La Veuve
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 1932 - Eugene Boyer

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fouche
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MessageSujet: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptyDim 28 Déc 2008 - 14:36

Hello,
Sorry for wrting in english. Rolling Eyes

I'm very interested in Eugene Boyer's story after I read them in Henri Charriere's "Papillon"

Because I'm working on a scenario based on his story.

Can you mail/write me some details about him. Especially, his later after the "bagne"

Is he repatrieated in 1953, released in 1957 and committed suicide in 1964?

When was he born, where, when he died?

Can you gimme me deatils, pictures etc..

Everything is welcomed.
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MessageSujet: Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptyVen 5 Nov 2010 - 21:38

Un criminel de 27 ans, à qui est refusée la grâce présidentielle la veille par le président Paul Doumer, devant être exécuté, il est sauvé in extrémis (une vingtaine de minutes avant) de la guillotine suite à l’assassinat du chef l’État survenu le jour même où son exécution était prévue : en effet, en France, en matière de grâce, le président pouvait revenir sur sa décision jusqu’à la dernière minute, et manifestement, Boyer n’aurait pu bénéficier de cette possible « ultime clémence ». Il sera finalement grâcié par Albert Lebrun le 13 mai - qui respecta la tradition de gracier les condamnés à mort les premiers temps de la fonction présidentielle - et est envoyé au bagne de Guyane. Il est dénommé André Baillard dans les mémoires de Henri Charriere.

quelques informatios par lui, apres sa liberation en 1957?????
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Nemo
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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptySam 6 Nov 2010 - 15:24

Libéré avec un pécule de 17.286 anciens francs en mars 1957. Devenu aide-maçon.
Meurt fin 1963, début 1964 dans un centre d'hébergement d'Indre-et-Loire. L'aspect de son corps semblant faire penser à une strangulation, la justice ouvre une enquête.
Conclusion : décès suite à une absorption excessive d'alcool.

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fouche
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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptyDim 7 Nov 2010 - 17:02

Un instant rendons hommage à l'imagination et à la ténacité de son avocat, Maître Alexandre, qui trouva l'argument (il fallait y penser ), sut tirer les bonnes sonnettes, et parvint finalement à convaincre le Parquet du bien fondé de sa démarche; celà n'était pas évident, car on ne connaît à vrai dire pas d'exemple de grâce refusée qui est finalement accordée in extremis. Celui là a fait son métier jusqu'au bout, et l'a bien fait .
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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptyLun 8 Nov 2010 - 19:28

fouche a écrit:
Un instant rendons hommage à l'imagination et à la ténacité de son avocat, Maître Alexandre, qui trouva l'argument (il fallait y penser ), sut tirer les bonnes sonnettes, et parvint finalement à convaincre le Parquet du bien fondé de sa démarche; celà n'était pas évident, car on ne connaît à vrai dire pas d'exemple de grâce refusée qui est finalement accordée in extremis. Celui là a fait son métier jusqu'au bout, et l'a bien fait .

Exact. Il fallait le faire.

Chapeau.

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MessageSujet: eugéne boyer   1932 - Eugene Boyer EmptyVen 12 Nov 2010 - 10:21

fouche a écrit:
Un instant rendons hommage à l'imagination et à la ténacité de son avocat, Maître Alexandre, qui trouva l'argument (il fallait y penser ), sut tirer les bonnes sonnettes, et parvint finalement à convaincre le Parquet du bien fondé de sa démarche; celà n'était pas évident, car on ne connaît à vrai dire pas d'exemple de grâce refusée qui est finalement accordée in extremis. Celui là a fait son métier jusqu'au bout, et l'a bien fait .



Selon Marcel Montarron, chroniqueur judiciaire réputé , dans son ouvrage "Tout ce joli monde " , L'avocat d'Eugène Boyer se nommait Maître Henriquet. Alexandre était le prénom du frère d'Eugène Boyer , gracié par le Président Doumer.

Référence : Marcel Montarron Tout ce joli monde page 96 sqq
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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptySam 16 Mar 2019 - 1:08


Nouvelles contradictoires dans les journaux

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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptySam 16 Mar 2019 - 9:06

En voilà un qui est passé bien près du couperet.A ma connaissance c’est un cas unique dans les annales de la Veuve.Il a pu dire merci à Me Henriquet.Belle trouvaille en tout cas.
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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptySam 16 Mar 2019 - 9:09

Le cas Robin en 1948 est assez proche...
A trois ou quatre reprises au XXe siècle, des exécutions ont été "décommandées" moins de vingt-quatre heures avant l'échéance.

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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptySam 16 Mar 2019 - 21:53

Ila du avoir le trouillomètre à zéro , le gars
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MessageSujet: Re: 1932 - Eugene Boyer   1932 - Eugene Boyer EmptyDim 1 Sep 2019 - 19:36

Maurice Coriem, « Comment l’assassinat de M. Paul Doumer sauva la vie d’Eugène Boyer »,
Police Magazine
, n°79, 29 mai 1932, p. 12-13.

Citation :


Quel admirable « interviewé » ! Il a ressuscité devant moi tout le drame. [...] D’abord, il me montre Eugène Boyer, ramené, après la dernière audience, dans la cellule spéciale des condamnés à mort. C’est une pièce haute de quatre mètres, large et aérée. Le condamné a revêtu la bure pénitentiaire. Il a quitté ses vêtements civils. Il ne les reverra plus qu’un matin, à l’aube pâle... C’est une pensée qu’ils ont tous, quand ils abandonnent pour la dernière fois ce dernier souvenir du passé. « Le jour où je les revêtirai... [...] M° Paul Henriquet insiste avec équité sur la correction du personnel de la Santé, sur son égard même qu’il témoigne au condamné appelé à mourir. Pas une attitude, pas un mot qui puisse le rappeler à son sort maudit. Si l’oubli était possible, c’est dans sa prison qu’Eugène Boyer l’eût trouvé. Et pourtant, selon le règlement, le condamné suprême, en attendant son sort, est enchaîné. A ses deux chevilles sont rivés des bracelets de fer que relie une chaîne. Survivance de barbares coutumes dont on ignore trop l’inutile cruauté. Dans sa cellule, Eugène Boyer travaille. Il fabrique des petits bonnets phrygiens en papier qu’une marque alimentaire célèbre distribue à ses clients en matière de réclame amusante. Si les clients savaient... Dans sa cellule, Eugène Boyer reçoit son défenseur qu’un garde, à chaque visite, accompagne. Ce n’est plus le petit parloir du rez-de-chaussée, la libre communication. Le détenu est un condamné. L’avocat n’est plus que le messager de la dernière espérance. [...] Eugène Boyer ne comptait pas sur la clémence présidentielle, M° Henriquet lui avait dit : - Le sort des condamnés à mort ne se règle pas avant six ou sept mois... » Ainsi, par un pieux mensonge, il reculait dans l’avenir le moment fatal. » D’abord, ce fut l’habituel cérémonial, l’obligatoire passage devant le portier qui interroge : « Votre convocation ? » Et avant même que l’avocat l’ait montrée : « Maître Henriquet, n’est-ce pas ? » Un vieux valet chevronné fait traverser au défenseur une enfilade de trois salons. Il arrête le visiteur au dernier : le petit salon vert, de pur style Empire, qui précède le cabinet du chef de l’Etat. Je conçois l’émotion du jeune maître au seuil de cette porte où le plus haut dignitaire de la République l’attend et où il vient tenter de sauver une tête. Il ne cherche pas à la dissimuler. Il faut que ce soit lui qui vous conte cette audience. [...] J’ai observé, continue M° Henriquet, que le Président était en veston. Dans le même temps, rassuré par ce que cet accueil me réservait de bienveillance, j’ai commencé à lui dire les raisons qui pouvaient permettre la grâce d’Eugène Boyer.

1119
Le Président m’écoutait avec une attention certaine. Une fois ou deux, il m’a interrompu pour me demander un éclaircissement sur un détail que semblait contredire le rapport de la commission des grâces. J’ai été surpris de voir quelle connaissance approfondie du dossier avait le Président. M° Henriquet a ce mot : « J’ai mesuré par là quel prix il accordait à la vie humaine... Et il achève la narration de l’entrevue. Je n’ai pas pu demander au Président son intention ou son sentiment. Mais j’ai compris. Il m’a reconduit jusqu’à la porte. Il m’a pris la main. Il l’a tenue serrée longtemps dans la sienne. Et il m’a demandé avec une gentillesse charmante :
)

Des causes comme celles-là ne sont pas d’un grand intérêt pour un défenseur, je crois... J’ai répondu :
)

Le devoir... Le Président tenait toujours ma main. Je sentais la chaleur de sa dextre sur la mienne. Ses yeux bleus avaient ce sourire que la légende lui refusait. Il me parla gentiment de ma profession et de ma jeunesse. On eût dit un grand papa affectueux autant que vénérable. [...] M° Paul Hentriquet ne pouvait pas ajouter aux affres de son client. Il lui tût sa visite au Président. Et il attendit le pire, qu’il avait prévu. De fait, un coup de téléphone, le 5 mai, l’appela au Parquet général. Il y rencontra M. l’avocat général Gourien, délégué du Procureur général, M. l’avocat général Bonacieux, M. l’avocat général Capillairy, qui avait prononcé le réquisitoire facilement convaincant. Avec cette gravité qui s’attache aux choses de la mort, les magistrats lui apprirent que le suprême recours était rejeté. Eugène Boyer serait exécuté. Alexandre, sans doute en raison de ses états de service de guerre, bénéficait de la clémence présidentielle. Le soir, M° Hentriquet reçut un pli officiel. C’était la lettre coutumière par quoi le défenseur apprend la nouvelle et la date du supplice. Formule administrative dont la teneur immuable est exactement celle-ci. Combien d’avocats d’assises l’ont revue déjà, la formule fatale, avec un incoercible frémissement. Parquet général de la Cour d’appel Monsieur, Je m’empresse de vous informer que l’exécution du nommé... condamné le ... par la Cour d’assises de la Seine à la peine de mort, aura lieu le ... à ... (heure légale du lever du soleil) à l’emplacement habituel des exécutions capitales. Veuillez trouver ci-joint le laisser-passer spécial qui vous est destiné. Une voiture du service judiciaire passera vous prendre à votre domicile une heure avant l’heure de l’exécution. Pour le procureur général [suit le récit de la mort de Doumer] Le conseil des ministres, pour le principe, examina le dossier de l’affaire Boyer frères. Le défenseur comprit qu’un espoir officieux lui était ménagé. Le 14 mai, il reçut la lettre officielle de grâce. Elle suivait de huit jours l’avis également officiel de l’exécution. M. Albert Lebrun avait usé, pour la première fois, de son droit constitutionnel. On a dit que l’avis de Mme Doumer, en ce terrible jour de son deuil, avait été exprimé par elle et respectueusement obéi. M
e
Paul Henriquet ignore tout de cette détermination, qui semble bien ne pas être une légende. Alors il se rendit à la Santé pour apporter à son client l’extraordinaire nouvelle. Eugène Boyer, prostré, anéanti, machinalement collait ses cartonnages. Il attendait chaque nuit le réveil fatal. Dans sa

1120
cellule 3, de la 7
ème
division, au premier étage, il n’était plus un homme. C’était une chose inconsciente, une pauvre machine à peine animée. M° Henriquet me le dépeint d’un terme saisissant qui fait lugubrement image.
)

Il était déjà entré dans la mort... De fait, son teint de cire, ses narines pincées, lui composaient ce visage, qu’on voit sur des dalles de morgue.
)

Bonne nouvelle, Boyer !... Vous êtes gracié... Eugène reste muet, un geste suspendu, un chiffon de papier dans une main qui tremblait. Et puis ce fut, toujours selon le mot si juste de son avocat, ce fut « comme si la vie revenait en lui ». Lentement, son teint reprit la coloration normale. La crispation nerveuse des traits s’effaça. Quelques temps, il demeura immobile. C’est alors que M° Henriquet remarqua, sur la table, un livre de messe qu’il n’y avait jamais vu. Il ne dit rien. Mais son client surprit ce regard.
)

Vous comprenez, fit-il avec effort, quand on en est là... Puisqu’il fallait que j’y passe... Il n’en dit pas plus là-dessus. Un autre silence. Puis il soupira profondément :
)

Je reviens de loin... Et aussitôt, il eut deux pensées. Celle de sa mère décédée pendant l’instruction [...] - Vous ne me reverrez plus, Boyer, je n’aurai plus le droit... C’est ma dernière visite...
)

Quoi, ne plus vous voir ? ... Eugène Boyer, subitement, devint très rouge. Puis ce fut une crise de sanglots.
)

Maître... Maître... Voulez-vous me permettre de vous embrasser ?... Ses deux suprêmes pensées, à cette heure où la vie lui était rendue, les mêmes, à coup sûr, qu’il eût eues si elle lui avait été retirée. Sa mère. Son défenseur. Cet homme avait tué. Abominablement. Et pourtant... Ah ! L’âme humaine, quel mystère ! Son dernier mot :
)

Quand vous m’avez annoncé cela, maître, votre joie m’a touché (sic). Dernier mot ? Non. Ce fut celui-ci :
)

Je peux vous le dire à cette heure, n’est-ce pas ? Eh bien ! ce n’est pas moi qui ai tué... C’est peut-être vrai... Surprenante destinée que celle de cet homme. Sous le couperet, il est épargné à cause du crime de Gorguloff. À cause aussi de l’attachement passionné au devoir de ce grand garçon vibrant et pensif. Je salue ce noble idéal de pitié humaine. Et je voudrais croire avec M° Paul Henriquet, avocat au grand cœur, au rachat de celui qui s’en va pour l’éternité vers les terres fiévreuses de l’espérance et de l’oubli
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