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 La bande à Bonnot - 1912-1913

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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyDim 22 Juil 2012 - 17:00

pas que je sache

mais pas ou peu de clichés inconnus.....
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MessageSujet: Garnier devant le siège de la Société générale   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMar 14 Aoû 2012 - 18:23


Garnier devant le siège de la Société générale

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Flavio Costantini

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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMar 14 Aoû 2012 - 20:07


ce n'est pas devant la SG rue de Provence à Paris , (qui était était le siége de la SG)

tout le monde ici sait que le pauvre Soudy ,était à Chantilly et tirait en l'air pour éloigner les curieux

Soudy ne tua jamais personne, mais il fut quand même coupé en deux .....
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMar 14 Aoû 2012 - 22:21

testou a écrit:

ce n'est pas devant la SG rue de Provence à Paris , (qui était était le siége de la SG)
tout le monde ici sait que le pauvre Soudy ,était à Chantilly et tirait en l'air pour éloigner les curieux
Soudy ne tua jamais personne, mais il fut quand même coupé en deux .....
Salut et fraternité, Testou !

Le dessin de Flavio Costantini ne représente pas Soudy mais Garnier devant le siège de la Société générale.

C’est la banque CIC qui se trouve actuellement au 54-56 rue de Provence à Paris :
http://www.brandarex.fr/adresse-cic/paris-75009/54-rue-de-provence/165262
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Paris_9_-_Immeubles_54-56_rue_de_Provence_-423.JPG


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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMer 15 Aoû 2012 - 15:13


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La sacoche de Jules Bonnot

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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMer 15 Aoû 2012 - 18:44



IH IH IH

voyons voir ....

Octave Garnier ne tenait pas la carabine ....

il était en train de flinguer les employés de la soge, avec Vallet , Monnier et Raymond la Science ....

la source , CHERE Adelayde !!!!

idem " sacoche de Jules " .....la source !!!!

j'ai une "sacoche" de "garçon de recettes" si j'ai le temps je ferais une photo....
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMer 15 Aoû 2012 - 19:25

Bonjour,

Il y a une sacoche attribuée à Bonnot (prêt de la PP de Paris), pour une expo qui s'est déroulée à Pont-de-Roide : http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/10/15/calamity-jules
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMer 15 Aoû 2012 - 19:44

testou a écrit:

IH IH IH
voyons voir ....
Octave Garnier ne tenait pas la carabine ....
il était en train de flinguer les employés de la soge, avec Vallet , Monnier et Raymond la Science ....
la source , CHERE Adelayde !!!!
idem " sacoche de Jules " .....la source !!!!
j'ai une "sacoche" de "garçon de recettes" si j'ai le temps je ferais une photo....
La sacoche de Bonnot :

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 7789624374_fd883d2b72_z



Garnier devant le siège de la Société générale :

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 7789599108_8ea0386b88_b

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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 1:03

je clique et on me demande de m'inscrire sur fesse bouc ...

ça jamais ...!!!

cette histoire de conan doyle est une fumisterie , ça au moins c sûr!!!
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Elie Köpter
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 12:01

Bonjour à tous !
Je suis plutôt d'accord avec Testou quant à l'image de Garnier devant la société générale.
Costantini s'est sûrement inspiré de la célèbre photo d'André Soudy que voilà :
La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 3

Mais je peux me tromper scratch
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 13:08

non , vous ne vous trompez pas ...

dans le genre "j'écris un livre sans vérifier la moindre des choses" , j'en ai une nouvelle ( de perle)

je ne cite pas le nom de "l'auteur" qui , très recemment , retrace une histoire de la "crim"

vous le touverez en tête de gondole ( en plus !!!), le livre pas l'auteur ...

dès les premières pages il est écrit que le garçon de recettes de la soge rue Ordener reçut deux balles de ...???de ????

Raymond la science !!!!!!!!!!!!!!!; ça c'est un scoop !!!!!!!

tout le reste devant être du même tonneau , gardons nos sous pour un meilleur achat ....

mon petit fils appelle ça du "foutage de geule" ...
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MessageSujet: Affiche Costantini   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 15:31


Je ne connais pas suffisamment les détails de l’affaire Bonnot pour affirmer quoi que ce soit.

Ceci étant, si l’affiche ne colle pas à la réalité des faits, c’est soit parce que Costantini les méconnait (hypothèse la plus probable), soit parce que, bien que les connaissant, comme la plupart des artistes, il a privilégié l’imaginaire par rapport au réel.

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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyJeu 16 Aoû 2012 - 16:18

oui je suis de ton avis

un artiste ne fait pas oeuvre d'historien et il fait ce qu'il veut

le radeau de la méduse par exemple ....ou les pestiférés de jafa ..etc .....etc.....
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptySam 22 Sep 2012 - 19:01

M. VALET, LA MORGUE, ET LA POLICE...

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 E2gqll

Réné Valet, dit Poil de carotte (dixit Bernard Weiss)


Source : Ephéméride anarchiste : http://www.ephemanar.net/

Journal Le Gaulois, du 17 mai 1912.

LES BANDITS  

Les cadavres de Garnier et de Valet ont été inhumés au cimetière de Bagneux  
M. Valet père élève une violente protestation contre la magistrature et la police

L'inhumation des cadavres de Garnier et de Valet a eu lieu, hier, dans le plus grand mystère, au cimetière de Bagneux. Un fourgon des pompes funèbres est parti à huit heures du matin de la Morgue emportant les deux cercueils au cimetière où, dans la fosse commune, ils ont été enterrés en présence du commissaire de police de la circonscription. Ce dernier acte de la sanglante tragédie de Nogent a passé complètement inaperçu.
Cette inhumation provoque un incident extrêmement intéressant de la part de M. Valet père, qui proteste avec indignation contre une note officieuse communiquée avant-hier à la presse disant que mis en présence du cadavrede son fils à la Morgue, il l'avait reconnu. Or, cette note est complètement fausse, M. Valet père la dément en ces termes :          

La vérité est toute autre. Le juge d'instruction Gilbert avait donné des ordres pour que la famille ne pût pénétrer. On répondit à M. Valet, qui insistait pour voir son malheureux fils, que, seul, le juge d'instruction Gilbert pouvait donner l'autorisation. On lui affirmait qu'on transmettrait sa demande et qu'on nous préviendrait lorsque l'autorisation serait accordée. Ce juge étant absent la matinée, à deux heures de l'après-midi, M. Valet lui envoya un télégramme ainsi conçu :
« M'étant rendu à la Morgue ce matin, on me refusa l'autorisation de voir le corps de mon fils. Je me demande de quel droit. Un employé m'ayant dit qu'il dépendait de vous seul de donner cette autorisation, je viens vous prier de donner des ordres afin que ces chinoiseries prennent fin. » Je réclame également son corps.  »
Nous attendions la réponse de M. Gilbert lorsque ce matin, à huit heures et demie, le greffier de la Morgue vint à mon domicile me prévenir que l'enterrement avait lieu à neuf heures, c'est-à-dire une demi-heure après, et que de plus nous ne serions pas mis en présence du cadavre.

Devant ces procédés aussi ignobles qu'illégaux, puisque les suppliciés sont rendus aux familles sur leur demande, nous accusons M. Gilbert, dans ces conditions, d'avoir fait enterrer un inconnu afin d'apaiser l'opinion publique qu'il avait soulevée. Nous protestons hautement contre ces procédés et sommons M. Gilbert ou M. le procureur général, ne sachant à quelle porte il faut s'adresser, de nous mettre en présence du cadavre et de nous donner les preuves de la culpabilité, chose qui n'a pas encore été démontrée.[/font][/color]

M. Valet père ajoute qu'il peut croire encore que son fils, insoumis à la loi militaire, est à l'étranger et qu'on s'est emparé de son état civil. « Je ne l'ai pas vu, termine-t-il, je ne sais pas si c'est lui qui était dans la maison de Nogent»

La réponse de la Sûreté est celle-ci :  M. Valet avait été averti mercredi, avant l'autopsie, d'aller reconnaître son fils à la Morgue. Il ne s'y est pas rendu. On a donc procédé à l'autopsie et, de nouveau, hier matin, on l'a prié d'assister à l'enterrement. Il ne s'est point dérangé.    
Selon la Sûreté, tout aurait donc été fait selon les règles.

Quant à l'identité du bandit Valet, elle ne serait pas douteuse, assurent encore les collaborateurs de M. Xavier Guichard. A maintes reprises, la femme Vuillemin aurait raconté que le compagnon de son ami avait dans des conversations parlé de son père, « un brave bourgeois » et donné des détails qui ne laisseraient aucun doute sur sa véritable personnalité. Si la Sûreté ne s'appuie que sur le témoignage de la femme Vuillemin, il est permis de s'en étonner à moins, ce qui paraît possible, que M. Guichard ait les meilleures raisons pour ne pas douter de la parole de cette femme.

La direction générale des recherches affirme de son côté, que, contrairement à ce qu'il dit, M. Valet père a bien été mis en présence du cadavre de son fils à la Morgue, dans la matinée de mercredi, et que, comme il hésitait à le reconnaître, M. Bertillon lui démontra, pièces et preuves en mains, l'identité du jeune bandit. Et M. Valet père se retira à peu près convaincu. Mais cette version de la direction générale des recherches de la préfecture de police se trouve infirmée par une déclaration très nette de M. Mauclair, greffier de la Morgue : M. Valet père, prié de venir authentifier l'identité de son fils, ne s'est pas présenté au dépôt mortuaire.

Que signifient ces versions contradictoires de différents chefs de service qui appartiennent à la même administration ? Où est la vérité ?
Cet incident est profondément regrettable ; il n'aurait pas dû se produire. Il fallait absolument l'éviter.
La presse ne s'est pas généralement extasiée sur l'expédition de Nogent, elle l'a, au contraire, assez vertement critiquée et dans le public on ne s'est pas montré plus enthousiaste des hauts faits de certains agents supérieurs de la police, qui ont dû faire appel aux artilleurs de Vincennes et aux zouaves de Rosny pour soutenir pendant neuf heures le siège d'une bicoque dans laquelle se trouvaient deux hommes ; presque deux gamins, alors que cette opération est du domaine exclusif de la police. M. Xavier Guichard, souvent mieux inspiré, croit devoir justifier ses collaborateurs tout en se justifiant lui-même :

« C'est à tort, estime le chef de la Sûreté, qu'on a dit qu'il avait fallu à la police sept cents hommes pour en prendre deux. Il est exact que quatre cents zouaves et trois cents gardiens de la paix étaient présents à Nogent, le soir du siège de la maison de Garnier et de Valet, mais ils étaient uniquement chargés du service d'ordre, et leur nombre était même insuffisant, puisque tous les barrages furent forcés, le pavillon envahi et à peu près dévalisé. Trois des boucliers appartenant au service de la Sûreté ont même été volés par des amateurs trop passionnés de souvenirs. Le siège du pavillon a été effectué exactement par dix-huit hommes. »
Tous ceux qui assistèrent à l'assaut du « Moulin-Rouge » souriront en lisant ces explications. N'insistons pas.

La villa tragique a été de nouveau visitée hier matin. On a découvert, dissimulé dans la cave, un attirail complet de cambrioleurs comprenant les outils les plus perfectionnés pinces monseigneur, fausses clefs, scies à métaux, coins de bois pour maintenir les portes. etc. On a trouvé également une haltère à ressorts que les bandits utilisaient pour donner de la force à leurs poignets et pour se familiariser avec le maniement du browning.
L'état du brigadier Pleury est stationnaire. Le malheureux a eu le bras droit traversé en quatre endroits par la même balle. Un autre projectile est entré dans le côté droit et est allé se loger dans la colonne vertébrale. En raison de la gravité de cette seconde blessure, le pronostic reste toujours réservé.

L'inspecteur Cayrouze va mieux. La balle de browning, qui après avoir traversé le bouclier s'était logée dans les chairs de la poitrine, a été extraite hier matin. La balle que l'agent Léger, de Charenton, a reçue à l'épaule a été également extraite, hier. Le blessé va mieux. Ce sont les trois seuls agents dont les blessures pourraient inspirer quelque inquiétude.                                                                                               La croix de la Légion d'honneur sera accordée au brigadier Fleury. Les autres propositions de récompenses qui sont faites sont :                        Médailles d'or : le sous-brigadier de la Sûreté Pencheron, le sous-brigadier Hippolyte Gros.
Médaille d'argent : l'inspecteur de la Sûreté Delépine.
D'autres médailles ont été demandées pour le gardien de la paix Léger et pour l'inspecteur Cayrouze.

La femme Trinquet, arrêtée mercredi et qu'on avait cru un moment être Anna Dondon, l'amie de Valet, a été remise en liberté, sa participation aux crimes de la bande n'a pas été établie.[/b]

A.V
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptySam 22 Sep 2012 - 19:19

Journal Le Gaulois , du 18 mai 1912.
Source : gallica.bnf.fr


L'incident Valet  — Ce qu'on dit à la Préfecture et au Parquet  — M. Valet père dépose une plainte  — Autour de la tragédie de Nogent — Garnier, désarmé par un zouave, pouvait être capturé vivant  —
° ° ° ° ° °

L'incident, provoqué par la protestation du père de Valet, dont nous parlions hier, a pris une telle proportion, qu'en outre des différentes versions fournies dès avant-hier soir par la Morgue, la direction générale des recherches et la Sûreté, la préfecture de police et le Parquet ont donné hier des explications officielles. Elles ont, tout au moins, le mérite de répondre avec précision à la protestation de M. Valet père.

M. Valet père, dit-on au cabinet du préfet, s'est présenté à la Morgue le mercredi matin 15 mai et a demandé à être mis en présence du corps de son fils. Le greffier, M. Maucler, lui a répondu que l'autopsie allait être faite par le médecin-légiste et qu'il était impossible de l'autoriser à voir le cadavre. M. Valet père s'est alors retiré après avoir exprimé le désir de régler lui-même les obsèques de son fils. Le lendemain, à huit heures du matin, M. Maucler s'est rendu au domicile de M. Valet père et l'a avisé que le corps de son fils allait être conduit au cimetière de Bagneux et qu'il avait toute liberté pour l'y faire prendre et inhumer comme il le jugerait bon. Les circonstances dans lesquelles Valet est mort ne permettaient pas de laisser circuler dans Paris un convoi, comme s'il se fût agi d'un enterrement ordinaire.

Le Parquet, de son côté, déclare :

A l'heure où M. Valet a demandé à voir le corps de son fils, nous dit-on, le parquet et le juge d'instruction étaient dessaisis. Du parquet était parti l'ordre de transporter le corps à la Morgue pour identifier le cadavre et en faire l'autopsie, tandis que le juge d'instruction Gilbert désignait le docteur Paul pour y procéder. L'identification et l'autopsie étaient terminées 4 midi et demi, et à une heure de l'après-midi le juge délivrait le permis d'inhumer. A partir de ce moment, la Morgue, qui dépend de la préfecture de police, restait seule chargée de régler les obsèques et de s'entendre avec la famille s'il y avait lieu.

M. Gilbert reçut à quatre heures de l'après-midi seulement le petit bleu dans lequel M. Valet père demandait à être mis en présence du cadavre de son fils avant son inhumation. Dessaisi de l'affaire à cette heure, M. Gilbert envoya aussitôt la demande de M. Valet à la Morgue à toutes fins utiles. En somme, il résulte de ces deux explications :                                                                
1° Que le Parquet se trouvant dessaisi, par suite de la mort des bandits, et la Morgue dépendant de la préfecture de police, le juge n'avait aucune qualité pour donner ou refuser quoi que ce soit à M. Valet père, et ne pouvait que se borner à transmettre son petit bleu à la préfecture de police.                                                                                                                            
2° Que la préfecture, saisie de la demande de M. Valet père, envoya M. Maucler, greffier de la Morgue, le prévenir du départ imminent du corps de son fils pour le cimetière de Bagneux, où il pourrait le prendre et le faire inhumer dans une concession privée s'il le voulait.

Sur ce point précis, M. Valet père confirme que le greffier de la Morgue vint le provenir, jeudi matin, à huit heures et demie, que l'enterrement de son fils avait lieu il neuf heures, c'est-à-dire une demi-heure plus tard, et il ajoute :

Je n'avais matériellement pas le temps de m'y rendre. En outre on me faisait savoir que je ne serais pas mis en présence du cadavre, mais que je pourrais m'entendre avec le conservateur du cimetière pour choisir  l'emplacement de la sépulture. Devant ces procédés tout fait illégaux, et devant l'obstination que l'on a mise à nous cacher le cadavre de mon fils, nous ne pouvons que penser, mes filles et moi, que la police a fait enterrer un inconnu qui n'est pas mon fils, afin d'apaiser l'opinion publique. Je vais donc demander au parquet de faire procéder à l'exhumation du cadavre et de nous mettre en sa présence. On ne peut me le refuser les cadavres des suppliciés sont remis à la disposition de leurs familles.
Mon fils, si c'est lui, n'a pas été supplicié il n'a pas été jugé, et légalement, sa culpabilité n'a pas été établie. Il peut y avoir de graves présomptions contre lui, mais pour ma part je n'y puis croire. En tout cas nous avons le droit de savoir si c'est bien mon fils qui est mort. Nous ne cherchons nullement à faire une manifestation publique, nous ne réclamons pas son corps nous voulons seulement le reconnaître, et voir de nos yeux si c'est bien lui.

M. Valet père est d'ailleurs venu hier après-midi voir M. Lescouvé, procureur de la république. Il lui a répété ces choses en ces mêmes termes et lui a demandé de donner l'ordre de procéder à l'exhumation du cadavre de son fils. M. Lescouvé n'a pu que lui répondre que la préfecture de police était seule compétente pour ordonner cette exhumation. M. Valet père a alors déclaré avec force qu'il accusait la Préfecture et la Morgue de n'avoir pas avisé le Parquet de ses démarches et il a déposé une plainte contre X. « en infraction à la loi de 1887 sur les funérailles », loi qui dit qu'un père a toujours le droit de disposer du corps de son fils.
L'incident en est là. Nous saurons bientôt s'il sera fait droit à la demande d'exhumation formulée par M. Valet et quelle suites sera donnée à sa plainte. Ajoutons que, de son côté, Mme Lescure, mère de Garnier, a écrit au procureur pour demander l'exhumation du cadavre de son fils.

Des derniers témoignages recueillis à propos du siège de la villa tragique, il résulte que Garnier aurait pu être pris vivant, comme le désirait le juge d'instruction et le procureur de la république, dans l'intérêt même de la vérité, et pour que le rôle de chaque inculpé, dans la série de crimes qui leur sont reprochés, pût être défini avec la plus grande part d'exactitude possible.
Aussitôt après l'explosion, alors que les pompiers se préparaient à combattre le commencement d'incendie qu'elle provoqua, une section de zouaves, ayant à sa tête le sergent Piette,s'élança dans le jardin et pénétra  dans la maison. Garnier était debout, dans la première pièce du rez-de-chaussée, le revolver à la main.

Le sergent Piette se jeta sur lui et lui arracha le browning qu'il tenait à la main. Garnier était désarmé, il ne restait plus qu'à se saisir de sa personne. A cette minute, une trombe d'agents pénétra dans la maison et des coups de feu retentirent. Le bandit tomba, mortellement blessé. Les agents, maîtres de la place, expulsèrent les zouaves et même leur officier, le capitaine Blanchard de Lhéry, qui était entré en même temps qu'eux dans la maison. Un rapport sur ces événements, qui se sont produits dans la confusion de l'assaut, a été envoyé à la place de Paris.

D'autre part, M. le juge Gilbert s'est rendu à l'hôpital Lariboisière, où il a interrogé l'inspecteur Colmar à propos du drame d'Ivry, dans lequel M. Jouin trouva la mort et où il fut lui-même blessé grièvement. M. Colmar a fait de ce drame un récit sensiblement pareil à ceux qu'en avaient déjà fait l'inspecteur Robert et les autres témoins. Il a été un accusateur aussi sévère à l'égard de Gauzy, qui logeait Bonnot, que l'avaient été ses prédécesseurs.
M. Gilbert a en outre rendu une ordonnance de non lieu en faveur de Soudy, « l'homme à la carabine », relativement au vol commis dans les bureaux de l'Egalitaire. Soudy demeure inculpé dans les crimes de Montgeron et de Chantilly.

Enfin, M. Niclausse, le nouveau sous-chef de la Sûreté, a fait hier une perquisition, 96, avenue de Saint-Ouen, dans le logement que Garnier et Valet occupèrent quelques semaines. Il y a découvert un volumineux paquet de cartouches pour carabine Winchester, noyées dans un seau d'eau, des vêtements et des papiers de toutes sortes portant les signatures de Garnier et de Valet. Tout cela a été placé sous scellés.


A.V.


La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 Yfun1u

Octave Garnier - René Valet (à droite).
(Préfecture de police de Paris - Wikimedia Commons)
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyJeu 27 Sep 2012 - 14:57

A la morgue de Paris, Valet et Garnier.

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 6eiqfe
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptySam 29 Sep 2012 - 18:21

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 1lwhjp

La « bataille » de Nogent (1913).
Tableau d'Henri Béraud (huile sur toile)
Photographié par F. Vizannova.
(document déjà posté sur ce topic https://guillotine.1fr1.net/t488p300-delassons-nous-quelques-instants-petites-enigmes?highlight=enigmes mais disparu. Niavlys avait trouvé la réponse).

Commentaire (partiel)* de l'Histoire par l'image sur ce tableau :

Le tableau est réalisé à chaud par rapport à l'évènement, puisqu'il est présenté en 1913, l'année qui suit les faits en question. Le rendu très mobileet animé de l'ensemble permet à ce titre de parler d'une tentative réussie de peinture de l'actualité.

La version présentée est la photographie de l'œuvre réalisée par François Vizzanova, photographe officiel du Salon des Artistes français de la Société Nationale des Beaux-Arts, dont Béraud est un familier. L'effet choisi par l'artiste, s'il est classique, est efficace pour rendre le caractère à la fois massif et enfiévré de l'attroupement : suite au premier plan où des agents sont affairés à contenir le rassemblement, un flou progressif est assez subtilement installé. Cela rend indiscernable l'étendue d'un rassemblement ainsi porté à perte de vue, la foule se muant alors en une sorte de meute allant à la curée.

C'est que le coup de filet est une attraction courue, et la variété des curieux au premier plan en atteste : les femmes du voisinage en robe de chambre voisinent avec des ouvriers tels celui empoigné par la police (eu centre) ou des bourgeois en haut-de-forme (en bas à droite).

La fusillade éclate repliement, mais le hommes du préfet Lépine échouent devant l'obstination des assiégés, même en tentant de jeter des explosifs sur le toit de la maison depuis le haut du viaduc ferroviaire que l'on discerne à l'arrière-plan. Finalement, ce n'est que vers deux heures du matin, après plus de huit heures de siège, qu'une grosse charge explosive désintègre partiellement l'habitation.
Les deux corps inertes** sont transportés à grand peine par les agents (au centre), la foule voulant à tout prix les approcher.


* Pour lire le commentaire complet : http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=882

** On n'aperçoit qu'une partie d'un seul corps, les jambes, qui seraient celles de Garnier.

____________________
Mémoire des lieux.

Il y a cent ans se déroulait le siège de Nogent-sur-Marne, villa Bonhoure, où Valet et Garnier ont été tués.
Retournons sur les lieux du drame.

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 1c92mr

Rue Henri Dunant. C'est sur ces lieux que s'est déroulé le fameux siège.

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 3imzvc


La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 75pi4e

A gauche, le viaduc du haut duquel des assiégeants jetaient pierres et engins inflammatoires.



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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyJeu 11 Oct 2012 - 22:36

Victor Kibaltchiche

Un des 20 inculpés jugés au procès dit, à l'époque, de la bande tragique.

Lettre écrite en prison (la Santé) par Victor Kibaltchiche (arrêté en Janvier 1912) et adressée à un correspondant non nommé. Avant son incarcération Kibaltchiche dirigeait le journal l'Anarchie avec sa compagne, Rirette Maîtrejean. Cette dernière avait été convoquée le 23 mars 1912 chez le M. Gilbert, juge qui instruisait l'affaire dite de la bande tragique. Mise en état d'arrestation sous l'inculpation de complicité de vol par recel — un livret militaire et un livret de caisse d'épargne volés dans l'Eure avaient été retrouvés à son domicile — elle sera incarcérée à Saint-Lazare jusqu'au procès de la bande (3 février - 27 février 1913) où son acquittement sera prononcé.

L'orthographe et la ponctuation ont été respectées. Le lettrage en gras est de Jean Maitron ainsi que les renvois en chiffre.
Le Rétif était le pseudonyme utilisé par Kitbaltchiche pour signer ses articles dans le journal L'anarchie.

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 1inkny

Victor Kitbaltchiche.
Mercredi 22 janvier 1913

Mon cher Armand,

J'ai sous les yeux la lettre du... [un blanc] et les renseignements que je te demandais. J'aime la franchise avec laquelle tu me parles de notre défense.
Je ne me suis jamais formalisé des critiques que l'on a pu me faire, concernant mes paroles et mes gestes, telles qu'elles ont été — comme c'est le cas — amicales ou cordiales. Mais qu'il est donc difficile d'éviter les malentendus !
Et combien de camarades vous méprenez sur notre sentiment ! Certes nous avons le désir de bientôt « revivre » ; le désir passionné de voir la fin de ce cauchemar imbécile et immérité s'il en fût. Mais il me semble que tout dans toutes nos attitudes antérieures devrait vous dire clairement que nous ne faisons rien, et ne permettrons pas que l'on fasse rien qui soit contraire à notre sentiment pour arriver à bonne fin. Qu'ai-je besoin de le dire ? J'avoue que cela m'est infiniment désagréable.

Déjà dans des lettres antérieures détaillées, je t'ai exposé notre défense — car jusqu'à présent j'ai été en parfait accord avec Rirette. Dans ses grandes lignes elle ne sera pas modifiée. […]
Bien sûr ce ne sera ni le lieu ni le moment de parler contre l'illégalisme aux Assises. Tiens ! — Nous n'y tenons pas. Je n'y tiens pas du tout. Mais si l'on me rend solidaire — l'accusation — d'actes qui me répugnent (j'écris le mot juste) il faudra bien que je m'explique ! En ce cas, je le ferai, sois-en sûr, en termes clairs, pour que l'on ne puisse se servir de mes paroles contre nos co-accusés. Je n'aurai pas pris la peine de peser chaque mot pendant l'instruction de crainte de mettre en cause quelque malheureux camarade, pour fournir à l'avocat général des armes contre eux. Si d'ailleurs on voulait se servir ainsi d'un lapsus toujours possible, dois-je te dire, je saurai rectifier ? — Ce n'est pas le souci de mes intérêts qui me fait ne vouloir à aucun prix d'une solidarité imposée. S'il ne s'agissait que de mes intérêts, la défense pourrait tourner la difficulté. Mais non. Ce que je suis — nous sommes — écœurés, navrés, de voir des camarades — des camarades que j'ai affectionnés au temps de leur premier et bel enthousiasme — ont pu commettre des choses aussi lamentables que la boucherie de Thiais.*
Je suis navré de voir que les autres, tous les autres, ont follement gaspillé et perdu leurs vies dans une lutte sans issue et si triste, sous ses dehors de courage éperdu, qu'ils ne peuvent même pas défendre avec fierté.
Je chercherai à éviter d'aborder ou de faire aborder par Me Le B [reton] (1) aux Assises, la question de l'illégalisme — dont ces tristesses me semblent donner une trop conclusion trop évidente …—; si je n'y arrive pas, je ne dirai quand même pas cela. Je me bornerai à prouver que jamais je n'ai préconisé (ni même été partisan) de cette théorie (2) ; j'ajouterai que j'ai quand même tenu à défendre les réfractaires toutes les fois qu'il a fallu le faire.

Si je suis libre bientôt, il va de soi que je m'expliquerai là-dessus, sans ambages. Je crois nécessaire, après ces expériences de conclure. Je me repens de ne pas l'avoir fait jadis. Peut-être si j'avais été plus ferme, Valet serait-il vivant et et ce pauvre Soudy libre. J'ai seulement manqué de combativité.
Pourtant tu m'écris :
« On pourra toujours t'objecter, après tes articles dans l'anarchie, en invoquant certains détails de votre vie passée que… »
Non, on ne le pourra pas. Si je me permettais d'apprécier devant le jury les actes de camarades qui ne sont plus des adversaires d'idées mais bien des « écrasés » selon le terme de Méric **, on pourrait assurément m'objecter bien des choses.

Mais si je dis que je n'ai jamais été partisan d'une désastreuse méthode d'action, si je le dis plus tard ainsi que j'y compte ou si je suis forcé de le dire au jury, on ne pourra rien m'objecter car c'est vrai. Mes articles de l'anarchie? ai-je jamais fait autre chose que défendre les illégaux ou de me servir des circonstances pour faire valoir notre façon de raisonner — et la légitimité de toutes les révoltes ce qui ne veut pas dire que je les préconise toutes) ? N'écrivais-je pas dans le plus combatif d'entre eux (Les bandits) que « les bandits sont les effets de causes situées au dessus d'eux (3)? » […]
Tu vois que l'on ne pourra rien « invoquer de mes articles » ni de notre vie passée. Ceci, d'ailleurs, constitue un chapitre sur lequel je ne permettrai pas de porter la discussion. Sans être partisan du vol, je puis être contrait à m'en servir. Cela ne regarde que moi. Que l'on discute mes idées, je le désire. Que l'on discute mes gestes qui ne concernent que moi, je ne le permets pas. En d'autres termes, je laisse dire et médire, je ne consens pas, à discuter.

Ce que je te rappelle plus haut est seulement pour te montrer qu'il ne faut pas voir de « changement d'attitude »— comme tu l'écris — dans notre conduite. Quand il y aurait d'ailleurs changement d'attitude, ce serait compréhensible. Les expériences qui se terminent sont bien faites pour abolir des illusions et rectifier des « théories ». Hélas ! — Mais en ce cas il est évident que je n'aurai pas le droit de dire n'avoir jamais préconisé , et même toujours combattu, parmi nous, tels errements et telles idées. Et je serai assez scrupuleux envers moi-même pour ne pas me le permettre.
Si éventuellement, je pourrai tenir ce langage c'est qu'il est parfaitement exact.
Nombre de camarades le savent et il me semble que tu es de ceux-là. […], au cas où je serai condamné,
T'adresserai lettre pour publication après procès, au cas où je serai condamné — je m'accorde 60 chances sur 100 d'acquittement. *** Pas une de plus.
Bien à toi

Le Rétif


___________________________

(1) Avocat de Kibaltchiche.

(2) Est-ce bien certain ? Voir note suivante.

(3) Il écrivait aussi (cf. L'anarchie. 4 janvier 1912) :

« Qu'en plein jour l'on fusille un misérable garçon de banque, cela prouve que des hommes ont enfin compris les vertus de l'audace […]

« Je ne crains pas de l'avouer. Je suis avec les bandits […]

« Quel qui soit, j'aime mieux celui qui lutte. Peut-être disparaitra-t-il plus jeune, connaîtra-t-il la chasse à l'homme et le bagne; peut-être finira-t-il sous le baiser abominable de la veuve. Il se peut ! J'aime celui qui accepte le risque de la grand lutte. Il est viril.

« Puis, vainqueur ou vaincu, son sort n'est-il pas préférable à la végétation maussade et à l'agonie infiniment lente du prolétaire qui mourra abruti et retraité sans avoir profité de l'existence ?

« Le bandit, lui, joue. Il a donc quelque chance de gagner. C'est assez. »


Source : Ravachol et les anarchistes
, présentés par Jean Maitron, éditions Julliard, collection ARCHIVES, Paris, 1964.

______________________________

* Thiais (Val-de-Marne- 94). Assassinat d'un homme de 91ans et sa bonne, par Paul Metge et Édouard Carouy, dans des conditions sordides.

- Metge sera condamné au TF à perpétuité et partira au bagne. Il retrouvera la liberté en 1931. Mort en 1933, à Cayenne.
- Carouy s'est suicidé en prison, peu après sa condamnation aux TF à perpétuité.

- ** Méric Victor Les bandits tragiques.
En ligne sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75650t.r=les+bandits+tragiques.langFR

*** Kitbaltchiche fut condamné à cinq ans réclusion et cinq ans d'interdiction de séjour. Pendant son incarcération, il se maria avec Rirette Maitrejean.
Après sa sortie de prison, les autorités l'expulsèrent de France.

_______________________________
Jean Maitron (1910-1987).

Fondateur de l'Institut français d'histoire sociale (1949). Docteur ès-lettres (1950). Il a soutenu sa thèse sur Le mouvement anarchiste en France. Chargé de recherche au CNRS (1958-1963). Maître assistant à la Sorbonne (1963-1976). Il est le créateur du monumental Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, dont la rédaction a été poursuivi après son décès. 44 volumes, les Éditions Ouvrières, puis les Éditions de l'Atelier (publication échelonnée de 1964 à1997). Existe aussi en CD ROM (1997). Ce dictionnaire est également consultable sur internet (sous conditions).

Un prix d'histoire sociale Jean Maitron a été crée en 1989. Il est délivré à l'auteur d'un mémoire de Master sur un sujet d'histoire contemporaine. Prix de 1000 euros et mémoire publié.

Parmi les ouvrages de Jean Maitron :

Maitron Jean Histoire du mouvement anarchiste en France (1880-1914), SUDEL, Paris, 1951. 744 p. Très importante bibliographie
Cet ouvrage est la thèse qu'il a rédigée pour se présenter au diplôme de docteur ès-lettres.
* Deuxième édition revue, 1955. 562 p. Planches hors texte.

Maitron Jean Le Mouvement anarchiste en France, éditions François Maspéro, dans la Collection Bibliothèque socialiste 1975, Paris. En deux volumes (t.1, des origines à 1914 / t. 2, de 1914 à nos jours), 486 p. et 430 p. Couverture souple.
* Réédition en 1982, dans la Collection Fondations.

Éditions Gallimard. 1992. Reprend l'édition Maspéro.
* Réédition en 2011.



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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyMer 17 Oct 2012 - 20:40

bon , j'ai honte

mes neurones se font la malle ....

je vais me racheter ....

i beg your pardon ....
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MessageSujet: "la cabane Bonnot"   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptySam 27 Oct 2012 - 15:26



pour ceux que ça interesse : la cabanne dans la forêt de Sénart est visible sur "google maps"

faites '" cabane Montgeron"

elle est visible , sur ce qui est maintenant l'avenue de la résistance

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MessageSujet: La cabane du cantonnier à Montgeron   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptySam 27 Oct 2012 - 20:50


La cabane du cantonnier à Montgeron


La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 8128404085_048c0530c5_z

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=91421_1&liste_pp=pm


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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptySam 27 Oct 2012 - 21:52

cette cabane est de face par rapport à le route !!!

celle que je montre est parallelle !!!

voir les cpa que j'ai publiée ...

votre cabanne est à quelle endroit dans la forêt

c'est une cabanne de "cantonnier " certes mais où dans la forêt ???
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptySam 27 Oct 2012 - 22:13

En cliquant sur le lien qui se trouve dans mon message, tu trouveras un plan qui permet de localiser la cabane avec précision.

Le plus simple serait que tu mettes directement en ligne la photo de la cabane dont tu parles (parallèle à la route) ou, à défaut, que tu donnes le lien qui permet de la voir. La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 3002527048


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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyDim 28 Oct 2012 - 0:46

Montgeron, croisement de l'avenue de la Résistance et de la rue Guillaume Budé

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 Cabane2

La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 Cabane1


Détail : en remontant de 100m vers Montgeron on peut contempler un automobiliste en train d'uriner dans les bois.
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MessageSujet: Re: La bande à Bonnot - 1912-1913   La bande à Bonnot - 1912-1913 - Page 28 EmptyDim 28 Oct 2012 - 9:58



c c'la , oui !!

merci Madame.
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