Bonjour et bienvenue vazivir.
Voici ce qui figure sur BOITQUIN dans le dictionnaire anecdotique des bourreaux:
BOITQUIN:(mort vers 1900) ; probable descendant
d'Henry ; bourreau de Belgique (v1890). «C'était un
petit vieillard, aux favoris blancs, aux allures de
bourgeois endimanché, qu'on voyait apparaître de
temps en temps sur la Grande Place aux jours des
expositions en effigie. Un aide allait planter un pieu
entre deux pavés, quatre gendarmes à cheval se
postaient derrière ce bois de justice, leur brigadier
commandait :
- Sabre haut !
Et, au moment où les lattes étaient tirées du
fourreau, on voyait sortir Monsieur de Bruxelles du
bureau de la permanence de police tenant un papier.
Ce papier, c'était l'arrêt qui condamnait le
contumax. Boutequin (Boitquin) allait accrocher le
document au poteau, puis rentrait à la Permanence.
Une heure après, on le voyait reparaître ; de son
même pas tranquille, il allait décrocher la pancarte,
adressait un merci timide aux gendarmes qui
rengainaient leur espadon et filaient au trot vers leur
caserne, puis il retournait chez lui, à pied, son
parapluie ou sa canne sous le bras, perdu parmi les
passants. Il n'eut jamais à couper une tête».
BOITQUIN Henry:(né à Bruges), fils de Jean
Pierre et de Marie Catherine Vanraye, époux
d'Anne Marie Dellebeke ; bourreau de Bruges, dans
le département de Lys (1799), en succession de son
père. Nommé bourreau de Gand, dans le
département de l'Escaut (1803), il céda sa place de
Bruges à Nicolas Jean
BOITQUIN Jean-Pierre:fils de François Jean,
époux de Marie Catherine Vanraye ; bourreau de
Bruges (v1798), dans le nouveau département de
Lys. Il céda son poste à son fils Henry pour occuper
celui de Mende (1799), assisté de François V Roch
(1799). Jean Pierre II Roch lui succéda peu de
temps après (1801).
Bonnes recherches.