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 Exécutions liégeoises

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smic77230
Monsieur de Paris
smic77230


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MessageSujet: Exécutions liégeoises   Exécutions liégeoises EmptyLun 16 Aoû 2021 - 23:05

Exécutions liégeoises Execut23
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smic77230
Monsieur de Paris
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MessageSujet: Re: Exécutions liégeoises   Exécutions liégeoises EmptyMer 18 Aoû 2021 - 16:57

Quelques précisions concernant les dates de condamnations/exécutions liégeoises figurant au Palmarès  :

- Marie Jeanne Jacob, veuve Reel, cam le16 septembre 1811 et arrêt exécuté le 02 décembre
- Marie Polet, épouse Werotte , cam le 19 juin 1812 et mise à mort le 18 août
- Marie Godefroid, cam le 11 septembre 1812 et exécutée le 05 novembre.
- Marie Thérèse Brambois : exécutée le 15 février 1813
- Jeanne Detrembleur : guillotinée le 7 juin 1819

Elles sont signalées dans la revue "La vie wallonne" (volume 14, 1933). J'avoue ne pas avoir fait les recherches de leurs actes de décès pour m'assurer des dates.
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smic77230
Monsieur de Paris
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MessageSujet: Re: Exécutions liégeoises   Exécutions liégeoises EmptyDim 25 Sep 2022 - 23:21

https://www.ebay.fr/itm/325183911293?hash=item4bb678b57d:g:WYwAAOSwEhleIfBl&amdata=enc%3AAQAHAAAAoGd562%2FGGdmk40IRL0wvRywQQXnGZEapb5i1ebH2QbzJxAMIVtpQAuQTh45DK9iWbBcNvKr1sytpoqR8W%2FJSmI3G9CWSL%2F%2FZSMCvcjPTknQyOEFwUwEUmlecSzQNudhIOJtf%2FixQjFR4VK1eili80w%2BE3Jm1K6OuhNbB%2F1TAbUj7od%2FxwGDUleVV7ZDZshKjY3F5qc4yGz7LVdj3nvURmm4%3D%7Ctkp%3ABk9SR-LUnOjuYA
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guillaumet
Bourreau de village



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MessageSujet: Re: Exécutions liégeoises   Exécutions liégeoises EmptyLun 26 Sep 2022 - 14:43

Bonjour,
Dans le livre « La guillotine et les exécuteurs des arrêts criminels en Belgique. L’exemple des GUILLAUMEZ, Messieurs de Mons et de quelques collègues », j’ai consacré quelques paragraphes à l’exécuteur de Liège.
Mon but étant d’étudier la peine de mort, son application et de retrouver trace des exécuteurs des arrêts criminels en Belgique après l’indépendance, en prenant comme fil conducteur GUILLAUMEZ exécuteur de Mons. La partie relative à Liège et à son exécuteur a été réduite à la portion congrue, voici pourquoi :
Lors de l’indépendance de la Belgique en 1830, l’assemblée nationale mue par de grands principes avait décidé à titre d’essai de suspendre l’exécution de la peine de mort dans le pays afin de voir les effets que cette mesure allait avoir sur la criminalité.
Cependant en 1836, suite à une vague d’agressions dans les provinces flamandes notamment, certains députés sous la pression de leurs électeurs exigèrent le rétablissement des exécutions. D’autres députés plus progressistes étant d’un avis contraire, on décida donc d’un consensus bien belge :
Les exécutions allaient reprendre dans le ressort des Cours d’Appel de Bruxelles et de Gand (soit dans les provinces de Hainaut, Brabant, Flandre occidentale et orientale, et d’Anvers). Elles resteraient suspendues dans le ressort de la Cour d’Appel de Liège (soit dans les provinces de Liège, Luxembourg, Limbourg et Namur). Cette mesure fut donc appliquée pendant tout le règne de Léopold I (jusqu’en 1865 où le nouveau roi Léopold II décida de gracier automatiquement tous les condamnés à mort), à une exception près cependant : le cas de Guillaume DORVILLERS qui à Couvin en 1845, le soir du nouvel an avait occis son père et jeté son cadavre dans la rivière du lieu. C’est vrai qu’il avait un peu exagéré. Ce dernier fut exécuté sur la place d’Armes de Namur le 18 avril de cette année 1845. Bon prince le roi lui avait fait grâce de l’amputation du poing peine encore réservée aux parricides. C’est Jean François BOUTQUIN exécuteur de Bruxelles qui officia avec son instrument, le bourreau de Namur GUERREZ Prosper étant jugé trop vieux (il avait près de 80 ans) et le bourreau de Liège HAMEL François jugé incompétent. En effet, nommé en 1829, il n’avait encore exécuté personne.
Ce dernier put donc jouir tranquillement de ses gages jusqu’à sa mort le 1 mai 1895 à l’âge de 74 ans. Il se contentait, - usant d’un droit que l’on n’avait contesté à ces ancêtres – de préparer et de débiter des onguents miraculeux propres « à guérir toute maladie », faits pour lesquels il fut condamné en 1843 par le tribunal correctionnel de Liège à 55 frs d’amende et aux frais du procès, pour exercice illégal de l’art de guérir. Son rôle consistait uniquement à exposer les condamnés jusqu’à la suppression de cette peine et à afficher les condamnations à mort ou par contumace dans les chefs-lieux de la Cour d’Assises.
(L’épisode relaté par de FROICOURT dans son livre « Le bourreau de Liège » et repris par DELARUE dans son livre « le métier de bourreau » selon laquelle il aurait délégué sa femme afin d’exécuter un condamné à Bruxelles n’est basé que sur une rumeur déformée d’un fait réel).

En 1856, à la mort de BOUTQUIN Jean François, l’exécuteur de Bruxelles, on décida de constituer à l’instar de la France une équipe nationale composée d’un exécuteur en chef et de deux aides. Il restait trois chefs en fonction, BOUTQUIN Jean Baptiste, petit cousin du précédent à Bruges, HANNOFF Guillaume à Gand, et HAMEL François à Liège. Ce dernier, ne doutant de rien posa immédiatement sa candidature auprès du Ministre de la Justice justifiant du fait que si il n’avait jamais exécuté personne il avait vu son père le faire.
Le ministre de la justice la trouvant un peu raide fit de choix de BOUTQUIN Jean Baptiste comme exécuteur national, trouvant HANNOFF trop âgé et HAMEL incompétent. Ce dernier n’eut quand même pas à se plaindre, il ne fut rétrogradé au rang d’aide, aides que BOUTQUIN avait déjà choisis mais devait quand même assister et aider aux exécutions à venir dans la province de Liège, suivre un écolage en quelque sorte. Il gardait cependant son traitement de chef soit 2.318 Frs (15.465 € - 2017).
En ce qui concerne les moulages des huit têtes de guillotinés (PICKWELL et DESCHAMPS, exécutés pour meurtre et vol le 13 mars 1820, GENA et MAGONETTE, les célèbres bandits ardennais le 4 juin 1821, JOWAT, FLORKIN, LONGHAYE et SAROLEA exécutés pour différents vols commis dans l’arrondissement de Verviers, le 8 octobre 1821), j’ai pu en retrouver six et les photographier dans le courant des années 1990 dans une armoire abandonnée au musée d’anatomie rue des Piteurs à Liège. Il faut dire que ce musée était en cours de déménagement vers l’université de Liège et se trouvait dans un fouillis inextricable. Au catalogue systématique 1843-1854 du cabinet d’anatomie, on retrouve la trace de huit moulages et des crânes dont parle de FROIDCOURT mais également d’un neuvième moulage qui correspondrait à la tête de François LAROCH exécuté à Namur le 21 novembre 1825, pour l’assassinat de plusieurs femmes. Il manque donc trois moulages disparus dans la nuit des temps et les différents rangements de ce musée, car les numéros les identifiant correspondent à des inventaires successifs qui ont été perdus. Il est dès lors impossible de mettre un nom sur chaque tête.
Maître Willy VANDEVOIR dans son livre « MAGONETTE et GENA » (publications ardennaises) identifie cependant un exemplaire comme étant la tête d’Henri THEYS dit MAGONETTE. « C’est une face assez vulgaire même un peu bestiale et qui rappelle le faciès brutal des mineurs de Constantin MEUNIER ».
Selon les renseignements reposant dans le livre de de FROICOURT, j’y ai également retrouvé une tête momifiée qui selon toute vraisemblance est celle de RAHIER l’assassin du recteur de Donseel. J’ignore la raison qui poussa les médecins de 1826 à se livrer à une telle pratique macabre. On n’y voit aucune raison scientifique.

J’espère que ces quelques renseignements vous intéresseront.

smic77230, Titange, Zorbec-le-gras et Alecto aiment ce message

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