1922 - Henri Désiré Landru

2011-12-27 par Adelayde

EXÉCUTION de Désiré LANDRU, le 25-2-1922,, devant la prison Saint-Pierre de Versailles. 6h05 du matin.
Dessin d'après photographie.




2011-12-27 par Adelayde

Photo partielle de l'original d'Exelsior.





2011-12-27 par Adelayde

Landru, au petit matin du 25 février 1922.                                            Dessin (partiel) de Louis  Berings (fusain).






2011-12-27 par Adelayde

Extrait des « Canets d'exécution » d'Anatole Deibler.

2011-12-27 par Adelayde

La prison Saint-Pierre à Versailles.
Devant cette prison eut lieu la dernière exécution publique en France, celle d'Eugène Weidmann, le 16-6-1939.

Pas le 16 juin, le 17 !!!

Ah, M....., j'ai pourtant revu mes notes. Mille excuses.

Écoutez Dédé, j'ai fait confiance à une vieille doc. qui mentionnait le 16.
Elle émananait de la « DOCUMENTATION FRANCAISE». Je ne me suis pas méfier. Il est certain que j'aurai dû recouper avec une source plus spécialisée, ce que j'oublie de faire parfois, comme cette fois.

Champagne pour tout le monde, à mes frais bien sûr.

Et en plus MÉFIÉ avec un R. Deuxieme tournée de Champ'. Aux frais de Dédé, bien entendu.

Merci en tout cas pour ces excellentes images ! :cheers:

la guillotine est bizarre... on dirait qu'il manque l'entretoise et le mouton me paraît un peu petit pour un modèle Berger...

Bonjour Chantal. J'ai trouvé un "truc" qui devrait vous intérésser. Je le prépare et le posterai dans les jours prochains. Un cas un peu unique.

Bonjour Sanson. Possible, vos remarques. Je ne suis pas spécialiste en machinerie mais c'est exact qu'en regardant mieux, je trouve la Veuve un peu "curieuse". Qu'en pensent nos spécialistes "maison" ?

Bonsoir a tous.

J'avais deja vu ce document et j'avais aussi note que quelque chose semblait etrange . Lorsque je le regarde attentivement, voila l'impression que j'en ai: on dirait que l'auteur a pris une photo de la facade de la prison comme "fond" et dessine la foule, les policiers les gendarmes et le groupe condamne/bourreau dessus. Il y a une nette difference de texture entre les detail de l'architecture du batiment, qui a un rendu de photographie, et les personnages, qui eux font nettement dessines. C'est flagrant pour Landru. D'autre part, celui-ci semble etre chausse. J'avais lu quelque part qu'il etait alle a l'echafaud pied nus...En ce qui concerne la veuve, meme remarque. connait-on la provenance de cette image? Il est possible qu'il se soit aide de photos d'epoques pour les personnages, qui font assez reels.

Bonsoir Henri. Il faut que je retrouve la source, mais comme je ne l'ai pas indiquée je pense qu'elle n'était pas mentionnée. Néanmoins je vais faire des recherches.
Autre chose : Sur le site Guillotine, j'ai vu dans un forum un post qui demandait si la photo jointe à ce post n'était pas l'exécution de Landru (effectivement cela y ressmblait beaucoup), mais la vue était prise de Haut (Fenêtre ?) , très éloignée, mais je suis presque certain que c'était Landru.

Dans quel forum ?

D'autre part, pour les chaussures, il me parait étonnant que Landru n'en PORTASSE POINT. . Quelle en aurait été la raison ?

Pour vos autres observations, je les trouve judicieuses.

La guillotine sur cette "photo" est un dessin passablement errone. La lame est trop courte et attachee du mauvais cote du mouton. La poulie est trop proche du chapiteau, la lunette n'est pas ouverte (et pas visible du tout). La planche de la bascule n'est pas bien placee par rapport au panier, la traverse metallique entre les montants est manquante etc.

Les deux personnes militaires au premier plan ressemblent bien a des dessins et cachent les details les plus compliques de la guillotine (jambes de force, paravent, bassine, lunette) peut-etre parce que le dessinateur ne savait pas exactement comment s'y prendre pour les representer?

Il est probable qu'une photo fut impossible a cause du manque de lumiere a 6h10, le 25 Fevrier, ou bien la photo fut trop sombre. Le photographe aurait donc pris une photo de la prison de jour et a ajoute la guillotine et la foule a la main, d'apres ses souvenirs...

Je crois qu'il existe bien un cliché de l'exécution sous cet angle, mais la qualité (trop obscure, nous sommes un matin d'hiver) ne devait pas être suffisante, même pour un journal de 1922. C'est, si je ne me trompe, Excelsior qui publia cette image. Je pense qu'ils ont confié à quelqu'un le soin de rafistoler l'image loupée par du dessin et que l'artiste n'avait une fois de plus qu'une connaissance erronée de la Veuve.
N'est pas membre du forum guillotine (et par conséquent spécialiste de la chose) qui veut !
Par ailleurs, des photos ont bien été prises de la guillotine après l'exécution ce matin-là, j'en ai d'ailleurs mis une dans 'Les grandes affaires criminelles du Val-d'Oise" à titre d'illustration, mais elles ont été prises un peu plus tard, et le soleil est déjà plus haut dans le ciel, ce qui permet d'avoir un meilleur aperçu.

Bonsoir à toutes et à tous !
Ai actuellement sous les yeux le fac-similé du journal " Excelsior ",daté du dimanche 26/02/1922,qui consacre toute sa première page à l'exécution de Landru.Ai trouvé ce document dans le "Guide de l'Ile-de-France Mystérieuse", Editions Claude Tchou,1969.C'est à la page 486.A la une, 4 photos, dont celle qui nous préoccupe, c'est d'ailleurs la plus grande (1/2 page).Le dessin envoyé par notre ami mercattore est extrait de cette grande photo, qui a été effectivement retouchée/redessinée, car trop sombre.En effet, sur les 3 autres photos plus petites,deux sont très noires, en particulier celle où l'on voit le fourgon partir pour le cimetière.Par contre, une est beaucoup plus claire, intitulée "Immédiatement après l'exécution, le couperet vient de tomber".Il s'agit sans doute du démontage de la machine.Rien d'anormal donc à ce qu'il y aie plus de lumière.Le document est malheureusement trop "tramé" pour être scannable...

Bonsoir pierrepoint,

Très intéressante votre info. Je n'ai pas le " Guide de Ile-de- France Mystèrieuse", malheureusement. C'est une lacune.

Photo trop sombre : Cela confirme ce que Sywann à écrit : Le dessinateur a fait un peu du «n'importe quoi» pour la Veuve.

Mercattore, si vous m'accordez une audience via PM, suis prêt à vous montrer le livre en question
Bonne soirée.

Le paricide allait pieds nus à la guillotine , mais pas d'autre condamné à l'époque de Landru, il me semble.

Et encore...Je crois que le cérémonial "spécial parricide"a été aboli durant le XIX° Siècle...En tous cas, l'amputation du poignet droit avait été supprimée vers 1830, à la demande des exécuteurs
Bonne soirée.

Numéro du 1-O2-1968.

Landru fut arrété le 11 avril 1919, chez sa compagne Fernande Segret, 76 rue Rochechouart, à Paris, avec laquelle il vivait.
Elle fut probablement son seul véritable amour, Henri-Désiré lui laissant la vie sauve.
Elle mit fin à ses jours en 1968, à 74ans, se jetant dans les douves du chateau de Flers (Orne).
On trouva, parait-il, une photo de Landru dans la chambre qu'elle occupait dans une maison de retraite.

Après la sortie du film de Claude Chabrol « LANDRU », en 1962, elle intenta un procès à la maison de production de Georges de Beauregard, producteur du film ( Le Crabe Tambour - La 317ème section - Le vampire de Düsseldorf - Le Doulos - etc ), trouvant défavorable et inexact le portrait que l'on faisait d'elle dans ce film. Son rôle était tenu Par Stéphane Audran. Elle gagna son procès.

Dans ce film, moyennement réussi, mais bien joué par Charles DENNER (regretté), la distribution comportait deux stars : Danielle Darrieux et Michèle Morgan (victimes de Landru), la superbe et sensuelle Catherine Rouvel (oubliée) et des curiosités : L'écrivain Raymond Queneau, incarnant Georges Clémenceau et le réalisateur de cinéma Jean-Pierre Melville, incarnant Georges Mandel.

Le Scénario était de la romancière Françoise SAGAN.




2011-12-29 par Adelayde

Henri-Désiré LANDRU, exécuté le 25-2-1922.

A tout prendre, il est préférable de voir ou de revoir le trop méconnu film de Charles CHAPLIN, inspiré de l'affaire Landru : « Monsieur Verdoux », avec Chaplin dans le rôle de l'assassin (1947)


2011-12-29 par Adelayde

Extrait d'une lettre de Landru à l 'avocat général de son procès, Godefroy :

« N'est-ce pas qu'elle vous a bien fait peur, ma petite cuisinière, toute seule dans votre grand prétoire ?

Non pas la peur que certains pourraient croire, mais une autre, tout à votre louange. Vous m'avez reproché d'être dur. L'ai-je été ce jour là ? J'aurais pu demander qu'on montre son foyer , grand, tout au plus, comme une gamelle de poilu, où vous voulez m'avoir fait brûler tant de victimes. Tout le monde aurait souri...

« Je continuai à vous observer, voulant connaître non plus les débats de l'audience, mais ceux , autrement curieux, d'un magistrat sincère aux prises avec sa conscience et ses fonctions, De temps en temps, vous me jetiez un coup d'oeil, car vous sentiez aussi le drame muet qui se jouait entre nous et, je crois connu de vous seul.

« Pourquoi, pendant la lecture du verdict , avez-vous fui mon regard ?

« Vous sentiez le besoin de vous rassurer vous-même. C'était fini. La sentence est tombée. J'étais calme. Vous étiez bouleversé. Il y a donc une conscience qui trouble les juges incertains comme elle doit torturer le coupable ?

Adieu , monsieur. Notre commune histoire se terminera demain sans doute; Je meurs l'âme innocente et tranquille.

Veuillez recevoir, avec mes respects, mes souhaits que la vôtre soit de même.

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Pas mal, non ?





2011-12-27 par Adelayde

LA CUISINIÈRE, achetée par le musée Grévin, en 1923.

____________________________LANDRU___________________________________


Monsieur le Procureur, je regrette de n'avoir à vous offrir que ma tête. Oh !
...Silence ou je fais évacuer la salle !

Landru, Landru, Landru, vilain barbu,
Tu fais peur aux enfants.
Tu séduis les mamans.
Landru, Landru, ton crâne et ton poil dru
Ont fait tomber bien plus d'un prix d'vertu.
C'était, je crois, en mill' neuf cent vingt-trois
Que ton procès eut le succès qu' l'on sait.
Landru, Landru, dommage qu'elles t'aient cru,
Tout's cell's qui, sous ton toit,
Brûlèr'nt pour toi.

Tu leur parlais si bien lorsque tu leur disais :
" Venez ma douce amie, allons vite à Gambais,
J'ai une petite villa, rien que monter descendre. "
Hélas elles montaient et descendaient en cendres.

Landru, Landru, de quel bois te chauffes-tu ?
Ton four fait d'la fumée
Sous la verte ramée.
Landru, Landru, un ramoneur est v'nu.
Il a, dans ta ch'minée, trouvé un nez
Calciné.
Pendant l'verdict, pas un mot, pas un tic.
Énigmatique, tu restas hiératique.

Landru, Landru, en jaquette, en bottines,
Y a un' veuve qui t'a eu :
La Guillotine.

Landru, Landru, on prétend qu'on t'a vu
En bon p'tit grand-père,
Vivant à Buenos-Aires,
La barbe rasée et la moustache frisée.
Plus rien de l'homme d'alors,
C'est ça la mort.
Disons, tout d'suite, qu'en mill' neuf cent vingt-huit,
Ce genre d'histoire était facile à croire.

Landru, Landru, tout passe avec le temps.
A présent, tu n'fais plus peur aux enfants
Mais tu séduis pourtant bien des grand-mamans
Et, d'Plougastel à Tarbes,
Elles rêvent de ta barbe
Et de son poil dru, vieux Landru.

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Paroles et musique :Charles TRENET. 1963.

Re-Re-Bonsoir....
-Quelques photos....
-Henri Desiré se rendant aux assises...
https://servimg.com/view/11395437/167
-Les carnets du "major LANDRU"
https://servimg.com/view/11395437/168
-La cuisinière et divers "instruments tranchants" saisis à GAMBAIS
https://servimg.com/view/11395437/169
-Recherches des indices et traces par les fonctionnaires de la 1º brigade mobile du commissaire DAUTEL... dans le jardin de GAMBAIS.
https://servimg.com/view/11395437/88
-Une admiratrice sur la tombe d'Henri-Désiré....
https://servimg.com/view/11395437/89
--Toutes mes amitiés...
-Bernard.

Merci Bernard