Joseph-Thomas Recco, Le plus vieux prisonnier de France, 90 ans. Transféré de la prison de Burgo, en Corse, il a rejoint la prison de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône - 13) pour raisons médicales.
Joseph-Thomas Recco, dit Tommy, surnommé
Géronimo, est l’auteur de sept meurtres, dont deux triples, commis en 1979 et 1980.
En 1962, pour un meurtre commis en 1960, sur la personne d’un garde-maritime, son parrain, la cour d’assises de Bastia le condamna à la réclusion criminelle à perpétuité.
. Son défenseur principal était maître Floriot, le célèbre avocat. Il plaida pour l’acquittement, au bénéfice du doute.
Recco avait f ait des aveux puis s’était rétracté
En 1977, sa bonne conduite le fit bénéficier d’une libération conditionnelle.
Les avocats de la partie civile avaient demandé le châtiment suprême, selon la volonté de la famille de la victime.
L’avocat général évoqua l’expertise des médecins psychiatres pour laisser une porte ouverte :
« Je crois, messieurs, que cet homme mérite la mort, mais je crois aussi que si, comme l’affirment les experts, il y a une légère atténuation de responsabilité, vous le direz. »
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En 1983, la cour d’assises du Var, à Draguignan, condamna Recco à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de trois caissières d’un supermarché de Béziers (Hérault), abattues de sang-froid d’une balle dans la nuque en 1979.
Et pour un deuxième triple meurtre, commis un mois après, de sang-froid, à Carqueiranne, sur deux hommes et une fillette de onze ans, témoin de l’altercation de son père avec Recco.
L’expertise psychiatrique mena à la conclusion d’une pleine responsabilité de Recco.
Ses demandes en liberté, une vingtaine, n’ont jamais abouti. Il se dit innocent depuis sa première condamnation. Son avocat a saisi la Cour européenne des droits de l’homme, invoquant une durée anormale de détention (plus de quarante ans). La cour donnera un premier arrêt fin 2025.
Le fils de Tommy Recco n’est pas favorable à la libération de son père, estimant qu’il pourrait en profiter pour se venger ! Mais de qui ?
Guy Maurel, l’époux de Sylvette Maurel, l’une des victimes de la tuerie de Béziers, est favorable à une libération si Recco reconnait sa culpabilité dans la tuerie de Béziers.
En cas de libération, sans reconnaissance de ses crimes, il agirait en conséquence.
Joseph-Thomas Recco. En 1983,l aux assises de Draguignan.
Guy Morel et et son épouse Syvette flinguée à bout portant d’une balle dans la nuque au supermarché de Béziers le 22 décembre 1979 avec deux collègues.
Source : François Jobard / France 3 Occitanie.
Guy Morel «
Pour Noël nous avons eu un cercueil à la maison ».
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