Jules Janin

Ci-joint le lien vers l'Ane mort et la Femme guillotinée de Jules Janin, écrit en 1842.

Une bonne dose d'humour noir - de la potence à la guillotine en passant par le pal.

Pas mal de gravures aussi:

http://209.85.129.132/search?q=cache:ULi3UvvseOgJ:www.gutenberg.org/files/26418/26418-h/26418-h.htm+ex%C3%A9cution+condamn%C3%A9e+%C3%A0+mort+orage+bourreau&hl=it&ct=clnk&cd=18&gl=fr

La fin de la femme guillotinée est curieuse avec la note de l'exécution à régler au bourreau dans cet atmosphère sinistre qui régnait dans ce cimetière de Clamart.

Bonsoir.

J'ai un exemplaire original de ce livre, qui appartenait a ma grand-mere, passionnee d'Alexandre Dumas et de recits un peu sinistres.
Ce bouquin etrange, je l'ai decouvert un jour dans sa bibliotheque , de son vivant, et il m'a fascine. L'histoire est totalement macabre, voire parfois incroyable: il me semble qu'un des personnage survit au supplice du pal, ce qui m'intriguait deja a 11 ans. Mais ce que je trouvais aussi extraordinaire dans ce bouquin, ce sont les gravures, le papier jauni, bref l'impression d'avoir un fragment de cette epoque entre les doigts. Et ma grand-mere etait une parisienne pure souche, nee dans la capitale, ou elle vecu une bonne partie de sa vie. Je crois que Mercattore est de la aussi, non? Elle est nee, je pense, du cote de La Chapelle, et a aussi habite rue de Abbesses. Que de noms evocateurs...
Il va falloir que je relise Janin!
Et au fait,
Meilleurs Voeux a tous et toutes.

Ah, ces vieux livres que l'on feuillette enfant ou ado et qui ont souvent une odeur particulière, nous laissent à l'âge d'homme des souvenirs inaltérés.
Et ce quartier de La Chapelle où habitait votre grand-mère, qui ne le connaissait pas son nom à Paris ? Même nous, qui étions dans un quartier sud de Paris, à son extrème, le connaissions.
Bruant, le chansonnier, l'a chanté, et la littérature s'en est emparée aussi.
Les Abbesses, que j'ai bien connu, est aujourd'hui un quartier de « Bobos », comme on dit, et n'a plus rien à voir avec l'ancien, ni même avec celui d'y il y a dix ans.

L'entrée de la station de mètro ABBESSES, dessinée par Guimard.
Je l'ai connue, quartier de l'hôtel de Ville d'où on l'a démontée pour l'installer place des Abbesses.

Le pendu et l'empalé survivent - le premier parce que le bourreau chargé de le pendre se casse la figure alors qu'il voulait monter sur ses épaules et le deuxième parce que les boulets qu'on lui mit aux pieds se détachent et qu'il arrive à s'enfuir chez des moines chrétiens - ce qui n'est pas le cas de la guillotinée

Ah le parisien pure souche devient une bête rare!
Les Abesses, comme d'autres quartiers, se "boboise" mais je ne le qualifierait pas pour autant de quartier de bobos.