Hommage à
NANCY WAKE, disparue en
2011.
L'Australienne,
Nancy WAKE, a lâché la rampe le 7 août dernier, à l'âge de 98 ans. D'une énergie et d'un courage hors du commun, elle était la femme la plus décorée de le deuxième guerre mondiale. Membre du
SOE (service secret britannique, crée spécialement pour la guerre 40-45 par
Churchill), elle avait participé à la résistance contre l'occupation allemande en France.
Son action de résistante est impressionnante, mais méconnue. Les Allemands ne purent jamais la capturer et l'aurait dénommée la
souris blanche, tant elle demeurait insaisissable. Selon l'AFP, elle aurait demandé que ses cendres soient répandues, au printemps dernier, au dessus de la ville de Montluçon (Allier-03), où elle aurait participé à l'attaque de
l'hôtel de l'Ecu (QG des services allemands), le 27 juillet 1944
(1).
(1) Nancy Wake avait été parachutée dans cette région en avril 1944. Sa présence lors de l'attaque de
l'hôtel de l'Ecu est cependant mis en doute, notamment par le résistant
Henri Prévost qui était sur place.
* Elle avait épousé en premières noces un français,
Henri Fiocca, en 1939, avec lequel elle vécut en France pendant une partie de la guerre. Un rue de Marseille porte le nom de ce premier mari, résistant lui aussi, exécuté par les Allemands en 1943.
Nancy Wake et
Henri Fiocca.
Traduit de l'anglais. Paris, 2001. 187 pages.
Une édition de poche a également été tirée de ce livre,
en 2004 : Félin poche, collection «
RÉSISTANCE, Liberté - Mémoire »
Paris. 232 pages.
Mars 2012.
Également un livre en anglais :
The White Mouse. Sous le nom de
Nancy Forward, nom de son deuxième mari. Australie, 1985.
NANCY WAKE (Wellington, Nouvelle Zélande,
30-07-1912 - Londres,
07-08-2011).