Henri Sanson le bibliophile

Doué d’une certaine culture, Henri Sanson possède une bibliothèque «nombreuse et choisie» dont James Rousseau, rédacteur de la Gazette des tribunaux, se plaît à souligner en 1832 l’aspect thérapeutique dans Le Livre des Cent-et-Un : «Il possède (...) une bibliothèque nombreuse et choisie, qui n’est pas chez lui un objet de luxe. Ses livres sont toute sa société : par leur secours, il peut, échappant à la gêne et à l’humiliation, s’entretenir avec les hommes qui la composent, leur demander des distractions à ses horribles devoirs, des consolations contre les mépris de son siècle (...), du repos pour ses jours, du sommeil pour ses nuits. Paria de la civilisation, exclu de la société des vivants, il en retrouve une dans la compagnie morte de nos grands hommes; et ceux-là il peut les regarder sans frémir : ils ne sont pas morts de sa main!»




   Les armoiries de la famille Sanson en deux mots,
                     avec leur cloche fêlée.