La Veuve
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
La Veuve

Forum consacré à l'étude historique et culturelle de la guillotine et des sujets connexes
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Histoires de flics

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Histoires de flics Empty
MessageSujet: Histoires de flics   Histoires de flics EmptyMar 14 Aoû 2012 - 16:49

Commissaire Robert Broussard : Histoires de planques.

APPARITION

A l'époque j'étais à la BRI*. Lorsque nous finissions tard, je raccompagnais en voiture Frédo, un inspecteur chef, qui habitait Viroflay. Une nuit d'hiver, tandis que nous passions devant la tour Eiffel, il me dit d'un ton ahuri « Robert, t'as vu ! Il y a une tête de flicard posée sur le trottoir devant la tour Eiffel. » Incrédule, je lui demande s'il se sent bien. Comme il insiste, je fais demi-tour, je me gare, mais je ne vois rien. Au bout d'un moment, nous voyons un képi qui surgit du trottoir avec une tête en-dessous. C'était un policier qui était descendu par l'échelle d'un égout pour se réchauffer et qui surveillait la rue depuis son abri. Dès qu'une voiture passait, il redescendait et sa tête disparaissait. Pour l'anecdote, c'est ce même Frédo (une figure légendaire du Quai des Orfèvres) qui est à l'origine du mot sous-marin, pour désigner une fourgonnette de planque, du fait de la présence (à son époque !) d'un trou d'aération par lequel on passait la tête pour voir ce qui ce passait à l'extérieur. D'où le surnom de sous-marin.

BRI. Brigades de recherche et d'intervention. Ici, la BRI.PP (préfecture de police), communément brigade antigang
.

Source : Nouveaux mystères de Paris (les dossiers de la Préfecture de police), La documentation française, 2009, Paris.

A suivre >
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Histoires de flics Empty
MessageSujet: Commissaire Galibert   Histoires de flics EmptySam 25 Aoû 2012 - 14:37

LE COMMISSAIRE GALIBERT

Le 2 février 1966, Maurice Galibert, chef du groupe de répression du banditisme (de la première brigade mobile) entre dans le bar "Le Saint-Clair", rue d'Armaillé (Paris XVIIème), avec ses hommes. Il est venu pour le Ny *, un ancien truand de la bande à Pierre Loutrel, soupçonné d'être impliqué dans l'enlèvement du leader marocain Medhi ben Barka en 1965, et qui fréquenterait l'établissement.
Au cours de la vérification d'identité des clients les policiers s'aperçoivent que l'un d'eux fait l'objet de recherches actives.
Il s'agit de Christian David, fiché comme individu dangereux.

Les policiers lui donnent l'ordre de les suivre et c'est alors qu'une boulette va se produire. David demande à prendre son imperméable, ce qui lui est accordé ! (les policiers ont raconté qu'il avait sorti une carte du SAC (service d'action civique) lors de son interpellation, c'est possible, car il travailla pour cette douteuse organisation gaulliste, et cela pouvait aider dans pas mal de cas). En prenant son imperméable, David glisse une main de l'une des poches, en sort un pistolet et tire sur les policiers.
Le commissaire Galibert est tué, deux policiers sont touchés. David prend la fuite sans être rejoint.

On apprendra plus tard qu'il a quitté la France après ce meurtre et s'est réfugié en Amérique du sud, travaillant pour Joseph Ricord, un des manitous de la french-connection, qui fit de bonnes affaires, pendant la guerre de 40, avec le redoutable et célèbre Henri Lafont.
En octobre 1972, David est arrêté par la police brésilienne et extradé aux États-Unis. Condamné pour trafic de drogue, il y purge une longue peine de prison et en 1985 il est extradé en France. Ricord, également extradé aux États-Unis, et condamné, meurt en prison.
Christian David fera tout pour retarder son procès et…. vingt-trois ans après le meurtre du commissaire Galibert, le 14 septembre 1989, la cours d'assises de Paris le condamne à quinze ans de réclusion.


* Julien (André) le Ny. Condamné par contumace en 1967 (cours d'assises de Paris) à la réclusion criminelle à perpétuité, ainsi que Georges Bouchesseiche (bande Loutrel, bande Bony-Lafont), Jean Palisse etc. pour l'enlèvement de Medhi ben Barka. Réfugié au Maroc, ainsi que Georges Boucheseiche, Jean Palisse, il sera éliminé (fin 1972 ou 1973, idem Bouchesseiche) après sa mise en résidence surveillée par les autorités marocaines.





Revenir en haut Aller en bas
 
Histoires de flics
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Histoires insolites (réelles)
» Reférences livres
» Histoires de bourreaux - site de Jourdan Coupe-Tête

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Veuve :: TOUT CE QUE VOUS VOULEZ-
Sauter vers: