Paul Gorguloff assassine Paul Doumer - 1932

Ci-joint coupure exécution Gorguloff à Paris:
http://www.fonjallaz.net/CH/9-nov-1932/Tribune-de-Geneve/TdG-15-sep-32-gorguloff.html

http://aupres-de-mon-arbre.over-blog.com/article-14744776.html

Il est ironique que l'interessé ait habité la rue Custine...

Merci de partager

pictave a écrit:

Il est ironique que l'interessé ait habité la rue Custine...

Bonsoir à tous !
Pictave, je pense que vous faites allusion aux liens entre Custine et la "Sainte Russie", puisque bien que français, le dit Custine fit toute sa carrière littéraire en Russie...Sinon, je ne comprends pas bien, et je comprends que notre ami Foudurail soit perplexe
Pour la petite histoire, mon père, qui est toujours de ce monde, est né rue Custine, une semaine avant que le Grand Anatole ne vienne à Versailles s'occuper de Landru...
Bonne soirée.

Je pense que ce qui est ironique, c'est de penser que Gorguloff ait habité rue Custine, alors qu'Eugène Boyer, qu'il sauva involontairement de la guillotine, avait commis son crime... rue Custine.

Tout à fait vrai, Sylvain, les coïncidences de ce type laissent souvent réveur.... Cela dit, s'agit-il du Custine de la Révolution ou de son petit-fils, l'écrivain ? c'est, probablement, cette dernière proposition qui doit être la bonne.

pictave a écrit:

Tout à fait vrai, Sylvain, les coïncidences de ce type laissent souvent réveur.... Cela dit, s'agit-il du Custine de la Révolution ou de son petit-fils, l'écrivain ? c'est, probablement, cette dernière proposition qui doit être la bonne.

Bonsoir à toutes et à tous !
Pictave, vous avez raison, le "Custine" de la rue est bien l'écrivain Par contre, est-ce le lien entre l'écrivain et la "Sainte Russie" que vous trouvez ironique, ou la localisation du crime de Boyer, qui sauva sa tête grâce à Gorguloff et surtout grâce à son avocat, qui eut un réflexe professionnel peu commun, mais efficace !
A vous lire sur cet intéressant sujet

Ce qui m'a immédiatement interpellé, c'est bien entendu la liaison directe de ces trois noms avec la guillotine : vos propres remarques renforcent encore l'aspect un peu fantastique de cette histoire : je ne connaissait l'écrivain que de nom et le fait qu'il est fait sa carrière en Russie, ainsi que le lieu du crime, rendent tous ces rapprochements assez extraordinaires !
Cordialement

Bonsoir....
-Voici la face (antropo) de Pavel....

https://servimg.com/view/11395437/318

--Amitiés!....
Bernard.

http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=280024137189&ih=018&category=35094&_trksid=p4340.m185&_trkparms=algo%3DSI%26its%3DI%252BC%252BS%252BIA%26itu%3DUCC
%252BCSP%252BUCI%252BSI%26otn%3D8%26ps%3D35

Lien mort

Très politiquement correct ! Feu le Président Doumer ne badinait pas avec la morale. [b]

lil"était franc-maçon [2] et fut impliqué dans l'affaire des fiches.

Le prestige retiré du sacrifice patriotique de ses quatre fils morts pour la France du fait de la Grande Guerre fut un atout essentiel dans l'élévation de Paul Doumer à la présidence de la République. Ils lui avaient inspiré auparavant un ouvrage de morale pour les enfants intitulé Le Livre de mes fils, édité pour la première fois en 1906. Il s'agissait de :

* Marcel Victor Doumer (Laon 1886-au Front 1918) ingénieur, capitaine de cavalerie devenu pilote, mort de ses blessures dans une ambulance après avoir été abattu alors qu'il commandait l'escadrille SPA 88.
* René Léon Doumer (Laon 1887-Bourgogne (Marne) 1917) officier d'active, capitaine de cavalerie passé pilote, as de l'aviation (7 victoires) tué en combat aérien alors qu'il commandait l'escadrille SPA 76.
* André Karl Doumer (Paris 1889-Nancy 1914) lieutenant d'artillerie mort de ses blessures dans un hôpital militaire.
* Armand Doumer (Auxerre-1889-Paris 1922) médecin aide-major mort des suites de son intoxication par les gaz de combat.

Extrait du texte qui lui est consacré dans Wikipedia, outil indispensable mais à manier avec précaution, la providence des collégiens et étudiants pressés

http://bibliophilierusse.blogspirit.com/archive/2007/04/11/paul-gorgouloff-assasin-du-pr%C3%A9sident-doumer.html

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9036045k.r=+Gorguloff+.langFR
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90360979.r=+Gorguloff+.langFR

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90360994.r=+Gorguloff+.langFR
http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&q=+Gorguloff+&lang=FR&n=15&p=1&pageNumber=8

OH !... Très très bons documents, Piotr. CONGRATULATIONS.

http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/tag/gorguloff

Troisième lien de Piotr, page 1, du 14 avril.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90360994.r=+Gorguloff+.langFR



La légende de ce cliché indiquée sur Gallica « L'exécution de Gorguloff : le fourgon transportant le corps à Ivry, place d'Italie » est inexacte. En effet, la vue représente la Porte d'Italie, à la limite du XIIIème arrondissement de Paris et de la commune de Bicêtre. Les premiers immeubles à gauche et à droite du cliché ont existé jusqu'aux années 70/80, date des grandes rénovations urbaines de ce quartier du XIIIème Maison-Blanche, depuis, d'autres ont été bâtis à leur place. Le cortège quitte Paris et va s'engager sur la commune du Kremlin-Bicêtre, par l'avenue de Fontainebleau qu'il va suivre sur quelques centaines de mètres, puis tourner à gauche et s'engager dans l'avenue du repos qui va le conduire au cimetière d'Ivry parisien.




Barrière de Bicêtre/Porte d'Italie. Vue en direction du 13ème arrondissement de Paris. On aperçoit, à l'extrême gauche, un début des fortifications de Louis-Philippe qui seront abattues après 1920..
Sur cette carte postale on reconnait la configuration du cliché de Gallica, notamment par le plus haut immeuble de l'entrée de l'avenue d'Italie. Voir ci-dessous :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k577692b.r=maucuer.langEN



dommage, mais la foncion zoom est etainte, Est-ce pour toujour?

Cher Piotr,

Pour activer la fonction zoom, clic sur la petite loupe verte

qui se trouve à l’extrême gauche du bandeau



Bonne nuit.

L'arrestation de Gorguloff




Maîtrisé par les forces de police, roué de coups par la foule du Salon des écrivains combattants, Gorguloff est embarqué au commissariat de police du VIII^ème arrondissement de Paris.

L’Illustration hors-série, mai 1932




[b]