Sujet: Re: Maurice Pilorge - 1939 Sam 25 Oct 2008 - 19:50
J'ai dédié ce poème à la mémoire de mon ami Maurice Pilorge dont le corps et le visage radieux hantent mes nuits sans sommeil. En esprit je revis avec lui les quarante derniers jours qu'il passa, les chaînes aux pieds et parfois aux poignets, dans la cellule des condamnés à mort de la prison de Saint-Brieuc. Les journaux manquent d'à-propos. Ils conçurent d'imbéciles articles pour illustrer sa mort qui coïncidait avec l'entrée en fonction du bourreau Desfourneaux. Commentant l'attitude de Maurice devant la mort, le journal L'Œuvre dit : « Que cet enfant eût été digne d'un autre destin. »
Bref, on le ravala. Pour moi, qui l'ai connu et qui l'ai aimé, je veux ici, le plus doucement possible, tendrement, affirmer qu'il fut digne, par la double et unique splendeur de son âme et de son corps, d'avoir le bénéfice d'une telle mort. Chaque matin quand j'allais, grâce à la complicité d'un gardien ensorcelé par sa beauté, sa jeunesse et son agonie d'Apollon, de ma cellule à la sienne, pour lui porter quelques cigarettes, levé tôt il fredonnait et me saluait ainsi, en souriant : “ Salut, Jeannot-du-Matin ! ”
Jean Genet. _________________
Le livre de François Sentein, indiqué par Bill, est excellent (mais écrit dans un style que certains pourront trouver parfois rébarbatif) où l'auteur démontre irréfutablement que Jean Genet n'a jamais rencontré Maurice Pilorge. Par contre, il lui a bien inspiré son célèbre texte du Condamné à mort, dont une partie à été mise en musique, avec un très grand talent par Hélène Martin (grand prix Charles Cros pour cette musique).
François SENTEIN a mené une investigation très importante pour ce livre où il pousse même le détail jusqu'à indiquer que Pilorge a habité un immeuble mitoyen à celui d'Anatole Deibler.
Donc : Genet n'a jamais rencontré Pilorge, et pourtant il aurait peut être pu, car ils ont été placés tous les deux à la colonie pénitentiaire de Mettray. Pilorge n'a jamais recontré Deibler, et pourtant il aurait pu le faire aux premières lueurs de l'aube si Anatole...
Il est extraordinaire que le livre de François Sentein soit passé presque inaperçu et que pratiquement toutes les sources citant Genet/Pilorge et le texte du Condamné à mort ne mentionnent jamais « l'affabulation » de Genet, qui peut se comprendre, dans sa création artistique, par son désir charnel et son amour violent et inassouvi pour Pilorge, mais ne pas rectifier cette absence de rencontre est un manquement à la vérité.
Beaucoup d'autres reflexions et détails seraient à dire sur ce livre mais je n'ai pas les notes avec moi.
Voici l'extrait du Condamné a mort qui a fait l'objet de la chanson :
LE CONDAMNE A MORT
Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou Que ma main plus légère et grave qu’une veuve Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve, Laisse tes dents poser leur sourire de loup.
Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne, Arrive dans mes yeux qui seront morts demain. Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main, Mène-moi loin d’ici battre notre campagne.
Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir, Ni les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire Accueillir la rosée où le matin va boire, Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.
Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde ! Visite dans sa nuit ton condamné à mort. Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords, Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde.
Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour. Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes. On peut se demander pourquoi les cours condamnent Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour.
Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes ! Traverse les couloirs, descends, marche léger, Vole dans l’escalier, plus souple qu’un berger, Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes.
Ô Traverse les murs ; s’il le faut marche au bord Des toits, des océans ; couvre-toi de lumière, Use de la menace, use de la prière, Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.
Personnellement, je place cette chanson dans les cinq plus grandes chansons françaises de tous les temps.
Dernière édition par mercattore le Dim 20 Juin 2010 - 14:26, édité 13 fois
Monsieur Bill Exécuteur cantonal
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Sujet: PILORGE 1939 Sam 25 Oct 2008 - 20:00
Ce Pilorge était un type très" fun"
Invité Invité
Sujet: Re: Maurice Pilorge - 1939 Lun 3 Nov 2008 - 23:14
Un extrait de la chanson LE CONDAMNÉ À MORT, par Marc Ogeret. http://www.starzik.com/lecture-carte-musicale.php?code=73770-2049455-20081103225204
Invité Invité
Sujet: Re: Maurice Pilorge - 1939 Dim 20 Juin 2010 - 19:23
EXÉCUTION DE MAURICE PILORGE, à Rennes.
Par Archange - 2/04/2102
Maurice Pilorge20ans.
(Transcription du journal L'Ouest-Éclair, du 5 février 1939)
JUSTICE EST FAITE !
Samedi matin, à 6h.46, exactement, Maurice Pilorge, le bandit qui, à l'aube du 5 août 1938, à Dinard, tua Escudero, en lui tranchant la gorge d'un coup de rasoir, a expié son crime. « La société s'est défendue… » C'est une phrase que le jeune bandit prononçait lui-même, il y a quelques jours, en faisant comprendre qu'il était prêt à supporter, sans faiblir, le châtiment suprême qui lui avait été infligé… Qui pourra définir les sentiments de ce dévoyé qui, samedi matin, a marché au supplice, sans défaillance, des mots pleins de « gouaille » sur les lèvres, avec une déconcertante désinvolture ? Du moins est-il mort chrétiennement. Depuis son arrivée à Rennes, quelques jours avant sa comparution devant les assises, et depuis sa condamnation à la peine capitale, Maurice Pilorge prenait plaisir à recevoir les visites de l'aumônier de la prison, M. l'abbé Cognard, qui se montrait à son égard d'une généreuse bonté…
PRÉPARATIFS
La ville s'est endormie, enveloppée dans un épais manteau de brouillard. A dix mètres, on n'y voit pas devant soi. Et pourtant, à la sortie des spectacles, des groupes se pressent déjà vers le boulevard Jacques Cartier, dans l'espoir que le service d'ordre qui n'est pas encore en place oubliera leur présence au moment de la constitution des barrages.
Trois heures du matin. La police municipale occupe les lieux de l'exécution. Cinq minutes plus tard, arrivent M. Martin, commissaire central, responsable du service d'ordre, et M. le commissaire Buchet, chef de la sûreté.
3h.15. Un peloton du 41ème R.I, puis un groupe d'artilleurs du 10ème, vont, tour à tour, occuper les emplacements qui leur ont été désignés. Les gendarmes de Rennes sont également arrivés, et les gardes mobiles. Les barrages sont immédiatement constitués : à 100 mètres de chaque coté de la maison d'arrêt, boulevard Jacques Cartier. A 100 mètres également, face à porte de la prison, dans la rue Alain-Bouchard. Les titulaires de « laissez-passer » — il ne sont du reste que peu nombreux — pourront seuls franchir ces premiers barrages pour accéder à une vingtaine de mètres environ du lieu même de l'exécution.
Déjà, les conversations ne se font plus qu'à voix basse… Et les ordres sont transmis sur un ton qui s'atténue dans la ouate brumeuse. On apprend que Maurice Pilorge qui, durant une grande partie de l'après-midi, s'est amusé à danser la « rumba » en s'accompagnant lui-même sur les airs qu'il fredonnait, s'est endormi très tard, à 1h30. Il a refusé de faire une partie de cartes avec le gardien qui, chaque nuit, depuis sa condamnation, veille sur son sommeil, pour s'adonner à la lecture d'un livre de piété que lui a prêté M. l'abbé Cognard. Il s'est endormi en lisant.
4 heures. Sur ordre de M. Martin, des agents visitent le chantier d'un industriel dont les murs, peu élevés, ne forment qu'un écran facilement franchissable aux regards indiscrets, sur le lieu de l'exécution. Et les resquilleurs qui s'étaient dissimulés derrière les tas de bois d'être obligés de quitter leur cachette et de se retirer derrière les lointains barrages de première ligne. L'un d'eux, pourtant, est tenace. Il s'est endormi dans la petite cabane qu'il avait confectionné avec des planches qui le protégeaient de la bise.
4 h.16. Le tintement d'un grelot dans le lointain accompagne le roulement sourd d'une voiture qui arrive au petit trot d'un cheval qui hennit bruyamment. Et passe le fourgon tragiquement célèbre que depuis près d'un siècle, les Deibler, ont promené dans la plupart des villes où siège une cours d'assises. Le fourgon est conduit par un employé de la maison Métraille. Derrière lui en descendent, d'abord, M. Desfourneaux, l'aide n°1 de feu M. de Paris, qui le suppléera aujourd'hui et qui opérera, comme si M. Deibler était présent, puis les deux aides, deux homme vêtus de bleus de chauffe et coiffés d'un béret basque qui, à peine descendus de voiture, se portent à l'arrière du véhicule dont les portes sont immédiatement ouvertes par leur troisième compagnon, demeuré à l'intérieur. Cependant que M. Desfourneaux, sexagénaire robuste et simple, frileusement enveloppé dans un ample raglan gris, coiffé d'un feutre sombre sous lequel tranche la blancheur des cheveux, repère l'emplacement où il va installer « ses bois », les aides déchargent une à une les pièces de la sinistre machine.
ON MONTE LA GUILLOTINE…
Et dans la nuit les corps se meuvent, telles des ombres muettes et irréelles… A la lueur tamisée des lampadaires électriques, utilisant, pour y voir de plus près, car le montage de la guillotine est un travail des plus méticuleux, des lampes tempêtes à pétrole. Les aides procèdent, sous la surveillance de celui qui, pour aujourd'hui, est le « maître » de l'installation de l'instrument de supplice. Ils placent d'abord les planches d'assises qui se montent en croix et dont l'aplomb est vérifié à différentes reprises et assuré par la pose de nombreuses cales qu'on enfonce à coups de maillet. Ce bruit sourd ! Comme il résonne dans le silence de la nuit si calme. Là-bas, à l'extrémité de la prison, dans sa cellule, Maurice Pilorge ne va-t-il pas se réveiller et comprendre, avant l'heure, qu'il ne tardera pas à expier.
Assez rapidement, le montage s'effectue. On vient de dresser le montant gauche de la machine et après avoir procédé à la pose du « mouton » — cette lourde pièce de bois qui donne du poids au couperet et à l'intérieur de laquelle se trouve le mécanisme qui permet le déclenchement de l'appareil — on dresse maintenant le montant droit. Déjà, se découpe sur le fond éclairé de la porte ouverte de la prison, la silhouette de la sinistre machine. Il reste à boulonner le couperet au « mouton », à monter tout en haut des 4m. 50 de l'échafaud pour poser le « chapeau » surmonté d'une poulie qui soutient « mouton » et couperet, à placer la lunette, à installer le déclic, à monter en place « mouton » et couperet. Toutes ces opérations effectuées avec une lente minutie, cependant que, au fur et à mesure que s'écoulent les minutes, une angoisse plus grande envahit les témoins de cette scène.
5h.15. Voici M. Lorieux, greffier en chef de la Cour d'appel, qui, avec M. Lambert, greffier de la cour d'assises, doit accompagner les magistrats pour enregistrer les suprêmes déclarations du condamné dans la cas où celui-ci aurait à faire des révélations. Dix minutes plus tard, un taxi s'arrête devant la maison d'arrêt et M. l'abbé Cognard en descend. Puis voici M. Mousset, juge d'instruction. Tous deux pénètrent aussitôt à l'intérieur de la prison, où les rejoignent maître Bourdon, qui se dévoua avec tant de cœur à la cause difficile de Pilorge, le docteur Lamache, médecin de la prison, le docteur Baderot qui assista Lagadec * au moment de son exécution, membre du conseil de surveillance de la maison d'arrêt, M. Malleau, directeur de la circonscription pénitentiaire, M, Guillou, sous-directeur, et enfin M. l'avocat général Gillot, à qui revient la mission délicate de réveiller le condamné et de lui annoncer en même temps que le rejet de sa grâce, que l'heure du châtiment a sonné. Les magistrats et les personnalités habilitées pénètrent dans la prison, au seuil de laquelle les reçoit le gardien chef, M. Lizoire.
LE RÉVEIL DU CONDAMNÉ
6 heures. L'angélus sonne aux Sacrés-Cœurs. Devant nous, le bourreau vient de monter jusqu'au sommet des montants de la guillotine la lourde masse de 32 kilos que forme l'ensemble du « mouton » et du couperet. Il a, auparavant, procédé à un essai de déclenchement qui lui a donné satisfaction. Maintenant, le triangle d'acier du couteau attire les regards. Le bourreau lui même a franchi, suivi de ses aides, le seuil de la prison.
6h. 20. C'est l'heure fixée pour le réveil. Conduit par le gardien-chef, M. l'avocat général Gillot, Maître Bourdon et l'aumônier gagnent la cellule du condamné. Maurice Pilorge dort à poings fermés et il faut le secouer pour qu'il se réveille. Mais sitôt qu'il a ouvert les yeux, il comprend. Avec beaucoup de tact, M. l'avocat général Gillot accomplit sa délicate mission. Maître Bourdon et l'aumônier interviennent… Apparemment, Pilorge ne s'émeut pas : « C'est bon, dit-il. Après tout, on ne meurt qu'une fois et il faut bien que cela arrive un jour ». Puis, tandis qu'il fait une minutieuse toilette : « C'est égal, jamais je n'aurais pensé voir tant de monde assister à mon petit lever ». Puis, toujours gouaillant et désinvolte, il se coiffe d'un chapeau pointu de clown qu'il a fabriqué la veille avec du papier et, saluant à la ronde : — Messieurs, je suis prêt…
Mais il redevient soudain sérieux : l'aumônier est près de lui et lui parle et lui parle doucement. Pilorge demande à être entendu en confession, à assiste à la messe et à communier. Durant l'office, agenouillé sur un prie-Dieu, il se montre d'une attention soutenue, encore qu'il trahisse une certaine nervosité en faisant craquer les os de ses doigts. Puis, ayant communié, il est emmené au greffe et livré au bourreau. Mais auparavant — il reprend sa gouaille — il demande du lait. On lui en apporte dans une gamelle et comme il est très chaud, malgré la rasade de rhum qui y a été ajoutée, il prend son temps pour le boire… Le bourreau manifeste une certaine impatience… — Dites-donc, l'apostrophe Pilorge, je comprend que vous soyez pressé, pas moi… Et cependant que les aides taillent l'encolure de sa chemise et lui entravent bras et jambes, il allume une cigarette, la dernière. — Surtout, ne serrez pas trop fort, dit-il aux aides de M. Desfourneaux, vous me faites mal… Enfin, Pilorge est conduit vers la sortie de la prison. Sur le seuil, il arrête le convoi et rappelle au gardien-chef qu'il fait don de sa montre à Maître Bourdon, son défenseur. — Vous savez, Maître, ajoute-t-il, elle est neuve, et surtout n'ayez pas peur de vous contaminer…
JUSTICE EST FAITE
Mais la porte vient d'être brusquement ouverte toute grande. Pilorge apparaît, maintenu par les aides qui le poussent rapidement.. Il a encore aux lèvres sa dernière cigarette, dont il crache le bout au pied de l'échafaud. Sa poitrine parait brune sous la blancheur de sa chemise. La veille, se sentant grippé, il avait demandé qu'on lui fasse un badigeonnage de teinture d'iode. Il relève la tête, mais sans doute n'a-t-il pas le temps d'apercevoir, dans son ensemble, la machine du supplice. Déjà son corps est couché sur la bascule et sa tête apparait encastrée dans la lunette… Enfin le couperet s'abat… Maurice Pilorge a expié...
Les troupes présentent les armes cependant que les têtes se découvrent. Quelques minutes plus tard le fourgon encadré par une escorte de gendarmes emporte vers le cimetière de l'Est le panier dans lequel repose le corps du supplicié. La famille n'ayant pas réclamé le corps, le cadavre a été livré à l'école de Médecine. A 9h. 30, M. Desfourneaux et ses aides prenaient le train pour Paris. Dans l'après-midi, le fourgon contenant la guillotine quittait Rennes. Qu'on nous permette d'exprimer le vœu qu'il n' y revienne jamais.
Jehan THOLOMÉ
* Lagadec Maurice. Parricide, exécuté le 20-05-1922, à Rennes.
Entrée de la prison centrale de Rennes, devant laquelle fut exécuté Maurice Pilorge (aujourd'hui désaffectée, elle va être démolie). Par Archange - 2/04/2102
piotr Charles-Henri Sanson
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Sujet: Re: Maurice Pilorge - 1939 Sam 31 Mar 2012 - 15:03
Nombre de messages : 129 Age : 56 Localisation : ------------ Photo de la carte professionnelle d’André OBRECHT, en hommage au dernier grand exécuteur français -------------------------- Date d'inscription : 21/10/2011
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Sujet: Re: Maurice Pilorge - 1939 Sam 26 Fév 2022 - 4:40
Texte incomplet, désolé.....
Pilorge mort, la justice eut encore affaire à lui : le lendemain de l'exécution, la Cour d'Appel de Rennes eut à connaître de l'appel qu'il avait interjeté d'un jugement du tribunal correctionnel de Saint-Malo du 21 octobre 1938 qui l'avait condamné à 2 ans de prison et 5 d'interdiction de séjour pour outrages à magistrat, menaces de mort et tentative d'évasion. Il fallait éteindre l'action publique par un arrêt.
Le poète Jean Genet écrivit un long poème érotico-amical de plus de soixante quatrains intitulé " Le condamné à mort", - qu'il n'aurait jamais rencontré - et dont il situe l'exécution... le 17 mars 1939 à... Saint-Brieuc.
Il n'y aura donc plus de tête coupée par jugement à Rennes, mais l'année suivante l'occupant condamnera à mort et exécutera Marcel Brossier, le 17 septembre 1940, le premier fusillé pour acte de résistance à Rennes.
Extrait de Wiki-Rennes Métropole.
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Sujet: Re: Maurice Pilorge - 1939 Mar 23 Aoû 2022 - 17:29