Nombre de messages : 83 Age : 67 Localisation : PAYS DE LOIRE Emploi : Direction Ressources Humaines Date d'inscription : 29/08/2010
Sujet: peine de mort Mer 1 Sep 2010 - 19:23
Bonsoir,
je suis contre les amputations mais je pense que celà peut arriver; je pense que dans toute société civilisée, on peut être amené à tuer. Combien de malades en phase terminale meurent avec l'aide de médecins qui ne veulent pas prolonger leur agonie et surtout des souffrances terribles? Les services secrets français ont eu comme projet le meurtre d'Hitler; toute proportion gardée, je crois que parfois un homme peut "sortir" de la communauté humaine. Aujourd'hui, au nom d'une réthorique de compréhension tout azimuth, on place la victime sur la même marche que le criminel. Ce n'est pas ma vision des choses.
On a longtemps cru que les hommes du paléolithique étaient de braves sauvages vivant en harmonie avec la nature; la majorité, sans doute, mais l'archéologie démontre l'existence de meurtres et même d'antropophagie.
Les faits sont têtus; je ne suis pas pour une justice aveugle mais qu'un tortionnaire barbare soit puni sévèrement, celà me parait juste comme il me parait juste que le doute profite à l'accusé....
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Saint Denis Aide confirmé
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Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Jeu 2 Sep 2010 - 7:36
Il y a une grande différence entre un condamné à mort et un malade en phase terminale. Le corps du condamné à mort crie qu'il veut vivre.
Saint Denis Aide confirmé
Nombre de messages : 43 Age : 48 Date d'inscription : 13/01/2010
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Jeu 2 Sep 2010 - 7:37
Il y a une grande différence entre un condamné à mort et un malade en phase terminale. Le corps du condamné à mort crie qu'il veut vivre et qu'il peut encore vivre.
ARFALZ Bourreau de village
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Sujet: J'ai vécu de près cette situation Jeu 2 Sep 2010 - 8:08
Je ne suis pas d'accord sauf sur la différence de nature; j'ai eu un de mes proches qui voulait vivre et qui est mort dans des conditions dures. Il voulait vivre pour sa femme et ses enfants et s'est battu comme un beau diable.
Je ne parle pas de la peine de mort comme d'un sujet "léger" qu'on traite en vingt lignes; je reconnais qu'il faut éviter le côté "café du commerce" et je ne suis même pas sûr de mes propres convictions (quoique). Je préfère une violence extrême qui s'exerce dans un espace légalisé que la violence aveugle....
C'est à l'état qu'il revient de traduire la volonté des citoyens, chacun ayant sa propre conscience. Je mme rappelle la phrase d'Albert LONDRES, la société a le droit de couper la tête d'un conndamné, elle n'a pas le drot de se la payer... Enfermer à vie un homme, est-ce plus humain?
lucerne Exécuteur cantonal
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Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Ven 3 Sep 2010 - 11:23
monster666 a écrit:
Article asser intéressant sur la dernière fois où le bruit sourd du couperet à raisonné dans une prison suisse. Point intéressant l'exécution aurais eu lieux dans l' atelier de la prison soit en intérieur! Si mes renseignements sont exactes c'est un fait asser rare pour être signalé! Sinon la guillotine suisse ressemble à une berger mais comme customisée qqun peut en parler ? Bonne lecture et bonne journée
L'HISTOIRE DU DERNIER TUEUR TUÉ Si l’initiative pour la réintroduction de la peine de mort a finalement été retirée la semaine dernière, elle a réveillé le spectre d’une pratique que la Suisse a connue. En 1940, Hans Vollenweider fut le dernier homme exécuté au terme d’un procès civil.
Par Frédéric Vassaux - Mis en ligne le 01.09.2010 Il a le visage d’un garçon propre sur lui, comme une mélancolie au fond des yeux. A le contempler, on se prend à l’imaginer poli et bien éduqué. Sur les photos d’identité judiciaire, Hans Vollenweider a 28 ans. Nous sommes en 1934. Jugé par le Tribunal de district de Meilen, le Zurichois s’est fait condamner à deux semaines de prison pour avoir pris un bain de soleil nu et s’être approché d’une femme dans le plus simple appareil. Six ans plus tard, c’est pour avoir tué trois hommes en dix jours qu’il perdra la tête. C’était il y a septante ans dans l’atelier de l’établissement pénitentiaire de Sarnen, dans le canton d’Obwald. A 1 h 55, le matin du 18 octobre 1940. Deux ans après que le peuple eut accepté le Code pénal suisse qui supprimait la peine capitale! Pour le malheur de Vollenweider, le texte n’entrait en vigueur que le 1er janvier 1942. «Il faut se replacer dans le contexte de l’époque», explique Theo Stich. En 2004, ce réalisateur et historien a consacré un film à l’affaire:Vollenweider. Die Geschichte eines Mörders (L’histoire d’un meurtrier). «La votation sur le Code pénal en 1938 est passée de justesse, grâce surtout au vote massif de Berne et de Zurich. Beaucoup de cantons en Suisse centrale, souvent catholiques et conservateurs, avaient voté contre et restaient favorables à la peine de mort.» Dans le canton d’Obwald, le consensus régnait: les gens voulaient sa mort. CADAVRE DANS LE LAC DE ZOUG Hans Vollenweider est né en 1908 à Zurich, dans une famille modeste. Il fait un apprentissage de commerce et travaille dans une entreprise de papiers peints. Mais, à la suite de la crise économique des années trente, il perd son travail puis ses économies en tentant de gérer un cinéma et une fiduciaire. Sans argent, sans travail, brisé par ses échecs, en mai 1935 il attaque la caisse d’épargne de Büchwil, dans le canton de Saint-Gall, armé de deux pistolets. L’employé de banque se défend. Vollenweider fait feu à plusieurs reprises et s’enfuit, sans butin. Quelques mois plus tard, trahi par un complice, il est condamné à deux ans et demi de réclusion. Il les passera à la prison de Regensdorf (ZH). Mais, alors qu’il s’apprête à être libéré, un jugement zurichois prolonge son internement d’une mesure de garde administrative. Il doit poursuivre sa peine à la colonie de travail ouvert de Ringwil. Lors de sa première permission, le 4 juin 1939, Hans Vollenweider s’enfuit. Pour se procurer une nouvelle identité, il met une annonce dans le Tagblatt der Stadt Zürich, où il propose une place de chauffeur. C’est Hermann Zwyssig, 27 ans, qu’il choisit pour le rôle. Lors d’une halte, la nuit dans la forêt de Baar, sur la route de Lucerne, il le tue d’une balle dans le dos puis coule son cadavre chargé de pierres dans le lac de Zoug. Cinq jours plus tard, c’est le postier Emil Stoll que tue Vollenweider, pour lui voler de l’argent. Sous l’identité de Hermann Zwyssig, il se fait alors engager comme portier à l’hôtel Engel, à Sachseln (OW). Mais une chemise ensanglantée qu’il a donnée à laver le trahit et Alois von Moos, le policier du lieu, vient l’arrêter. Une nouvelle fois il tire. L’officier succombera à ses blessures. Le coupable est toutefois maîtrisé par l’hôtelier et des employés. Le 19 septembre 1940, Hans Vollenweider est condamné à mort par le Tribunal cantonal d’Obwald. Le recours en appel et l’appel en grâce sont rejetés. Pourtant, la veuve d’Alois von Moos, mère d’un enfant et enceinte du second au moment du drame, a elle-même plaidé la grâce de l’assassin. «Mais c’est alors une voix totalement minoritaire», analyse Theo Stich. Un mois plus tard, et seulement un an et demi avant l’entrée en vigueur de l’abolition de la peine de mort, le couperet tombe. Hans Vollenweider avait 32 ans. Les juges ont-ils été influencés par la vindicte populaire? Certainement, car la pression était alors intense. Pour exemple, lorsque Etienne Chatton, dernier condamné à mort en Suisse romande, fut guillotiné à Fribourg en 1902 après avoir tué une jeune fille d’un coup de hache dans le front, il faillit être lynché par la foule quelques minutes avant son exécution. LES TRÉFONDS DE LA PSYCHOLOGIE HUMAINE «On ne peut pas comparer le cas de Vollenweider avec l’initiative visant à réinstaurer la peine de mort retirée ces derniers jours, estime Theo Stich. C’était en 1940, pendant la guerre, c’est une autre époque. En revanche, ce sentiment, cette volonté de vengeance et de réparation des victimes rentrent en commun. On est là dans l’ordre universel de la psychologie humaine.» D’ailleurs, les diverses tentatives de réintroduction de la peine capitale en Suisse s’inscrivent toujours dans un contexte émotionnel particulier. Lorsque le conseiller national Valentin Oewen demande, en 1979, la peine capitale pour les terroristes et preneurs d’otages, les Brigades rouges mettent à feu l’Italie et la Fraction armée rouge vient d’enlever le patron des patrons allemands Hanns Martin Schleyer. De même, lorsqu’en 1985 une initiative populaire exige l’exécution pour les trafiquants de drogue, une bourgeoisie bien installée ramasse ses enfants overdosés dans les parcs zurichois. Si Hans Vollenweider fut le dernier condamné à mort d’un tribunal civil suisse, 17 soldats ont encore été fusillés pour trahison entre 1943 et 1944. Les deux derniers furent Hermann Grimm et Walter Laubscher, le 7 décembre 1944.
Concernant l'exécution de Vollenweider, elle eut lieu dans un hangar proche de la prison. Ils durent démonter une partie du plafond car la guillotine était trop haute. Personne n'a jamais dit qui était celui qui avait déclenché la lame, même l'un des deux policiers qui ont amené Vollenweider à la guillotine a prétendu que le bourreau était caché, et avait tiré sur une ficelle attachée à la manette déclenchant le mécanisme! Cette guillotine est au musée d'histoire de Lucerne. Voir le lien ci-joint https://guillotine.1fr1.net/la-veuve-f1/la-guillotine-suisse-t1516.htm
Saint Denis Aide confirmé
Nombre de messages : 43 Age : 48 Date d'inscription : 13/01/2010
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Ven 3 Sep 2010 - 12:04
ARFALZ a écrit:
Je ne suis pas d'accord sauf sur la différence de nature; j'ai eu un de mes proches qui voulait vivre et qui est mort dans des conditions dures. Il voulait vivre pour sa femme et ses enfants et s'est battu comme un beau diable.
Je ne parle pas de la peine de mort comme d'un sujet "léger" qu'on traite en vingt lignes; je reconnais qu'il faut éviter le côté "café du commerce" et je ne suis même pas sûr de mes propres convictions (quoique). Je préfère une violence extrême qui s'exerce dans un espace légalisé que la violence aveugle....
C'est à l'état qu'il revient de traduire la volonté des citoyens, chacun ayant sa propre conscience. Je mme rappelle la phrase d'Albert LONDRES, la société a le droit de couper la tête d'un conndamné, elle n'a pas le drot de se la payer... Enfermer à vie un homme, est-ce plus humain?
"Mieux vaut souffrir que périr" dit-on. Pourtant la peine de mort est une sacrée chance pour un criminel. Est-ce qu'on s'intéresse aux condamnés à perpétuité ? Pas autant qu'aux condamnés à mort. La guillotine fait entrer une tête dans l'histoire. La pire condamnation est l'oubliette. Celui qui y est, est condamné à mourir. Mais ce n'est pas la peine de mort. Ce n'est qu'une mort misérable. La peine de mort est l'inverse de l'oubliette. Elle fait du corps du condamné le centre du spectacle. Il monte à l'échafaud, il domine la foule et ses bourreaux. S'il ne tremble pas c'est lui qui aura gagné. Si Ranucci avait été condamné à la perpétuité ou pire acquitté, il ne serait plus rien aujourd'hui.
monster666 Condamné à mort
Nombre de messages : 9 Age : 37 Localisation : Sierre,Valais, Suisse Emploi : Sécurité privée Date d'inscription : 23/08/2010
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Ven 3 Sep 2010 - 12:27
+1
petite lucarne Bourreau de village
Nombre de messages : 81 Age : 46 Date d'inscription : 27/08/2009
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Sam 4 Sep 2010 - 12:50
La peine de mort est-elle préférable à la prison à vie ?
Un argument dans ce sens est donné par l'appel des détenus de la centrale de Clairvaux qui ont dit juger plus "humaine" la mort que la lente déchéance qu'impose la perpétuité et son absence d'espoir de sortie.
Toutefois, il faut noter que dans quelques états américains comme le Nevada la peine de mort est prononcée, mais elle n'est appliquée que si le condamné le demande. En somme, il a le choix entre la perpétuité réelle et l'injection létale. Or, je ne crois pas qu'il soit arrivé qu'un condamné demande son exécution.
La question ne se pose que dans les cas où la condamnation ne laisse aucun espoir de libération. Dans la plupart de pays, la libération est possible après un certain lapse de temps. Certains pays comme l'Espagne prévoient que le condamné sera automatiquement libéré après 40 ans. Le Portugal n'a lui pas de peine à perpétuité car enfermer quelqu'un sans lui laisser un espoir y est considéré comme inhumain. La condamnation maximale y est de 25 ans ou de 30 ans dans des cas exceptionnels. Certains pays ont par contre des perpétuités réelles (appelée en Amérique Life without Parole). Une telle mesure a été introduite chez nous pour certains crimes (mais dans le cas de Lucien Léger comme dans d'autres cas la perpétuité était déjà réelle. La seule différence est que dès le verdict on supprime la possibilité d'une libération qui ne serait peut-être jamais arrivée). La question de la perpétuité réelle est liée à la question de la peine de substitution à la peine de mort.
ARFALZ Bourreau de village
Nombre de messages : 83 Age : 67 Localisation : PAYS DE LOIRE Emploi : Direction Ressources Humaines Date d'inscription : 29/08/2010
Sujet: Réponse Saint Denis Sam 4 Sep 2010 - 12:55
D'abord Bonjour Saint Denis,
Je ne crois pas que le fait de la condamation à mort fait du condamné une vedette mais c'est vrai que son iréversibilité fait peur...J'avoue ne pas bien comprendre votre position :vous pensez qu'un tueur tombe dans les oubliettes de l'histoire s'il est enfermé? Et devenir une vedette s'il est courageux?
Personnellement je ne le crois pas... Et quand bien même, je pense que le problème est quelle est la juste peine et une société a-t-elle de droit (ou le devoir) du tuer un être humain?
Cordialement
Saint Denis Aide confirmé
Nombre de messages : 43 Age : 48 Date d'inscription : 13/01/2010
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Sam 4 Sep 2010 - 18:15
Le condamné à mort échappe au sort commun des condamnés : une vie et une mort de cancrelats. La peine de mort est une sorte d'apothéose : le point d'orgue de son destin. Est-ce qu'on peut rêver une meilleure sortie de scène quand on est sorti du rang ? Pour espérer obtenir sa libération le criminel doit s'avilir et rentrer dans le rang. Pas le condamné à mort. Il ne faut pas l'oublier : C'est par sa mort qu'un homme montre qu'il était digne de vivre. Le couperet transforme l'homme. Avant il est un simple criminel parmi d'autres, après il entre dans le club fermé des condamnés à mort. Le condamné à mort fascine. Il n'y a pas de site sur les condamnés à perpétuité. Ils ennuient. En l'exécutant, la justice offre au criminel un moment dans lequel il peut tout surpasser : ses actes, la société qui le condamne, le bourreau. Le condamné est condamné à l'indignité mais le condamné à mort a une dernière chance de reconquérir sa dignité. Parce que l'on ne peut pas se moquer d'un mort et que celui qui a affronté la mort avec dignité force le respect. Même face au pire criminel lorsque la tête tombe personne ne peut rester indifférent. Les cris se taisent. Le condamné a droit à une dernière scène. Il peut faire ce qu'il veut de ce moment. S'il montre des signes de repentir et de courage, il prendra une autre dimension. Il peut toucher au sublime. L'assistance pleurait devant le supplice de Gilles de Rais. La guillotine a fait de Jacques Fesch un saint. Mais il peut aussi continuer à braver la loi jusque dans la mort, monter à l'échafaud le sourire aux lèvres et vaincre ceux qui l'écrasent. La suppression de la peine de mort est un mauvais tour joué aux criminels.
Javier Monsieur de Paris
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Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Mer 15 Sep 2010 - 11:33
lucerne a écrit:
Concernant l'exécution de Vollenweider, elle eut lieu dans un hangar proche de la prison. Ils durent démonter une partie du plafond car la guillotine était trop haute. Personne n'a jamais dit qui était celui qui avait déclenché la lame, même l'un des deux policiers qui ont amené Vollenweider à la guillotine a prétendu que le bourreau était caché, et avait tiré sur une ficelle attachée à la manette déclenchant le mécanisme! Cette guillotine est au musée d'histoire de Lucerne. Voir le lien ci-joint https://guillotine.1fr1.net/la-veuve-f1/la-guillotine-suisse-t1516.htm
J'ai vu dans l'Illustré ces photos avec le texte.
Cette guillotine est sur un échafaud. Je supposais que, en 1940, les condamnés ne montaient pas sur des échafauds en Suisse non plus. Est-ce que la photo de l'Illustré se réfère au modèle à échelle dans le musée?
lucerne Exécuteur cantonal
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Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Mer 15 Sep 2010 - 14:19
Je me souviens de ce reportage dans l'Illustré, c'était il y a bien longtemps. En effet, pour Vollenweider la guillotine était montée à même le sol du hangar. La photo que vous montrez est certainement la miniature sur échafaud que l'on peut également voir au musée d'histoire de Lucerne. Avez-vous d'autres photos de ce reportage de l'Illustré?
Javier Monsieur de Paris
Nombre de messages : 786 Localisation : Euskadi Emploi : Retraité Date d'inscription : 07/06/2007
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Mer 15 Sep 2010 - 14:26
Merçi Lucerne Voici la page que j'avais trouvé. C'est tout ce que j'ai.
Nombre de messages : 124 Age : 70 Date d'inscription : 25/04/2010
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Mer 15 Sep 2010 - 15:03
Félicitation pour votre trouvaille, mais il ne s'agit pas du reportage de l'Illustré qui lui était en français et en couleur. A noter que sur la photo de Vollenweider lors de son procès, on voit derrière lui les deux gendarmes de Sarnen qui l'amenèrent à la guillotine.
pier Monsieur de Paris
Nombre de messages : 642 Age : 42 Localisation : Bretagne Emploi : Commerce Date d'inscription : 27/03/2014
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Sam 27 Sep 2014 - 10:20
Article du Petit Journal, le 21 mai 1879.
piotr Charles-Henri Sanson
Nombre de messages : 2989 Localisation : Poland Emploi : MD-but I'm not working in prison ;-) Date d'inscription : 07/02/2006
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Dim 20 Sep 2015 - 19:58
Nombre de messages : 2989 Localisation : Poland Emploi : MD-but I'm not working in prison ;-) Date d'inscription : 07/02/2006
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Sam 22 Mai 2021 - 6:00
itto aime ce message
smic77230 Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1444 Age : 44 Date d'inscription : 04/12/2019
Sujet: Re: La peine de mort en Suisse Mar 17 Aoû 2021 - 9:42
Les trois derniers exécutés de Genève :
serg14 Bourreau départemental
Nombre de messages : 321 Age : 55 Date d'inscription : 15/11/2021
Sujet: Dorothea Widmer 29 août 1781 Mar 22 Mar 2022 - 10:46
Dorothea Widmer (née en 1758, Burghof ; † 29 août 1781, Zurich)
Une Suissesse exécutée pour avoir tué son mari violent. Dorothea Widmer est une Suissesse qui a été maltraitée par son mari jusqu'à ce qu'elle le tue. Elle vivait dans la commune de Thurgovie à Erzenholz, aujourd'hui le district de Frauenfeld.Son crime a attiré l'attention du public en Suisse. Le mari de Widmer était un alcoolique qui la maltraitait constamment. Avec son complice Bartholome Gubler, , Widmer l'a tué. Gubler a d'abord pu s'échapper en Corse, mais est revenu avec remords et s'est rendu aux autorités. Dorothea Widmer a été condamnée à mort au début de 1781 pour le meurtre de son mari. Le verdict a d'abord été retardé en raison d'une grossesse présumée. Le 29 août 1781, Dorothea Widmer est exécutée à Zurich, 11 jours après son complice. Widmer a suscité beaucoup de sympathie du public en raison de sa jeunesse, de sa beauté et de la longue histoire d'intimidation de son mari. En raison de ces circonstances, elle est devenue l'héroïne de poèmes et d'inscriptions. Le prêtre Johann Caspar Lavater, qui a probablement été témoin de l'exécution, a demandé que la tête de Dorothea Widmer exécutée soit peinte par Johann Heinrich Werdmüller, puis gravée sur cuivre par le graveur Matthias Stumpf avec la signature : « Le cœur le plus innocent commet hardiment des atrocités dans le plaisir et la douleur quand il quitte Dieu."
Commentaire du narrateur : Bartholome Gubler, ne pouvait pas supporter la honte d'être en vie quand la fille qu'il aimait risquait la mort. Il est revenu en sachant qu'il serait très probablement exécuté. Mérite le respect.
Source : Johann Konrad Werdmuller-Ott Une brève présentation des bizarreries du XVIIIe siècle dans notre Patrie., Zurich, 1802, p.267
Appendice:
1. Gravure de la tête de Widmer par Matthias Stumpf.