de Fualdès, PRANZINI , 1887.
D'autres, et « ce sont bien certainement les plus dignes de pitié, qu'ils aient ou non puisé leur force dans le réveil du sentiment religieux, se taisent et se livrent simplement, LEBIEZ , 1878, GAMAHUT , 1885 (ce dernier, ex-trappiste, assassin de la veuve Ballerich, vilaine nature qu'on s'attendait à voir mourir lâchement, a, au contraire, montré sur l'échafaud le meilleur courage). Dans leur ensemble, ces résultats coïncident avec les caractères d'ordre sensitif que nous avons déjà signalés ou que nous étudierons bientôt. Les malfaiteurs tiennent à la vie, même en ses pires conditions, ils redoutent de la perdre. Mais, devant la mort imminente, certaine; qui va venir de la main d'un homme inaccessible à la pitié, un petit nombre se comportent avec un vrai courage, se faisant à l'idée d'un supplice de courte durée et peu douloureux (nous avons parlé d'un forçat qui craignait moins la guillotine que la corde goudronnée) et puisant une force momentanée dans le sentiment factice de la religiosité l'intensité de ce sentiment, chez la femme, donne même à celle-ci une supériorité remarquable sur l'homme au moment critique. (1)
(1) Comme la femme, une fois lancée dans le crime, y apporte souvent plus de cruauté et d'acharnement que l'homme, souvent aussi elle surpasse celui-ci en courage devant la mort. Sous la Terreur,il y eut peu de défaillances parmi les femmes, nobles,bourgeoises ou du bas peuple, qui montèrent sur l'échafaud. Celles qui, plus tard, se donnèrent à la Commune, en furent les plus opiniâtres soldats elles furent, dit Maxime du Camp,partout où le crime fut sans merci mais, « aux derniers jours, elles tinrent derrière les barricades plus longtemps que les hommes ».
« C'est aussi au sentiment religieux autant qu'à une retenue habituelle plus grande (en dehors, bien entendu, de la prostitution de métier), qu'on doit attribuer la rareté des manifestations cyniques ou théâtrales, chez les femmes condamnées à l'échafaud. Chez les hommes, une nature plus brutale ou plus déviée engendre ces attitudes grossières ou étudiées, qui, le plus souvent, ne sont que le masque de la peur ou l'indice de l'insensibilité. Par là encore le bandit de nos sociétés civilisées tendrait la main au sauvage, qui, pendant son supplice, surmontant les douleurs physiques, s'efforce de mourir fièrement, suivant les traditions de sa tribu, et insulte son ennemi avec frénésie, pour s'étourdir à ses derniers moments. La vanité, qui est excessive, chez les plus détestables malfaiteurs comme chez les sauvages, procure aux uns et aux autres un courage d'apparat, trop tapageur ou trop outré, pour être bien solide.
Aussi voit-on les plus audacieux devant les juges devenir tout à coup lâches devant le magistrat qui leur vient signifier leur arrêt et les meilleurs acteurs fléchir soudainement sur l'échafaud. LACENAIRE resta maître de lui jusqu'au moment où toute observation de la physionomie cesse ordinairement pour les spectateurs mais le couteau s'étant arrêté à mi-chemin de sa course pendant près de vingt secondes, on eut le temps de constater, chez le misérable, un visage affreusement convulsé.
Le vrai courage est simple; il peut s'allier au mépris de l'existence, mais il n'affiche pas trop hautement ce mépris ou dédain de la douleur, mais il n'a pas la prétention de nier celle-ci. Il est des limites à la souffrance physique, et nous comprenons qu'elle arrache des cris aux plus formes l'impassibilité, à un certain degré, n'est plu que de l'insensibilité, et celle-ci seule explique la contenance de quelques criminels, surtout à l'époque de la torture et des supplices raffinés. On dit que Damiens resta une demi-heure assis sur l'échafaud, regardant tranquillement les apprêts horribles de son exécution; les tenailles et la poix fondue lui arrachèrent ses premières plaintes, qui bientôt devinrent des hurlements, et, pendant une heure et quart il supporta tout ce que la cruauté légale avait pu imaginer de plus terrible, secondée par l'ingéniosité d'un bourreau. (2)
Quant aux morts lâches, en plein affaissement ou en état de rage désespérée, elles sont l'exception dans notre série de femmes, et elles représentent plus des 2/5, dans la série des hommes : elles appartiennent aux plus retentissantes célébrités du crime parmi lesquelles on rencontre des personnes instruites et de professions philanthropiques, des médecins, un prêtre.
(2) Encore dut-il plutôt succomber à l'hémorragie qu'à l'épuisement nerveux, car on fut obligé de lui entamer les articulations des cuisses avec une doloir pour obtenir l'écartèlement. Le bourreau indigna tout ie monde par son excès de zèle (!). Il fut menacé de prison, et pour le punir de sa trop grande cruauté (les juges qui avaient ordonné le supplice se considéraient évidemment comme de tendres agneaux), au lieu de lui abandonner le prix des chevaux qui avaient servit à l'écartèlement, comme c'était l'usage, on le versa aux pauvres malades de l'Hôtel-Dieu. On remarqua, à propos de l'exécution de Damiens, que ces trop fameux chevaux ne furent montés ni par des bourreaux, ni par des huissiers.Il paraît que bourreaux ou huissiers prêtaient indifféremment leur concours à ces abominables tragédies où l'historien philosophe se surprend à désespérer de l'humanité. Malgré les réclamations de l'avocat défenseur,le corps de ce criminel fut livré aux médecins. La science abuse un peu de ce qu'elle appelle « ses droits ».
Robert DAMIENS.
Damiens devant ses juges.
Exécution de Damien en place de Grève, le 28 mars 1757.
« Un sentiment curieux que Lauvergne a relevé chez les grands et les petits criminels du bagne, mis en face de la mort, c'est la crainte que leur corps serve aux études anatomiques. Le forçat savait que c'était là une destinée fatale réservée à son cadavre, et c'était pour lui un véritable supplice moral. Ce fut la dernière préoccupation du parricide GONNACHON exécuté à Lyon, en 1883. Le criminel entrevoit-il, par le réveil d'un sentiment de honte, son corps étalé nu sur une table d'amphithéâtre, montrant à tous ses difformités, peut-être les indices d'une suprême défaillance? S'imagine-t-il qu'avec le dernier souffle la sensibilité ne disparaît pas tout entière et que les chairs peuvent encore se crisper sous le fer du scalpel ? Instinct mystérieux et insondable, mais qui n'est que l'expression particulière d'un sentiment commun à beaucoup d'hommes, sinon même à la plupart.
Il leur répugne que leur corps soit le jouet des éléments ou des animaux ou que, déchiqueté sous les couteaux des chirurgiens, il n'arrive à la terre qu'en informes débris. Ils ne comprennent pas la mort, la mort complète, sans le repos assuré à leur dépouille. Le code militaire anglais n'a pas trouvé de meilleur moyen, pour prévenir le suicide dans l'armée, que d'ordonner l'envoi du cadavre des suicidés aux amphithéâtres de dissection. Et parmi les membres des Sociétés médicales et anthropologiques elles-mêmes, bien restreint est le nombre des adhérents à la Société dite des autopsies. » CORRE A. Les criminels. Caractères, Paris, Doin éditeur.1889. Suite à la fermeture du site hébergeur, les images contenues dans ce message avaient disparu. Merci à Archange qui les a retrouvées (03/12/2011). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les réactions des condamnés face à la guillotine Dim 21 Aoû 2011 - 13:17 | |
| - ancien a écrit:
- Certains condamnés devaient faire pipi dans leur pantalon
Mon cher ancien, je suis des plus sérieux en affirmant que plus d'un condamné a c..é dans son froc devant la bécane ! Tiens les détails à ta disposition, si nécessaire... Bonne journée. |
| | | CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1849 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Les réactions des condamnés face à la guillotine Mar 23 Aoû 2011 - 13:04 | |
| Je garde toujours en mémoire l'histoire de ce résistant communiste condamné à mort sous l'occupation qui s'était élancé de lui-même sur la planche fatale en disant qu'il faisait une révolution et que dans une révolution il y avait toujours du sang.
Respect.
Je crois me souvenir aussi d'avoir lu (livre de Meyssonnier?) un condamné qui, la tête prise dans la lunette, disait "je suis prêt" à l'exécuteur.
ça calme, non? _________________ Potius mori quam foedari
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les réactions des condamnés face à la guillotine Mar 23 Aoû 2011 - 13:11 | |
| merci, carnifex. Mais nous, comment aurions nous réagi ? C'est toute la question. Lorsque dans l'aube blafarde tu aperçois la veuve avec ses 2 bras maigres dréssés vers le ciel ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les réactions des condamnés face à la guillotine Mar 23 Aoû 2011 - 13:32 | |
| - CARNIFEX a écrit:
- Je garde toujours en mémoire l'histoire de ce résistant communiste condamné à mort sous l'occupation qui s'était élancé de lui-même sur la planche fatale en disant qu'il faisait une révolution et que dans une révolution il y avait toujours du sang.
Respect.
Je crois me souvenir aussi d'avoir lu (livre de Meyssonnier?) un condamné qui, la tête prise dans la lunette, disait "je suis prêt" à l'exécuteur.
ça calme, non? Bien content de te retrouver sur le forum, Monsieur l'Administrateur... En ton absence, la belle Adelayde a géré les affaires avec une poigne digne du célèbre "coup de main" du Grand Anatole Bon, maintenant, on est sérieux : 1) Le résistant communiste en question est Marcel Langer, exécuté à Toulouse le 23/07/1943, équipe Desfourneaux, Obrecht, et les frères Martin.Il avait comparé la révolution à un accouchement, où le sang coule aussi...Voir le "Carnet Noir", page 190.André Bréchet, guillotiné le 28/08/1941 lors de la première "fournée" de la Section Spéciale, avait eu, selon Hervé Villeré dans son livre éponyme, le même comportement...Desfourneaux aurait admis que ses chevilles ne soient pas entravées 2) "Je suis prêt" aurait été dit par C. Maucuer, guillotiné à Marseille pour l'affaire de la Blancarde, selon des sources journalistiques...Ai lu aussi, concernant le même Maucuer, que ses dernières paroles auraient été : "Envoyez !". Pour revenir à M. Langer, il y a une page sur Wikipédia... Bone journée ! |
| | | Benny Monsieur de Paris
Nombre de messages : 532 Age : 53 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Les réactions des condamnés face à la guillotine Mar 23 Aoû 2011 - 13:53 | |
| - CARNIFEX a écrit:
- Je garde toujours en mémoire l'histoire de ce résistant communiste condamné à mort sous l'occupation qui s'était élancé de lui-même sur la planche fatale en disant qu'il faisait une révolution et que dans une révolution il y avait toujours du sang.
- Citation :
- Marcel (Mendel) Langer est né en Pologne le 13 mai 1903, à Szezucin, dans une modeste famille juive. A Tartow, où ses parents s’installent, sa jeunesse est marquée par les persécutions antisémites. Elles poussent son père, qui milite au Bund, parti socialiste juif, à émigrer en Palestine. Il entre au Parti Communiste palestinien. Après avoir été arrêté et emprisonné par les Britanniques, il part pour la France, s’installe à Paris, puis, en 1931, à Toulouse où il travaille comme fraiseur-ajusteur.
Dans la région de Toulouse, il entre en contact avec la colonie polonaise, constituée depuis 1920 par les travailleurs immigrés.
Militant communiste, il va adhérer à une section de la M.O.I., organisation créée au sein de la confédération Générale du Travail (C.G.T.U.) pour regrouper les travailleurs étrangers. En 1936, il s’engage dans les Brigades Internationales qui vont se battre en Espagne au côté de la République. Il combat d’abord dans la brigade polonaise. Il est ensuite, après un passage au Quartier général d’Albacete, affecté à la 35e division de mitrailleurs où il deviendra lieutenant. Il épouse une espagnole, Cécilia Molina, mais la défaite des républicains espagnols le séparera de sa femme et de sa petite fille. Interné au camp d’Argelès (France) puis à Gurs, il s’évade et rejoint Toulouse. Il est embauché aux ateliers de construction mécanique du midi et reprend contact avec ses anciens camarades de la M.O.I., devenue illégale.
Après l’occupation de la zone Sud par l’armée allemande le 11 novembre 1942, la M.O.I. se transforme en mouvement de résistance militaire. Marcel Langer devient le premier dirigeant de la 35e Brigade, formée dans la région de Toulouse et qui doit son nom au souvenir de la 35e division de mitrailleurs des Brigades Internationales à laquelle il a appartenu.
Le 5 février 1943, il est arrêté à la gare Saint-Agne, à Toulouse, porteur d’une valise remplie d’explosifs. Malgré la torture, il ne donnera aucun renseignement à la police sur l’origine et la destination de ces explosifs. Le 21 mars 1943, sur réquisitoire de l’avocat général Lespinasse, Marcel Langer est condamné à mort par la section spéciale de la Cour d’Appel de Toulouse.
Dans un couloir de la prison Saint-Michel de Toulouse, au matin du 23 juillet 1943, on vient réveiller Langer. Celui-ci s'écrie "Vive la France, à bas les Boches, vive le Parti Communiste!", et puis clame "Adieu, camarades !". Un "Vive la France" collectif lui répond. Desfourneaux pratique sur lui la toilette. Langer refuse le secours de la religion. Seul de la sinistre assemblée, il conserve son extraordinaire sang-froid. S'adressant aux adjoints : "Expliquez-moi ce que je dois faire. Je veux mourir seul, debout, en soldat". Obrecht lui indique où se trouve la guillotine, puis, à la demande de Langer, Georges Martin lui libère les mains, et relâche les liens des chevilles. Après un silence, Marcel Langer fait lui-même savoir que le moment est venu, en criant : "Allons-y ! Et soyez fermes. Nous vivons une révolution, et une révolution, c'est comme un accouchement : il y a toujours du sang !" Puis arrivé face à la machine, il regarde les assistants, hurle un ultime "Vive la France", et se lance sur la bascule. Desfourneaux fait jouer la manette. Il est 5 heures 40.
Pour reprendre les propos d'André Obrecht, "qui n'a jamais senti sous ses doigts les muscles de celui qui s'apprête à mourir ne peut savoir quelle surhumaine somme de courage il faut pour se précipiter volontairement, pieds et poings déliés, sous le couperet."
Le 10 octobre 1943, l’avocat général Lespinasse était exécuté et Langer était vengé. La 35e Brigade devint la Brigade Marcel Langer, pour lui rendre hommage et justice. | |
| | | CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1849 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Les réactions des condamnés face à la guillotine Mar 23 Aoû 2011 - 19:14 | |
| - pierrepoint a écrit:
- Bien content de te retrouver sur le forum, Monsieur l'Administrateur...
En ton absence, la belle Adelayde a géré les affaires avec une poigne digne du célèbre "coup de main" du Grand Anatole Oui, j'ai vu ça et lui tire mon chapeau. :respect.gif: D'ailleurs, comme je lui ai indiqué à l'origine, je ne suis co-administrateur que pour la "rassurer", car elle accomplit seule un travail que malheureusement je ne pourrais faire et s'investit beaucoup pour nous. Je l'en remercie vivement car je suis plus un lecteur qu'un animateur, hélas. Oui Pierrepoint et Benny, c'est de Langer que je voulais parler. Il faut sacrément avoir du cran pour avoir une conduite comme la sienne face à la mort. - Amiel a écrit:
- L'héroïsme est un luxe qui n'est pas à la portée des faibles et des gens de petite foi.
Cela s'applique parfaitement à Langer. _________________ Potius mori quam foedari
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