Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Jules-Joseph Seringer - Triple assassin et parricide - 1873 Jeu 17 Aoû 2017 - 17:21 | |
| JULES-JOSEPH SERINGER, TRIPLE ASSASSIN ET PARRICIDEhttps://www.jackburman.ca/jules-joseph-seringer-guillotined °°°°°°°
LES FAITS Joseph Seringer - Parricide. 27 ans, marin. Dans la nuit du 28 au 29 janvier 1873, au 20, rue Meunier à Villeurbanne, tua à coups de couteau sa mère Hortense Posty, son beau-père Louis Guérin, 68 ans, ancien receveur de navigation, et sa demi-sœur Esther, 21 ans.
Condamnation : 4 juin 1873 ; Exécution : 5 août 1873
Source : de l’Art de Bien Couper, le site de Sylvain Larue / Nemo (la caverne d’Ali-Baba !)
http://laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr/Palmares1871_1977.html
Voir les articles du Petit Journal
- 5 juin 1873 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k591849q/f3.image.r=Seringer http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k591849q/f4.image.r=Seringer
- 6 juin 1873 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k591850n/f3.image.r=Seringer http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k591850n/f4.image.r=Seringer _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
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mitchou34 Bourreau départemental
Nombre de messages : 298 Age : 68 Date d'inscription : 14/12/2013
| Sujet: Seringer.... Jeu 17 Aoû 2017 - 17:54 | |
| Le moulage du visage de Seringer après sa décapitation,que l'on peut voir dans ce même musée,est bien plus avenant que la relique hideuse de la peau de sa face.Dans ce même lieu,et entre autres joyeusetés,on peut aussi contempler le crane du dénommé Anthelme Perrin,guillotiné à Lyon le 8/08/1844 pour assassinat. | |
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piotr Monsieur de Paris
Nombre de messages : 2898 Localisation : Poland Emploi : MD-but I'm not working in prison ;-) Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Re: Jules-Joseph Seringer - Triple assassin et parricide - 1873 Jeu 17 Aoû 2017 - 18:41 | |
| Buste de Jules-Joseph Seringer au musée Testut-Latarjet | |
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Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: Jules-Joseph Seringer - Triple assassin et parricide - 1873 Jeu 17 Aoû 2017 - 20:03 | |
| Je ne vois en effet aucune ressemblance entre l'effrayante relique et le visage serein du moulage que piotr a posté. Belle découverte, piotr ! _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
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mitchou34 Bourreau départemental
Nombre de messages : 298 Age : 68 Date d'inscription : 14/12/2013
| Sujet: Seringer................ Jeu 17 Aoû 2017 - 22:41 | |
| Cela confirme ce que je disais précédemment à propos de Seringer;il est bien plus présentable de cette façon.A voir un visage aux traits si délicats et aristocratiques on en oublierait presque que ce gars là à quand même trucider trois de ses contemporains............ | |
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piotr Monsieur de Paris
Nombre de messages : 2898 Localisation : Poland Emploi : MD-but I'm not working in prison ;-) Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Re: Jules-Joseph Seringer - Triple assassin et parricide - 1873 Ven 18 Aoû 2017 - 16:26 | |
| - Adelayde a écrit:
- Je ne vois en effet aucune ressemblance entre l'effrayante relique et le visage serein du moulage que piotr a posté. Belle découverte, piotr !
Your one Adelayde is better.More shocking and horrible | |
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Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: Jules-Joseph Seringer - Triple assassin et parricide - 1873 Ven 18 Aoû 2017 - 18:39 | |
| Oui, Piotr un visage de cauchemar ! Prétendre reconstituer le visage d'un homme mort à partir de sa peau et de son cuir chevelu est à mes yeux une pratique morbide qui ne présente aucun intérêt puisque les traits du visage ne sont pas restitués. _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
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Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: Jules-Joseph Seringer - Triple assassin et parricide - 1873 Sam 19 Aoû 2017 - 16:21 | |
| EXÉCUTION DE SERINGER DÉNOUEMENT DU CRIME DE MONTPLAISIR
(Service télégraphique du Petit Journal) Lyon, 5 août 1873.
Dans la nuit du 28 au 29 janvier dernier, un triple assassinat suivi de vol était commis à Villeurbanne, près de Lyon Toute une famille, le père, la mère et une jeune fille de vingt ans, succombait sous les coups d'un assassin.
C'est ce qu'on a appelé le crime de Montplaisir, du nom du Clos où était située la petite maison qu'habitait la famille Guérin.
Les victimes étaient au nombre de trois. 1° Antoine Guérin, receveur de navigation en retraite, âgé de soixante-huit ans ; 2° Hortense Posty, femme Guérin ; 3° Esther Guérin, âgée de vingt et un ans.
Le meurtrier n'était autre que Jules-Joseph Seringer, fils d'un premier lit de la dame Guérin. Seringer, né le 23 avril 1846, n'était âgé que de vingt-sept ans ; il s'était engagé dans les équipages de la flotte. Au mois de juillet 1871, il avait obtenu un congé qu'il s'était fait successivement renouveler, et dont il jouissait à Marseille. Dans cette ville, sa conduite irrégulière lui avait déjà valu une condamnation à trois mois de prison pour vol. C'est après avoir purgé cette première condamnation que l'idée du crime abominable dont il s'est rendu coupable, germa dans son esprit. C'est pour voler les économies de la famille Guérin qu'il a tué sa mère, son beau-père et sa sœur, avec un raffinement de cruauté incroyable.
Le compte rendu de cette triste affaire, contenu dans les numéros du Petit Journal portant la date des 3 juin 1853 et jours suivants, se trouve encore présent dans tous les esprits, aussi ne pensons-nous pas utile de l'analyser de nouveau.
Seringer fut condamné à mort par la cour d'assises du Rhône. L'arrêt a reçu son exécution ce matin.
Samedi soir, l'exécuteur des arrêts criminels recevait l'ordre de se transporter à Lyon. Parti de Paris dimanche soir à dix heures quarante-cinq, c'est dans la matinée de lundi que le personnel et le matériel des bois de justice sont arrivés à Lyon. Après avoir rempli, auprès des autorités judiciaires, toutes les formalités d'usage, Roch et ses aides ont dirigé sur le cours Charlemagne la voiture portant l'échafaud. Malgré l'heure avancée de la nuit, ce funèbre cortège prend sur sa route une foule nombreuse. Quand la voiture arrive sur le lieu de l'exécution, cette foule est devenue calme. C'est un entassement sans nom, un fouillis dont on ne saurait donner une idée. Un détachement d'infanterie de ligne et un peloton de chasseurs font décrire à la foule un vaste cercle.
La machine se monte.
Trois heures sonnent au cadran du chemin de fer, tout est prêt.
A quatre heures et demie, on pénètre dans la cellule du condamné pour lui annoncer que tout est fini. Sont présents, le directeur des prisons, le procureur de la République, le greffier et l'aumônier de la prison. Quand on est entré dans sa cellule, Séringer était levé depuis un moment. - Séringer, lui a dit M. le directeur, le moment de l'expiation est arrivé. Ayez courage. - Je n'ai pas peur de la mort, mon innocence me soutiendra. Ces paroles ont été prononcées d'une voix ferme et assurée.
Il a été laissé en tête à tête pendant dix minutes, avec le digne aumônier, puis on s’est rendu à la chapelle, où le condamné a entendu la messe et a accompli ses devoirs religieux.
Conduit au greffe, on lui a enlevé les anneaux de fer qu'il avait aux jambes et aux bras, et les funèbres apprêts de la dernière toilette, ont commencé. Pendant ce temps, Séringer semblait écouter les exhortations du prêtre et ses consolations.
Enfin, à cinq heures moins quelques minutes, le condamné monte en voiture et l'on se dirige vers la place où a été dressé l'échafaud, et au pied duquel le cortège bientôt s'arrête.
On ouvre la porte ménagée sur le derrière de la voiture et à laquelle est adapté un escalier en bois peint en rouge. Le patient paraît, il est enveloppé d'un large peignoir blanc, sa tête est recouverte d'un voile noir, il a les pieds nus. Il descend lentement les marches, mais il ne paraît pas abattu.
Le greffier de la Cour lit à haute voix l'arrêt qui condamne Seringer à la peine des parricides, puis l'exécuteur et l'un de ses aides le saisissent et le conduisent vers la planche fatale. Au moment d'y être couché le patient fait un mouvement de recul.
Moins d'une demi-minute après sa tête tombait.
L'expiation était consommée. - L. L.
P.-S. La foule qui assistait à cette sanglante et terrible expiation, ne s'est point de suite dispersée. Le bruit ayant couru qu'une exécution devait avoir lieu à Montbrison, certains ont voulu s'en assurer et pour cela ils ont suivi les travaux de démontage de l'échafaud, qui, une fois remisé dans sa voiture a été conduit effectivement au chemin de fer en destination de Montbrison. Le départ des exécuteurs pour cette dernière ville s'est effectué à sept heures trente du matin. Donc à l'heure où nous mettons sous presse, Houbre, l'assassin, a également subi la peines capitale. - L.-L.
Le Petit Journal, n° 3 875 du 7 août 1873 _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
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| Sujet: Re: Jules-Joseph Seringer - Triple assassin et parricide - 1873 | |
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