Les énigmes de Niavlys1980

En ce début d'année, Niavlys1980 nous propose cette énigme :

Quelle est la particularité des nommés BIGOT et DUPORT, condamnés à mort par la Cour d'assises de Seine-Maritime en 1832 ?

 

Est-ce que la particularité est attachée aux criminels eux-mêmes ou à leur crime ?
Est-ce que cette particularité est une similitude ?

Ils étaient frères sans le savoir?

Réponse de Niavlys :

La particularité tient au crime commis, et plus précisément au type de crime. L'année de condamnation peut vous mettre sur la voie.

Le type de crime : un régicide ?

Aucun des deux n'est dans le palmarès (pas exécutés ?)

Niavlys : Ils ont été grâciés et leur crime n'est pas un crime de sang (meurtre, empoisonnement, assassinat, ...).

Crime de lèse-majesté ?

Niavlys : Non Adélayde,

Ce que je peux dire, c'est que pour ce genre de crime, certains avaient eu très chaud au Moyen-Age.....

Sorcellerie ?

Emission de fausse monnaie   

Bonne Année à tous   

Nyavlis :

Voyons Michèle....

On ne condamnait plus pour sorcellerie depuis quelque temps   

Coupe-coupe a vu juste   

Seulement, d'autres avant eux avaient été condamnés pour ce genre de crime : alors, quelle peut bien être la particularité de leur condamnation ? Je le répète, l'année peut vous donner la solution.

Exact, Niavlys.    Oups...   

1832, répression de l’insurrection républicaine par Louis-Philippe ?
Pas facile, Niavlys.    

Un rapport avec Claude GUEUX?

Une énigme coriace comme je les aime !  

Il est assez probable qu'il y a un rapport avec les modifications pénales et criminelles de 1832.
Ont-ils été les premiers condamnés à mort à bénéficier de leur non-exéution du fait que des circonstances atténuantes avaient été reconnues par le jury ? Car dans ce cas, ils n'étaient condamnés qu'aux TF à perpétuité. Possible. Possible aussi  qu'ils aient été « chauffeurs ».              En tous cas, c'est une belle énigme.

Hugo a écrit "le dernier jour d'un condamné" en 1829 sans le signer et ce n'est que 3 ans plus tard qu'il le signa de son nom avec une préface nouvelle...

Se serait il "servi" de ces deux condamnés dans sa nouvelle préface pour argumenter ses propos?

Niavlys ayant précisé que les deux condamnés n'avaient pas été exécutés, Tof, il est peu probable qu'ils aient inspiré Hugo pour "le dernier jour d'un condamné" (1).
Ce n'est que mon point de vue.

(1) Dans "le dernier jour d'un condamné", le condamné est exécuté.

Adelayde avait en partie trouvé, car au Moyen Âge le faux-monnayage était considéré comme un crime de lèse-majesté, et les faux monnayeurs étaient exécutés par ébouillantage, et cela jusqu’en 1832, ou la peine est commuée au bagne à perpétuité  

Oui en effet!!!

Mais a t on résolu l'énigme?    

Niavlys 1980 :

mercattore a écrit:
   "Il est assez probable qu'il y a un rapport avec les modifications pénales et criminelles de 1832."


Coupe-Coupe a écrit:
   "Adelayde avait en partie trouvé, car au Moyen Âge le faux-monnayage était considéré comme un crime de lèse-majesté, et les faux monnayeurs étaient exécutés par ébouillantage, et cela jusqu’en 1832, ou la peine est commuée au bagne à perpétuité"  


Merci bien Mercattore et Coup-Coupe : avec ces deux éléments, l'énigme devrait être résolue sous peu    

Niavlys 1980 :

Ben alors, et cette énigme    

J'ai connu plus coriace, quand même !!

Je pensais que Coupe-Coupe l'avait résolue, Niavlys : ce sont les deux premiers faux-monnayeurs condamnés non à la peine de mort mais aux TF à perpétuité ?

Comme Adelayde, je croyais l'énigme résolue, j'avoue ne plus comprendre !  
Cela aurait-il un rapport avec les détentions au Mont-Saint-Michel ?