1888 - Jack l’éventreur - une réalité cauchemardesque

Jack l’éventreur : une réalité cauchemardesque

Certains d’entre vous ont peut-être déjà entendu parler de « Jack l’éventreur » (« Jack The Ripper » en anglais), mais vous vous dites sûrement « ce n’est qu’une légende »… Eh bien non. Ce personnage, toujours inconnu à ce jour, est un célèbre tueur en série à Londres au XIXème siècle. Je décide de vous faire partager ma fascination pour lui. Le mystère l’entourant a intrigué de nombreux enquêteurs et détectives, et a inspiré beaucoup d’écrivains.

On ignore précisément la raison de ces horribles crimes, mais beaucoup de suppositions et de rumeurs ont couru, et courent encore aujourd’hui. Pour quelles raisons l’assassin choisit-il des prostituées ? Pourquoi s’arrête-t-il au cinquième meurtre ? Pourquoi ce dernier meurtre s’est-il déroulé dans de telles conditions ? Beaucoup d’interrogations, pour très peu de justes affirmations, que je vais vous révéler dès maintenant.



Image parue dans un journal quotidien londonien

Le 31 août 1888, alors que Londres vivait une existence tranquille et que les habitants ne se doutaient de rien, une prostituée, Mary Ann Nichols, a été retrouvée égorgée et éventrée dans une rue de Whitechapel. Son corps fut retrouvé à 3 heures du matin, la gorge tranchée, presque décapitée, les intestins enroulés autour du cou et l’abdomen entaillé. L’autopsie révéla par ailleurs que l’assassin était un gaucher, fait qui sera plus tard démenti par de nombreux criminologistes.

A peine une semaine plus tard, le 8 septembre, Annie Chapman fut tuée au matin dans une cour intérieure. Son corps fut retrouvé gisant à terre, entre une porte et une palissade, la gorge tranchée et la tête presque séparée du corps. Le ventre était ouvert et les intestins déposés sur l’épaule droite de la victime. L’unique indice de ces crimes provenait de quelques témoins qui affirmèrent avoir vu les victimes discutant avec un homme portant une petite mallette noire et un chapeau haut-de-forme…

Elisabeth Stride fut retrouvée le 30 septembre 1888 morte, égorgée et violée, mais non éviscérée : les analystes estiment que Jack l’éventreur n’a probablement pas pu mener son acte à terme. Son corps fut découvert dans la cour d’un immeuble abritant des juifs et des Allemands. Elle ne présentait qu’une profonde entaille à la gorge ; selon le témoignage d’un cocher, le sang en coulait encore lorsqu’il la découvrit.

Catherine Eddowes fut soumise à un véritable martyr également le 30 septembre 1888, probablement en raison du fait que Jack n’avait pu achever son travail sur Elisabeth Stride. Elle fut retrouvée gisant dans une mare de sang, le ventre ouvert. La victime était complètement défigurée, le nez et l’oreille gauche entaillés, la visage marqué d’un large V au couteau. Le corps était quasiment décapité, ouvert « comme un cochon à l’étalage », l’estomac et les intestins posés sur l’épaule droite, le foie coupé, les reins et les organes génitaux enlevés.

Son dernier crime, le vendredi 9 novembre 1888, de Mary Jane Kelly, âgée d’à peine 20 ans, dépasse tous les autres au niveau de l’horreur (âmes sensibles, abstenez-vous de lire ce prochain paragraphe ; sincèrement).
Le corps est allongé au milieu du lit, les épaules à plat, mais l’axe du corps est légèrement incliné vers le côté gauche, la tête tournée sur la joue gauche. Le bras gauche se trouve le long du corps, avec l’avant-bras replié à angle droit et reposant en travers de l’abdomen. Le bras droit, quelque peu détaché du corps, se trouve sur le matelas, tandis que l’avant-bras, posé sur l’abdomen, laisse apercevoir les doigts serrés. Toute la surface extérieure de l’abdomen et des cuisses a été arrachée, alors que les viscères ont été retirés de la cavité abdominale, le cœur a été retiré et n’a pas été retrouvé. Je n’ai pas retranscrit toutes les horreurs de cette scène, navrée : c’est pour votre bien…

A partir de ce moment, d’autres meurtres ont eu lieu, mais jamais dans ce même quartier, et les enquêteurs doutent que ce soit Jack l’éventreur qui les ait commis.
Jack écrit de nombreuses lettres adressées à la police. Dans l’une d’elles, il signe par son nom. C’est ainsi qu’il fut surnommé « Jack The Ripper » en anglais.



« Cher Boss,
Je continue d’entendre que la police m’a attrapé mais ils ne m’auront pas de sitôt. J’ai ri quand ils semblaient si intelligents et disaient être sur la bonne voie. Cette blague à propos du tablier en cuir m’a procuré de vraies sensations et je n’arrêterai pas d’en étriper avant d’avoir été bouclé. Joli travail que le dernier. Je n’ai pas laissé le temps à la dame de crier. Comment peuvent-ils m’attraper maintenant ? J’adore mon travail et je veux encore recommencer. Vous entendrez bientôt parler de moi avec mes petits jeux amusants. J’ai gardé quelques morceaux rouges dans une bouteille de « Ginger beer » après le dernier coup pour écrire avec mais c’est devenu épais comme de la colle et je ne puis l’utiliser. L’encre rouge suffira je l’espère haha.
Le prochain coup que je ferai, je couperai ses oreilles à la dame et les enverrai […] »

Source de la lettre : Wikipédia

Beaucoup d’innocents furent pris pour lui, cependant les enquêteurs n’ont jamais retrouvé sa trace et sa véritable identité car à l’époque, la technologie laissait à désirer.
Aujourd’hui encore le mystère reste entier ; mythe ou légende pour certains, obsession et enquête actuelle pour d’autres.
J’espère que cet article a remis en cause votre image de Londres à l’époque victorienne, et vous a donné envie d’en savoir plus…

http://lewebpedagogique.com/lejournal/2011/02/01/jack-leventreur-une-realite-cauchemardesque/

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Le plus célèbre tueur en série de l'Histoire sévissait à Londres en 1888…
« Café crimes » - Jacques Pradel, émission du 18 août 2010
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Cafe-crimes/Sons/Jack-l-eventreur-253500/


Sur les pas de l’éventreur…
« Au cœur de l’histoire » - Franck Ferrand, émission du 7 mars 2011
http://gpodder.net/episode/4593462

Bonne écoute !

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Le dossier complet de l’affaire, sur Wikipedia, contient des photos des corps des victimes. Âmes sensibles s’abstenir, c’est horrible !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_l%27%C3%A9ventreur
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_l%27%C3%A9ventreur

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Le Petit Parisien Illustré, 22 février 1891

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La vraie lettre de Jack l’éventreur
Une écriture totalement différente de celle de la lettre précédente.

http://marvelll.fr/critique-hell-une-autopsie-de-jack-leventreur/