La Veuve au musée Mucem à Marseille

Juin 2013

Ah ah !!!!!!
Ont-ils l'intention de la laisser définitivement exposée ? Si oui, ce n'est pas trop tôt !

C'est bien la machine qui était exposée au musée d'Orsay pour l'exposition *Crime et châtiment*.... Enfin visible, bravo Marseille!

elle n'est pas un peu décalée cette lame ?

C'est vrai que cette lame est bizarre. On dirait une pièce rapportée bricolée juste pour l'occasion.

Je pense que ça vient de la peinture qui descend beaucoup trop bas, au lieu de s'arrêter au niveau du mouton.

De plus, la photo n'est pas prise de face, mais légèrement de côté. Ce qui donne l'impression que la lame est décalée.

Elle est désormais dans l'imaginaire des gens; mais non remplacée.

Je suis contre la peine de mort; mais pour un éloignement provisoire de 40 ans en Guyane des éléments indésirables (du violeur non malade à l'assassin au crime gratuit + les crânes rasés de toutes sortes). Eloignement dans un camp contrôlé par la Croix Rouge.

pilayrou a écrit : "Je suis contre la peine de mort; mais pour un éloignement provisoire de 40 ans en Guyane des éléments indésirables (du violeur non malade à l'assassin au crime gratuit + les crânes rasés de toutes sortes). Eloignement dans un camp contrôlé par la Croix Rouge."

Pourquoi un éloignement en Guyane ? Par référence aux bagnes d’antan ? La Guyane est, depuis 1946, un département français comme l'Ardèche, le Calvados etc.

La lame est en effet décalée. Je pense que la raison est technique !
Si le couperet est suspendu en son centre, alors il penche à gauche du côté de la pointe de la lame. Mais si le mouton dépasse du côté opposé comme c'est le cas ici, et bien l'équilibre est rétabli. Il en résulte une chute libre plus efficace.
C'est mon avis qui reste à être vérifié !

Citation :

C'est mon avis qui reste à être vérifié !

Euhhh, je ne suis pas absolument certain que l'on trouvera des volontaires pour tester sur eux même le bon fonctionnement de la machine....

CARNIFEX a écrit:

C'est vrai que cette lame est bizarre. On dirait une pièce rapportée bricolée juste pour l'occasion.

Je pense que ça vient de la peinture qui descend beaucoup trop bas, au lieu de s'arrêter au niveau du mouton.

Carnifex, Panoramix, frankm, bonsoir !
La réponse est sur le site de notre ami boisdejustice...hélas, elle est en anglais, mais, techniquement indiscutable !!!

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Voici un photomontage de la machine.. A gauche la machine photographiée à Fresne pour le livre de Jean Ker dans les années 70. A droite la machine exposée à Marseille.
Je précise que c'est la même machine, avec les jambes de force percées de trous par André Obrecht.
On voit très bien sur la photo de droite que la lame a été rétrécie.
Cela a-t-il été fait par un exécuteur, mystère !

Si j'ai bien compris sur le site de Boisdejustice, la lame n'a pas été rétréci mais rallongée par Obrecht pour des questions de visuel cosmétique !
Mais je reste persuadé qu'en chute libre le couperet a son centre de gravité centré (pour la version lame décalée).

Bonjour à toute l'équipe !!!
Et si Obrecht n'avait pas eu sous la main une lame de rechange ? D'après Cieutat, Desfourneaux en avait toujours une pour éviter tout incident...A ce moment-là, la "lame d'Orsay" n'est peut-être pas celle de Marseille ...

Oui exact ! Sa lame préférée est rallongée et celle de rechange c'est la normale celle qui est court d'un côté !

Ce serait donc la machine qui a été utilisée pour les dernières exécutions en France...

Peut-on imaginer que le couperet soit factice ? Ou qu'il ait été volontairement mal monté pour éviter tout accident : on peut imaginer que des visiteurs de l'expos ne s'y approche pour jouer avec...

Avis partagé en ce qui concerne l'aspect effrayant de la guillotine, Benjamin, mais pour ma part, je préfère la voir "telle qu'en elle-même", c'est à dire telle qu'elle apparaissait au condamné, plutôt qu'adoucie par un voile.

Je suis d'accord avec vous, Benjamin : la vue du couperet inflige une souffrance supplémentaire inutile au condamné.

Avant modification "Obrecht".  Notez qu'elle a les boulons decales donc appartient a la meme machine.

Pour répondre à Pilayrou, son idée n'est pas mauvaise, mais pas en Guyane : moi, j'opterais pour les îles Kerguelen.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_Kerguelen

Personne à 3500 km à la ronde, une centaine d'habitants - en mission, non pas des insulaires - des températures entre -10 et 20°C. On ne nuirait en rien à la réputation d'un lieu où personne n'a envie de vivre. Rien d'intéressant à faire, l'impossibilité de s'évader réellement. Mais on parle une fois encore de criminels super dangereux, des Fourniret, Bodein, Tissier... Pas des malfrats, braqueurs, dangereux certes, mais qui n'ont rien de psychopathes incurables.

N'oubliez pas une donnée essentielle, c'est que quelque soit le degré de monstruosité de ces criminels, la France a signé des accords internationaux qui lui enjoignent de les nourrir, leur assurer des soins en cas de maladie, etc.
Il me semble que pour des raisons de pure satisfaction "intellectuelle" vous vous lancez dans des dépenses inconsidérées (leur transport, le maintien sur place de personnel qu'il faudra surpayer compte tenu de la pénibilité, de l'isolement, etc)
Surtout que si un scientifique est malade aux Kerguelen, il y aura collaboration internationale pour lui venir en aide (le bateau le plus proche se déroutera, par exemple). Pour un Fourniret, ce sera à nous d'avoir sur place l'infrastructure, le personnel, etc. 
A partir du moment où il ne ressortira plus - et je doute qu'il ressorte - sauf peut être (et encore) à l'article de la mort pour décéder huit jours plus tard, Fourniret est aussi bien mis à l’écart dans sa Centrale qu'au bout du monde.
La définition de la réclusion, c'est la privation de liberté. Cela exclut tout traitement inhumain et/ou dégradant, toute forme de "torture". Nul doute que nous serions condamnés par de nombreux organismes internationaux.

Bon...
Une partie de moi ne peut qu'acquiescer.
Une autre, purement misanthrope, pourrait répliquer pour exprimer son point de vue, mais je préfère garder mes opinions pour moi.