Sébastien Schartier le dernier exécuté de l'Indre - 1945

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2013/07/27/Sebastien-Schartier-fusille-au-petit-matin-1561156

  

Bravo pour cette découverte

Une magnifique découverte, Nemo ! 

Citation :

Les exécutions de condamnés politiques se multipliant dans des conditions sordides,
trois adjoints exécuteurs d'Henri Desfourneaux – exécuteur en chef descendant d'une famille de bourreaux d'Issoudun – décidèrent de rendre leur tablier au beau milieu de la guerre.
Faute de bras, il fut donc décidé, le 24 novembre 1943, que des pelotons d'exécution pouvaient remplacer la guillotine.

Cette pratique n'était certainement pas à l'avantage des condamnés.

A choisir, j'aurais préféré être fusillé. Au moins on peut se montrer digne devant la mort, pas ligoté comme un animal mené à l'abattoir et coupé en deux (pas pour rien que des courageux refusaient le bandeau sur les yeux).

Certes la mort est plus rapide avec la guillotine, certes, la douleur physique est moindre, mais la souffrance morale avec la vue du couperet qui quasiment sans exception a provoqué un recul des plus courageux est à mon sens pire.

benjamin a écrit:

A choisir, j'aurais préféré être fusillé. Au moins on peut se montrer digne devant la mort, pas ligoté comme un animal mené à l'abattoir et coupé en deux (pas pour rien que des courageux refusaient le bandeau sur les yeux).

Certes la mort est plus rapide avec la guillotine, certes, la douleur physique est moindre, mais la souffrance morale avec la vue du couperet qui quasiment sans exception a provoqué un recul des plus courageux est à mon sens pire.

Avis partagé, Ben...aussi moi, je préfér mourir droit....et entier,  

brossman a écrit:

Citation :

Les exécutions de condamnés politiques se multipliant dans des conditions sordides,
trois adjoints exécuteurs d'Henri Desfourneaux – exécuteur en chef descendant d'une famille de bourreaux d'Issoudun – décidèrent de rendre leur tablier au beau milieu de la guerre.
Faute de bras, il fut donc décidé, le 24 novembre 1943, que des pelotons d'exécution pouvaient remplacer la guillotine.

Cette pratique n'était certainement pas à l'avantage des condamnés.

Bonjour à toute l'équipe !
Brossman, après examen, la situation semble être la suivante : Obrecht, Sabin et les frères Martin démissionnèrent le 04/11/1943, le lendemain de l'exécution d'un résistant FTP, Emile Bertrand. Desfourneaux dut donc compléter son équipe très rapidement, puisque l'exécution suivante eut lieu le 04/12/1943, avec deux nouveaux aides, Julien Guyot - qui resta en fonction jusqu'en 1960 - et Gustave Galland, dont nous ne savons pratiquement rien, qui a quitté l'équipe après la Libération. Le trio Desfourneaux - Guyot - Galland opéra 7 fois ( dont un "doublé" ) entre Décembre 1943 et le 14/04/1944.Les exécutions suivantes ont eu lieu par fusillade, la première sortie "parisienne" de la bécane étant celle du 26/06/1946 pour Petiot, et la première "provinciale" le 16/04/1947.
Bonne journée !

Julien Guyot était encore en fonctions en 1964, puisqu'il faisait partie de la 1° "expédition martiniquaise", à savoir l'exécution d'Anama à Fort-de-France le 17/06/1964, avec Obrecht et Perruchot  
Bonne soirée !