Sujet: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Dim 2 Mar 2008 - 1:52
Macé, exécuteur de l'île Nou (Nouvelle-Calédonie).
Par mercattore - 23-09-2012
Dernière édition par mercattore le Mer 14 Avr 2010 - 14:33, édité 9 fois
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Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Mer 29 Juil 2009 - 17:58
Charles, Jean-Louis MACÉ , dit Monsieur de Nou.
Il avait été condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1871, pour le meurtre de sa femme. Très bien noté par l'administration, sa peine fut réduite à vingt ans de travaux forcés, deux ans seulement après sa condamnation. Il commença sa fonction de bourreau en 1877, succédant à Petit (suicidé) et à Ambarreck (assassiné), jusqu'en 1904, année où il fut réhabilité judiciairement. Malgré une libération en 1890, il avait continué sa charge d'«exécuteur des hautes-oeuvres», devenu le bourreau le plus sinistre et le plus terrible de l'histoire du bagne calédonnien. Il est crédité de 73 exécutions avec «sa fille». De son propre aveu, il avait accepté de devenir bourreau pour pouvoir satisfaire ses instincts de tueur, sans danger pour sa personne, sans démêlés avec la justice.
Source : D'après le Centre des archives d'Outre-mer "Terres de bagne", Aix-en-Provence.
Dernière édition par mercattore le Ven 16 Avr 2010 - 0:26, édité 3 fois
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Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Ven 29 Jan 2010 - 13:16
Par Archange 25/11/2011
Le Révérend père David qui accompagnait monsieur de Nou pour assister les condamnés à mort.
Dernière édition par mercattore le Jeu 22 Avr 2010 - 12:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Sam 30 Jan 2010 - 18:27
Commentaires sur monsieur de Nou.
« Sa peau, ou plutôt son parchemin, est d'un rouge de sang, caillé sur places, — telles des taches sèches sur d'autres qui ont séché. Ses yeux, souvent rendues vagues par ses habitudes d'ivrognerie, lancent quand il a toute sa raison des couleurs de l'éclair de l'acier de sa guillotine. Un nez terrible, un nez de polichinelle assassin maniant le couteau et bon le bâton, dessine un énorme crochet sur sa face cuite. Il ne lui manque que la cagoule rouge pour représenter, dans un mélodrame du moyen-âge, sans avoir besoin de se grimer, le coupe-teste idéal.
De son propre aveu, il s'est improvisé bourreau pour pouvoir satisfaire ses instincts de tuerie, sans danger pour sa personne, sans nouveaux démêlés avec la justice. C'est un artiste amoureux de son art. Il en parle avec des expressions tendres qui mettent comme des lumières bleues dans les ténèbres de l'argot. Il éprouve, déclare-t-il, « un plaisir de prince » à « trancher des cabèches ». Du reste, Macé a de qui tenir dans sa famille, et l'on va voir que celle-ci ne s'est point mésalliée. Mlle Macé, sa soeur, condamnée pour meurtre aux travaux forcés, se maria en Nouvelle-Calédonie avec un régénéré concessionnaire qui, à l'occasion d'un coup de canif dans le contrat, débarrassa l'épouse infidèle, du doigt porteur de l'alliance, ensuite de la tête.
Dans le cottage isolé qu'il occupe au milieu des champs de l'île Nou, Macé cultive la concession qu'on lui a octroyé et se déclare heureux ; mais il y a des jours où il ne se tient pas de joie : ce sont ceux qui précèdent une exécution capitale. Lorsque la chose traîne en longueur , il va quotidiennement s'informer si c'est pour le lendemain. A la chute de M. Grévy, il eut un soupir de soulagement — « J'espère, dit-il au commandant, que le nouveau Président de la République ne va pas imiter ce père-la-grâce ! » Depuis cette époque, le chef de l'état, pour éviter d'interminables lenteurs, s'est dessaisi du droit de grâce vis-à-vis des condamnés à mort dans les deux bagnes d'outre-mer. C'est le gouverneur qui l'exerce, (1) assisté du Conseil privé de la colonie. Les choses vont ainsi plus vite, et les exécutions sont un peu plus fréquentes. Pas assez fréquentes, cependant, aux yeux de Macé, qui touche dix francs, deux bouteilles de vin et une boîte de sardines pour chaque vacation.
M. de Nou, quand il opère, est en redingote noire. Je vais le voir dans sa propriété. Là, il porte un simple costume de toile bise, fort ressemblant à celui qu'il portait quand il purgeait sa peine. — « J'ai soixante-six ans, me dit-il. Voyez, j'ai perdu l'index de la main droite dans le dernier cyclone. Il me fut coupé net par un morceau de tôle enlevé d'un toit. La main droite, c'était la bonne… J'ai eu peur. Néanmoins, elle reste sûre, et je vous jure qu'elle ne tremble pas. On parle de M. Deibler, on dit qu'il lui arrive de gâcher de l'ouvrage : à moi, jamais ! Quand il voudra, je ferai un match avec lui. Du reste, ma machine fonctionne divinement. »
(1)] La période du droit de grâce accordé au gouverneur n'a pu être que provisoire. On peut lire plusieurs cas, au XXème siècle, où l'on attend la décision de Paris. Michel Pierre mentionne aussi ce droit accordé au gouverneur (par décret de 1891) de gracier un condamné, mais écrit plus loin que le navire le « Biskra », venant de France, ne siffle pas à son arrivée en Guyane, pour ne pas signaler sa présence, car l'ex-bourreau Hespel doit être exécuté et le navire apporte la décision de Paris. Il se peut aussi que ce décret comportait des restrictions du droit de grâce pour le gouverneur (pour certains cas, par exemple), mais il faudrait lire le texte, que je n'ai pas trouvé.
Dernière édition par mercattore le Mer 13 Avr 2011 - 13:06, édité 2 fois
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Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Jeu 11 Fév 2010 - 12:39
Relation de Paul-Marie Armand de Beuverand de la Loyère, qui fut inspecteur des colonies à partir de 1895, puis gouverneur des colonies à partir de 1902, à propos des exécutions capitales en Nouvelle-Calédonie. (concerne la période où il séjournait dans cette île dans le cadre de sa fonction, à la toute fin du XIXème siècle).
« Autrefois, on attendait, pour dresser l'échafaud, que les bureaux de la rue Royale, d'abord, la chancellerie de la place Vendôme ensuite, eussent examiné l'affaire ; enfin que le président de la République eût statué. Les formalités étaient longues, et il s'écoulait parfois quinze mois — quinze siècles pour celui qui se demandait chaque soir : « est-ce pour demain ? » — entre le prononcé du jugement et l'admission ou le rejet du recours en grâce. On a simplifié les choses, pensant avec raison que, s'il est malséant de forcer les gens à faire antichambre chez Pluton, il est non moins fâcheux que le châtiment suprême ne suive pas de près le forfait, et perde ainsi beaucoup de sa portée morale.
C'est pourquoi le chef de l'État a récemment (1)) délégué au gouverneur son pouvoir d'accorder la vie ou de permettre la mort. Toutefois, il a voulu que l'exercice de ce droit régalien fût subordonné à certaines conditions.
Quand un arrêt de mort est prononcé, le conseil privé (2) se réunit et vote sur la question de savoir s'il y a lieu, ou non, de surseoir à l'exécution de la sentence. Que deux membres opinent dans le sens de l'affirmative et le gouverneur ne peut passer outre. Dans le cas d'un vote défavorable au condamné, la liberté de décision du gouverneur reste entière : toutefois, en pratique, c'est réellement le conseil qui décide.
(1) Décret de 1891. ERRATA: Il faut lire :Dépêche ministérielle du 19-10-1889, et non pas décret de 1891.
(2) Il reste à déterminer la composition du conseil privé.
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Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Jeu 29 Avr 2010 - 19:06
En s'intéressant à la vie des bagnes d'outre-mer on s'aperçoit que les circulaires, dépêches et décrets successifs, ont fait que, selon l'époque, soit le Gouverneur, soit le Président de la République, soit le Conseil privé du Gouverneur, ont été les acteurs décisifs (ou en partie décisifs) permettant, soit la survie d'un homme, soit la fin de son existence. S'expliquent alors, par exemple, la longue attente d'un condamné, dont le sort se décidait à Paris, et celle, brève, d'un autre condamné, dont le sort se décidait sur place.
NOUVELLE-CALÉDONIE :
DÉBUT DU BAGNE
C'est un Conseil de guerre qui jugeait les crimes de sang commis par les condamnés aux travaux forcés en cours de peine. Les condamnés à la peine capitale étaient exécutés par fusillade (peloton de gardes-chiourmes, et non de militaires). Avec l'arrivée d'une guillotine, le 21 avril 1867, les fusillades devaient cesser mais, personne ne sachant la faire fonctionner, elles furent maintenues quelque temps encore (exécutions de René Chevrel, le 23 avril 1867 et de Pierre Salmé, le 8 juin 1867). (1) ________________________________________________________________________________________________________________________________
— NAPOLÉON III (second empire). Par le décret suivant,il devint obligatoire que le verdict de la peine capitale fusse soumis à l'examen du Gouverneur. Ce dernier pouvait donc décider de laisser la justice suivre son cours ou bien de transmettre une demande de clémence au Chef de l'État.
Décret du 22-11-1866 — Il précise que « tout jugement portant condamnation à la peine de mort ne pourra être exécuté sans l'autorisation formelle et écrite du Gouverneur.»
— Présidence de MAC-MAHON (IIIème République). Par le ]décret organique suivant, il devient possible que la suite à donner à un jugement portant condamnation à la peine de mort dépende du Chef de l'État.
Décret organique du 12-12-1874. Il stipule que « dans le cas d'une condamnation à la peine de mort, le sursis est de droit lorsque dans la consultation du Conseil privé deux voix au moins se seront prononcées pour que l'appel à la clémence du chef de l'État suive son cours . »
— Présidence de JULES GRÉVY. Par la circulaire suivante, SEUL le Chef de l'État décide de la suite à donner à une condamnation à la peine de capitale :
Circulaire ministérielle du 1-04-1880. Elle ordonne de surseoir à l'exécution de toute condamnation à la peine de mort prononcée par un conseil de guerre et de transmettre immédiatement à Paris le dossier complet de la procédure. Il devra être accompagnée de l'avis du Conseil privé sur « les circonstances qui pourraient conduire, soit à laisser la justice suivre son cours, soit à appeler la clémence du Chef de l'État. » Pour de nombreux dossiers expédiés à Paris, accompagnés de l'avis du conseil privé exprimant que la justice suive son cours, la clémence présidentielle fut très largement accordée.
— Présidence de SADI CARNOT
- Décret du 04-11-1889. Portant la création d'un Tribunal maritime spécial. Il sera notamment compétent pour juger des crimes de sang commis par les condamnés aux travaux forcés en cours de peine. Ces crimes ne seront donc plus jugés par les Conseils de guerre.
Par la dépêche suivante, il devient possible que le Chef de l'État ne soit plus le seul décisionnaire pour accorder la clémence ou laisser la justice suivre son cours, le Gouverneur retrouvant « l'exercice des pouvoirs qui lui appartenait en matière d'exécution capitale. »
- Dépêche ministérielle du 19-10-1889. Elle informe qu'une décision présidentielle abroge la circulaire ministérielle du 1-01-1880 et donne instruction de saisir le Conseil privé dans tous les cas d'une condamnation à la peine de mort. En ce cas, si en conseil deux voix au moins se prononcent contre l'exécution immédiate, le Gouverneur devra surseoir obligatoirement à cette exécution. « Dans le cas contraire », précise la décision, le Gouverneur pourra sous sa responsabilité, laisser libre cours à la justice. »
* La dernière exécution d'un forçat transporté fut celle d'Étienne Normand, le 13 juin 1902, à l'île Nou, par le bourreau Macé.
1) José-Louis [b] BARBANÇON « L'Archipel des forçats - Histoire du bagne de la Nouvelle-Calédonie (1863-1931) ». Presses Universitaires du Septentrion, 2003. Préface de Michelle Perrot.
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Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Ven 18 Jan 2013 - 17:18
Le journaliste acques Dhur (Felix Le Heno), a fait publier en 1925 le récit d'un séjour qu'il avait effectué bien avant la guerre de 14-18, en Nouvelle-Calédonie, et ayant pour sujet le monde du bagne. Au cours de son séjour il rencontra l'exécuteur Macé (mort en 1905) :
MONSIEUR DE NOU.
« C'est en sortant de ce déjeuner que, visitant l'île, on me présenta au bourreau du bagne, — Monsieur de Nou. C'était un vieux forçat libéré, du nom de Macé. Un poivrot, sorte de brute à la lèvre baveuse et aux yeux éteints, les cheveux et la barbe sale, en désordre, et à qui un effroyable nez, un pif vineux et bourgeonnant, faisait une trogne bouffie de polichinelle de cauchemar, aux enluminures de sang. Il habitait une proprette petite maison, entourée de champs qu'il cultivait, vivotant du maigre revenu de ces terres qui lui avaient été octroyées en matière de salaire.
Naturellement, c'était lui-même qui avait sollicité le poste de bourreau lorsqu'il était devenu vacant. Échoué au bagne pour assassinats, il trouvait dans l'exercice de son nouveau métier la satisfaction de ses sanguinaires instincts de tuerie. — Ah ! cette joie de couper les caboches], ricanait-il, et une flamme mauvaise allumait son regard. Celui-là, certes, avait la vocation. On sentait en lui la férocité d'un tigre. Et il pouvait s'en donner à cœur joie de faire couler le sang, sans avoir à redouter, désormais, les foudres de la justice. Il tuait maintenant avec la loi pour lui. — Comme ça…on peut « travailler » tranquille…faire de la belle ouvrage… Et il riait, la lèvre relevé d'un pli féroce et gai.
Un tic étrange, pourtant, faisait que, quand il marchait, tous les trois pas, brusquement, il tournait la tête et regardait, anxieux, derrière lui, comme s'il craignait un coup de couteau. C'est que les bagnards ne l'avaient pas précisément « à la bonne », comme il disait lui-même. Mais il était sur l'œil, et d'attaque !… — Les salauds… ils peuvent venir ! les défiait-il, d'un accent qui donnait comme une morsure aux mots.
Mais alors, là-bas au bagne, comme en France à vrai dire, on ne guillotinait plus. Et si le bourreau existait toujours, c'était un peu à l'état de figurant. Aussi Macé se plaignait que la clémence présidentielle l'empêchât de « s'occuper » et en même temps les 10 francs qu'il touchait par exécution, avec deux bouteilles de vin et une boîte de sardines.
Et puis, il y avait les bénéficiaires accessoires, tel que le « pâté du diable » que demandait toujours le condamné et qu'il finissait, lui, le bourreau fin gourmets… — C'est la « mouise », gémissait-il. Et comme je le regardais, tout crasseux, dépenaillé, dans son vieux costume à vieux carreaux, passé de couleur, souillé, troué par places, il a deviné ma pensée. — Oh! non… monsieur… non… quand je « travaille » c'est pas avec ça... avec ces sales frusques…
En deux enjambées rapides, Macé est allé à une armoire qu'il ouvre toute large. Et le voici, une redingote, un gilet, un pantalon noir, en mains… Précautionneusement, il les déploie devant moi. Puis : — Regardez… Deibler n'a pas mieux ! s'enorgueillit-il… Sa seule distraction était de monter et de démonter sa guillotine que, sans se lasser, il astiquait, il fourbissait, et qu'il voulait coquette et belle, comme une femme aimée...
Son plus grand bonheur était naguère, lorsqu'il exécutait un condamné, d'avoir autour de lui des personnages de marque. Aujourd'hui, il en était réduit pour faire admirer sa maitrise à dresser ses bois de justice et à guillotiner… « une botte de paille »; Il y avait quelque temps, à un archiduc autrichien, il avait donné cette représentation. Et comme ce haut personnage le complimentait, modeste, il avait avoué : — Non, ce n'est plus ça… je me rouille, Altesse.
__________________________
Extrait de : Visions de bagne, par Jacques Dhur. J. Ferenczi et fils, éditeurs, 1925, Paris. 287 pages. Il a également publié en 1925 un ouvrage sur les bagnes militaires (Biribi) où il fut le premier à dénoncer les traitements sadiques de la hiérarchie militaire.
Librairie populaire, 1925, Paris. 96 pages (illustré). Consultable sur Gallica.
Paris. Jacques Dhur dépose comme témoin au procès (pour espionnage) de Charles Humbert et ses trois co-accusés (mars 1919). Source du document : gallica.bnf.fr
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° °
« Le nommé Macé, ancien « correcteur » (forçat chargé autrefois de donner la schlague), fut gratifié de dix-huit coups de tranchet dont le moindre eût tué un honnête homme, mais qui n’eurent sans doute, par esprit d’antithèse, d’autre conséquence que d’ajouter à la férocité de sa physionomie l’appoint de quelques cicatrices. Jamais on ne put tirer de lui la désignation de ses agresseurs ; cependant, comme il est de nature rancunière, il parvint à concilier sa fidélité à la foi jurée avec son légitime désir de vengeance ; il est aujourd’hui le bourreau. On comprend combien, dans ces conditions, la police a de peine à recruter ce qu’elle nomme des « indicateurs » et que les condamnés appellent en leur argot des « moutons. »
Extrait de : Au bagne - Le régime des forçats en Nouvelle-Calédonie, par Paul Mimande. Revue des Deux Mondes, tome 117, 15 mai 1893. [Paul Mimande (vicomte Paul Marie Armand de Beuverand de la Loyère). Ancien directeur de l'Administration pénitentiaire en Nouvelle-Calédonie où il séjourna cinq ans]
Invité Invité
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Sam 19 Jan 2013 - 22:18
L'exécuteur Macé est un peu caché sur le document de Lemouël que Benny avait posté.
piotr Charles-Henri Sanson
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Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Sam 19 Jan 2013 - 22:49
Invité Invité
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Dim 20 Jan 2013 - 13:30
Oui, Piotr, c'est la partie d'une photo représentant Macé, assis sur une chaise, à Nou.. J'en avais posté un exemplaire ici mais elle a disparu à cause de l'hébergeur photomaniak. Je l'ai chez moi, mais je ne peux pas la scanner pour le moment. On pourrait la dater des années 80.
Boisdejustice Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1459 Age : 67 Localisation : USA Emploi : Ingenieur Date d'inscription : 29/01/2006
Sujet: Acte de deces de Mace Sam 16 Fév 2013 - 18:41
L'acte de deces de Mace en 1905 - Document decouvert par Sylvain Michot - Il n'a demande de le placer sur le forum.
Invité Invité
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Sam 16 Fév 2013 - 19:32
Merci, Boisdejustice ! et retransmettez SVP nos remerciements au découvreur de ce document peu ordinaire ! Bonne soirée
Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Sam 16 Fév 2013 - 20:48
Merci pour ce document exceptionnel, Boisdejustice !!
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"L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt
(Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 )
Boisdejustice Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1459 Age : 67 Localisation : USA Emploi : Ingenieur Date d'inscription : 29/01/2006
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Sam 16 Fév 2013 - 20:54
Il faut remercier Sylvain, pas moi.
Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Sam 16 Fév 2013 - 21:45
Fascinée par l'image, j'avais zappé le texte, Boisdejustice. Merci à Sylvain Michot !
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(Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 )
Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
Sujet: Le visage de Macé Dim 15 Déc 2013 - 21:25
Le visage de Macé
Deux très belles découvertes de Navlys1980 !
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(Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 )
Dernière édition par Adelayde le Dim 22 Déc 2013 - 16:10, édité 1 fois
Gaëtane Monsieur de Paris
Nombre de messages : 916 Age : 69 Localisation : Vosges Date d'inscription : 04/08/2010
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Lun 16 Déc 2013 - 17:16
Le pénitencier de l'Ile Nou représenté par ces CPA provenant du site Delcampe.net
Vue générale du pénitencier
Intérieur du pénitencier
Vue des cellules
Intérieur de la maison de détention
Cases des condamnés
Cinq condamnés à mort
Gaëtane Monsieur de Paris
Nombre de messages : 916 Age : 69 Localisation : Vosges Date d'inscription : 04/08/2010
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Lun 16 Déc 2013 - 17:22
Macé bourreau du bagne de l'Ile Nou (CPA Delcampe.net)
piotr Charles-Henri Sanson
Nombre de messages : 2989 Localisation : Poland Emploi : MD-but I'm not working in prison ;-) Date d'inscription : 07/02/2006
Sujet: MACE & DEIBLER Mar 3 Mar 2015 - 21:00
mercattore Monsieur de Paris
Nombre de messages : 553 Age : 83 Localisation : Paris Emploi : Retraité de l'édition du livre Date d'inscription : 13/03/2019
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Mer 6 Juil 2022 - 18:39
Sa majesté, l’exécuteur des Hautes-oeuvres Charles Jean Louis Macé, photographié par Théotime Bray. Non daté. - Charles Macé : né le 26 juin 1833, à Dunkerque (Nord - 59). Taille 1m71, Yeux bleus. Lit et écrit imparfaitement. - Condamné, le 6 mai 1871, par le Cour d’assises du nord (siégeant à Douai), aux travaux forcés à perpétuité, pour homicide volontaire sur son épouse. - Arrivé au bagne métropolitain le 9 juin 1871. -1872 (note de l’administration). S’est courageusement lancé à la poursuite de M. Risso qui venait de commettre une tentative d’assassinat, l’a arrêté et a failli être blessé. 9 décembre 1872. Admis aux éprouvés. - Condamné à vingt ans de travaux forcés, avec résidence perpétuelle, le 28 septembre 1873. - Détaché de la chaîne le 30 septembre 1873. - Départ pour la Nouvelle- Calédonie, le 1er octobre1873, sur le Le Var. - Arrivé en Nouvelle-Calédonie en janvier 1874. - Réhabilité le 21 novembre 1904. - Décédé le 21 novembre 1904. - Matricule 23041.
[
Théotime Adolphe Bray (1859-1936).
Sous-officier, surveillant militaire, affecté en Nouvelle-Calédonie en 1886. Photographe officiel du bagne (selon son petit-fils) où il réalisa de nombreux clichés . Affecté en Guyane de 1901 à 1903. 1904. Mise à la retraite. Revient en Nouvelle-Calédonie où il exerce diverses activités. Décédé le 21 mai 1936, à Moindou (Nouvelle-Calédonie).
smic77230 Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1444 Age : 44 Date d'inscription : 04/12/2019
Sujet: Re: Macé - l'exécuteur de l'île Nou et sa Veuve Mer 6 Juil 2022 - 18:54