Enigmes

Oui, c'est un fort,

Ce fort a -t-il été construit après la guerre de 1870-1871 ?

Après cette guerre, oui

Ce fort fait-il partie de la ligne défensive des forts Séré de Rivierres ?

non, il est dans la région parisienne

Le Fort d'Ivry?

Un peu plus loin quand même. Vous devriez connaitre ce fort car il a un rapport avec un sujet que vous ".affectionnez "

Fort d'Ecouen?

Bingo

Robert Badinter:

"L'administration pénitentiaire m'a appelé un jour pour me dire qu'on l'avait retrouvée au musée pénitentiaire de Fontainebleau. Nous y sommes allés avec Jean Clair mais c'était celle du bagne de Cayenne et celle de la Réunion", dit-il. "Celle que je connaissais avait été envoyée au musée de la Renaissance d'Ecouen qui, à juste titre, n'en avait pas voulu. L'armée, obligeante, l'a alors mise dans une casemate au Fort d'Ecouen", raconte-t-il.

C'est bien cela, Piotr. Vous admettrez que Boisdejustice avait aussi trouvé la réponse en identifiant le fort d'Écouen dont il connait l'histoire à propos de l'entreposage de la Veuve.

Bravo Michael

Voici quelques photos du Fort d'Ecouan provenant du forum militaire dans lequel je suis modératrice.

Ce fort fait partie de la Place de Paris et du système défensif élaboré par le Général Séré de Rivières, ingénieur militaire (1815-1895).


Fronton




Galerie d'entrée




Vue sur le pont dormant, le 2ème grille, l'entrée et ses casemates de défense





Casernement. Vue générale de la façade depuis l'entrée

Merci pour ces photos, Gaëtane.

Une autre :



C'est une femme. Elle a fait connaissance avec la Veuve.
Le Palmarès indique inexactement la ville où la Veuve a été installée pour son exécution.
Indice : son prénom est le titre d'un opéra-comique.

Sophie Gautié, épouse Bouyon, guillotinée le 4 janvier 1876

Ben non, Gaëtane...

Bonjour mercattore et à tous


Ah ....Georgette Thomas, guillotinée le 24 janvier 1887

A ma connaissance son prénom n'est pas le titre d'un opéra-comique, Gaëtane ...

Je suis à court d'idées...

C'est sûr que ce n'est pas très facile... ne cherchez plus alors, Gaëtane, plus tard, peut être.

Il s'agit Véronique Frantz, exécutée en 1854 à Barr (Bas-Rhin). Le Palmarès mentionne son exécution à Bar-le-Duc (Meuse).
La presse indique que l'exécution s'est déroulée le 4 août, le Palmarès indique la date du 1er août.

Quotidien La Presse, du 05-08-1854 :



Quotidien La Presse, du 06-08-1854.

Nous avons annoncé hier l'exécution de Véronique Frantz, condamnée à mort pour crime d'empoisonnement. Voici les détails que nous trouvons, sur cette exécution, dans le Courrier du Bas-Rhin :

A une heure du matin, elle fut réveillée par M. le directeur des prisons, de M. l'abbé Guerber, et du greffier de la cour d'assises. Ce dernier tenait lui annoncer que son pourvoi en cassation avait été rejeté et que sa demande en grâce avait également été repoussée. Elle reçut cette fatale nouvelle avec calme et résignation et les angoisses qui déchiraient son âme.

Elle se rendit dans la chapelle de la prison avec M. l'abbé Guerber, qui, depuis le jour de la condamnation, n'a cessé de lui prodiguer journellement les secours de la religion. Après la messe, à laquelle elle assisté avec recueillement, la condamnée prit une tasse de café au lait et un petit pain qu'elle mangea avec appétit, puis elle prit place dans la voiture qui devait la transporter à Barr. Elle était accompagnée de l'abbé Guerber, de l'adjudant de la gendarmerie du Bas-Rhin et de deux gendarmes. La voiture était escortée par quatre gendarmes à cheval.

Durant tout ce long trajet entre Strasbourg et Barr, la patiente conserva son calme, elle récitait des prières et écoutait avec attention les pieuses exhortations que le digne prêtre lui adressait. Sa pensée se portait très souvent sur ses vieux père et mère, qu'elle n'avait pas revus depuis sa condamnation, et dont elle regrettait amêrement de couvrir le nom de honte et d'ignominie.

A cinq heures et demie, le funèbre cortège arriva à Barr. La condamnée fut déposée dans la prison de cette ville. C'est Ià que les exécuteurs procédèrent aux apprêts de la toilette et lui lièrent les mains sur le dos. Elle fut ensuite conduite en voiture sur la grande place, où dans la nuit l'échafaud avait été dressé, en face de la maison commune. Une foule immense se pressait sur cette place et dans les rues que le cortège devait traverser, car depuis 62 ans, aucune exécution capitale n'avait eu lieu à Barr.

Arrivée au pied de l'échafaud, la patiente en franchit les degrés, soutenue par l'un des exécuteurs, puis, elle s'agenouilla à côte de M. l'abbé Guerber pour dire une dernière prière. Après avoir embrassé à plusieurs repri- ses le crucifix que le ministre de Dieu lui présentait, les exécuteurs s'emparèrent d'elle, et une minute après le couteau tombait. »

* L'opéra-comique s'intitule "Véronique", d'André Messager (1898), toujours interprété de nos jours.

L'air célèbre du « Duo de l'âne », dans "VÉRONIQUE" » : https://www.youtube.com/watch?v=b8TYXjG8ESM&feature=related

Grand merci, mercattore

Qui célebrait religieusement les mariages de éxécuteurs ?

Un prêtre, un pasteur, un rabbin, un imam etc. selon la confession du bourreau.

Non, Adelayde. C'est plus simple !

Rapproche toi un peu de la Veuve