Quelques précisions à propos de cet épisode que j'ai découverts hier soir en lisant :
celui qui fut l'instigateur de ce massacre s'appelait Jean-Baptiste Carrier
il fut envoyé par la convention pour mater les vendéens en ayant carte "blanche"...
"Il fait aussi mourir de nombreux condamnés ou prisonniers en les faisant noyer dans la Loire, procédé que Carrier appelait «
la déportation verticale », la Loire étant en conséquence qualifié dans ses écrits de « fleuve républicain ». L'ampleur de ces massacres et des sévices les accompagnant dans une ville largement livrée au désordre, a donné lieu à des exagérations rétrospectives quant aux moyens mis en œuvre pour les accomplir : rien n'assure qu'ait été effectivement systématisée la construction de bateaux équipés de trappes (« bateaux à soupapes ») ou la célébration de «
mariages républicains » consistant à attacher les condamnés deux par deux (de préférence un homme avec une femme, nus) avant de les jeter à l'eau, tout comme on peut douter de la multiplication des orgies organisées par Carrier avec la participation forcée de suspectes... Cependant au total, sur les 13 000 prisonniers détenus à Nantes, environ 10 000 furent tués (1 800 à 4 000 noyés, environ 2 000 fusillés et guillotinés et environ 3 000 morts du typhus3 ou autres maladies)."
Il est alors nommé secrétaire de la Convention et prend part à la chute de Robespierre le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794). Les Thermidoriens le laissent tout d'abord en paix mais, couverts d'injures par lui et disposant de témoignages accablants à son encontre du Comité révolutionnaire de Nantes, ils décrètent son arrestation le 3 septembre 1794. Les notables nantais emprisonnés, transférés à Paris pour y être jugés, sont acquittés (procès des Nantais). Carrier est amené à ce procès devant le Tribunal révolutionnaire, mais se défend avec maladresse. Rejetant toute responsabilité, il dit avoir agi selon des consignes venant de la Convention. Sentant le vent tourner, Joseph Fouché, qui porte la responsabilité des massacres lyonnais, comprend l'utilité de présenter Carrier en bouc-émissaire et demande au journaliste Gracchus Babeuf de monter une campagne de presse contre celui-ci.
Le 29 octobre 1794, la Convention forme une commission pour enquêter et le 13 novembre, l'Assemblée vote la levée de son immunité parlementaire. Le 27 novembre, Carrier est mis en accusation. Il fait alors le procès de l'assemblée en s'écriant : « Tout est coupable ici, jusqu'à la sonnette du président. Vous serez tous enveloppés dans une proscription inévitable ». Lors du procès du Comité nantais, il est chargé par ses ex-complices dans le rapport de Charles-Gilbert Romme, et guillotiné en place de Grève le 26 frimaire an III
(source wikipédia)
Quel horrible personnage digne des nazis !!!