Le condamné à mort s'enfuit...

Il était moins une….


Il y a quelques semaines, une conspiration éclatait en Turquie, dans la région de Menemen. Cette initiative insurrectionnelle fut aussitôt réprimée, et une cour martiale condamna vingt-huit conjurés à la potence. L’exécution vient d’avoir lieu aux quatre coins de la ville de Menemen. Or, il s’est passé à cette pendaison collective un incident sans précédent. Ismail Ochou Hussein, l’un des condamnés à mort dans l’affaire de Menemen, a pris la fuite au moment où il arrivait près de la potence, en bondissant à travers les troupes et la foule.

Une bousculade s’est produite, facilitant la fuite du condamné qui n’ a pu être rejoint, bien qu’il ait été poursuivi et que des coups de feu aient été tirés dans sa direction.

Au moment d’être exécuté, un autre condamné, Joseph Haim a fait preuve d’un grand courage, passant lui-même le nœud coulant autour de son cou et criant « Vive la République turque ! «


Petit journal illustré du 15 février 1931

La chance assisterait-elle aux exécutions? Etant donné l'incroyable fuite de cette homme, je n'en doute point...

Ma-gni-fique, Gaëtane ! J'espère qu'il n'a pas été repris...

Sinon, c'est la corde pour de bon...

Remarquez une petite incohérence de la gravure: le condamné s'enfuit la corde au cou, corde tranchée dont l'autre extrémité pend à la potence...comment aurait-il pu l'avoir déjà au cou si, comme l'indique l'article, il se serait enfui AVANT de monter sur l'échafaud?

Bien vu, Le bourreau breton !

C'est juste un symbole pour montrer qu'il devait être pendu.