La Veuve
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
La Veuve

Forum consacré à l'étude historique et culturelle de la guillotine et des sujets connexes
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 À l'opéra avec Umberto Giordano

Aller en bas 
AuteurMessage
Titange
Exécuteur cantonal
Titange


Nombre de messages : 159
Age : 78
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 18/04/2021

À l'opéra avec Umberto Giordano Empty
MessageSujet: À l'opéra avec Umberto Giordano   À l'opéra avec Umberto Giordano EmptySam 4 Déc 2021 - 1:31

N'enlèvent rien à la qualité acceptable de sa musique les petites tricheries qu'Umberto Giordano se permet à propos d'André Chénier dans son opéra éponyme où Aimée de Coigny, renommée plutôt Madeleine de Coigny, au lieu de le snober, en raffole au point d'accepter de mourir avec lui en se substituant à une certaine ldia Legray fictive, qui ne figure pas dans le Dictionnaire de référence de Louis-Marie Prud'homme, le Dictionnaire des individus envoyés à la mort judiciairement pendant la Révolution :

Au fil du temps les mises en scène qui ont été faites de cet Andrea Chénier de Giordano ont eu tendance à s'éloigner du livret de Luigi Illica qui s'efforce de maintenir au-delà des protagonistes à l'avant-plan une balance critique entre la noblesse et le peuple : ainsi chez Mario Landi dans sa version produite par la RAI en 1955 cet équilibre se retrouve encore malgré le jumelage, à l'abbé salonnard du premier acte, d'un sous-abbé pique-assiette d'un comique subtil, mais ensuite tant Giancarlo del Monaco à l'Opéra Bastille que Mario Martone à la Scala ont dérogé à la neutralité d'Illica pour meubler leurs arrière-plans d'une figuration pro ou anti révolutionnaire spécialement perceptible au deuxième acte dans l'espèce de fête de l'Être suprême du «pont Péronnet» qui de l'un à l'autre dégénère d'une scintillante apothéose de Robespierre en une sordide procession de têtes desséchées qu'il brandit à bout de bras en compagnie de Saint-Just et Barère, Collot d'Herbois et David.


À l'opéra avec Umberto Giordano Scree218

                                    Scène finale de l'Andrea Chénier de Mario Martone,
             avec son bourreau masqué primitif sans rapport avec le Charles Sanson de 1794.
Revenir en haut Aller en bas
 
À l'opéra avec Umberto Giordano
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Umberto Piccinelli - Joseph Kistetter -1914-Vesoul
» Meilleurs voeux de bonne année !
» Une énigme du Photographe - Intelligence avec l'ennemi
» Les bourreaux - ouvrages de référence
» Robespierre - 1794

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Veuve :: LES CONDAMNÉS À MORT :: Les carnets de la Révolution (1792-1799)-
Sauter vers: