C'est arrivé plus d'une fois.
Souvent, prison et palais de justice étaient voisins. Avant la Grande Guerre, on continuait à exécuter de temps à autre sur des places vastes, ce qui était souvent le cas devant le palais de justice.
La dernière exécution publique sur une place du palais de justice eut lieu en 1938, à Charleville.
Pour l'époque allant de Roch à Deibler, ce fut donc le cas :
En 1887, à Châteauroux, pour Hippolyte Paviot.
En 1891, à Avesnes, pour Jeulin et Demeaux (prison et palais de justice distants d'une vingtaine de mètres).
En 1892, à Montbrison, pour Ravachol.
En 1894, à Laval, pour le père Bruneau.
En 1896, à Ajaccio, pour Bonelli.
En 1910, à Rodez, pour Jean Terry : dans son cas, la prison et le palais de justice, bien que proches, sont séparés par une certaine distance, et la place du Palais est même à l'opposé de la maison d'arrêt.
Ce fut le cas de façon récurrente pour deux villes :
- à Lille de 1894 à 1925.
- à Epinal entre 1890 et je dirais 1922 (maison de justice et palais de justice étant unies dans un seul bâtiment ; après, à compter de 1928, il me semble les exécutions eurent lieu devant la prison départementale de la Loge Blanche).
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"Les humains, pour la plupart, ne se doutent de rien, sans envie ni besoin de savoir, ça leur va comme ça, ils croient avoir de l'emprise sur les choses.
- Mh... pourquoi en avoir fait un secret ? Ils peuvent comprendre, ils sont intelligents...
- Une personne, sûrement, mais en foule, on est cons, on panique comme une horde d'animaux, et tu le sais."
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