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Vallans.
Une riche carrière dans la gendarmerie
Le Courrier de l'Ouest
Publié le 11/08/2021 à 05h29
N’ayant pas voulu aller à l’École des chemins de fer de La Rochelle, sans un sou devant lui, Serge Tainon va frapper à̀ la porte de la gendarmerie de Frontenay-Rohan-Rohan où il est reçu fraîchement mais admis à passer l’examen d’entrée, qu’il réussit. Grâce à de bons résultats en français et en sport, durant son stage à̀ Chaumont (Haute-Marne), il obtient le certificat interarmées.
"J’en ai bavé, comme mes camarades", se souvient-il. Toujours volontaire pour faire les choses dont les autres ne veulent pas, il effectue un stage de radio graphiste. Affecté à̀ l’escadron de gendarmerie mobile de Mamers (Sarthe), il réalise des missions de maintien de l’ordre, principalement en France et aussi dans une Algérie en guerre à̀ l’occasion de trois missions en tant qu’opérateur télégraphiste, poste très exposé́. Le premier à Kerata près de Bône (aujourd’hui Annaba), le second à Alger, détaché chez les Zouaves, le troisième dans le Sahara, à 60 km de toute présence humaine. De ce séjour, il garde le souvenir d’une extraordinaire camaraderie. Après cinq ans et demi sans un dimanche ni jour férié, Serge est muté en gendarmerie départementale, à̀ l’escadron mixte (motocycliste) de Melle, durant cinq ans et demi également. Il termine sa carrière à̀ Niort, à̀ l’état-major.
Une anecdote lui revient en mémoire : "Ma compagnie avait été appelée pour ramener l’ordre à̀ la prison de la Santé où une mutinerie avait éclaté. Notre relève étant arrivée, nous avons été logés sur place avec les moyens du bord. C’est ainsi que j’ai passé la nuit dans la cellule des condamnés à mort. Avec vue sur la cour maintenue en plein éclairage et la guillotine installée au milieu. Inutile de dire que je n’ai pas bien dormi."
Serge a refusé́ l’avancement qui lui a été proposé́ sept années de suite. Il a seulement accepté d’être promu maréchal des logis-chef à l’approche de sa retraite.
A part si la mutinerie a eu lieu pendant la guerre d'Algérie, le 17 mars 1964 ou le 28 novembre 1972...
La cellule des condamnés donnant directement sur la cour ?
C'est quoi, ce besoin de se rendre intéressant en racontant systématiquement des foutaises ?
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"Les humains, pour la plupart, ne se doutent de rien, sans envie ni besoin de savoir, ça leur va comme ça, ils croient avoir de l'emprise sur les choses.
- Mh... pourquoi en avoir fait un secret ? Ils peuvent comprendre, ils sont intelligents...
- Une personne, sûrement, mais en foule, on est cons, on panique comme une horde d'animaux, et tu le sais."