Nombre de messages : 23 Age : 51 Localisation : PARIS 08 Emploi : Directeur Général Date d'inscription : 29/01/2006
Sujet: Le dernier guillotiné du monde ? Dim 10 Sep 2006 - 20:36
Suicide by DIY guillotine and an 'ingenious' timing device By Paul Stokes (Filed: 26/04/2003)
A builder took 12 sleeping pills and lay on his bed under his home-made guillotine. Hours later the blade was released by an "ingenious" timing device and cut off his head.
Boyd Taylor, 36, had spent three months assembling the 8ft-high guillotine.
The blade, set in a 3ft-wide frame, was weighted with a paving slab wired to a piece of plywood which had been wedged into a wooden block at the foot of the bed.
An electric jigsaw was positioned next to the wood and plugged into a timer switch that was set to start the saw, cut the wood and release the wire holding the blade.
An inquest heard yesterday that he had concealed the device by putting a secondary door in his bedroom, telling his father it was a security measure after the cottage they shared had been burgled.
Robert Taylor, 60, heard a rumble in the night which he believed may have been a problem with the chimney stack at his home in Milborne, Northumberland.
But he did not discover his son's decapitated body until more than 12 hours later.
"I was up at 6.30am, I knocked on Boyd's door at 8.30am, but when there was no answer I went to work," he told the inquest. "I returned at around 4pm to find the door was still locked. I knew something was wrong. I hammered down the door. I saw Boyd lying on the bed covered in blood."
The son's planning was so meticulous that he had included a mechanism to switch off the power supply so he was not found for some time.
A wooden box was built around the socket where an extension cable to the jig-saw was plugged in.
Lined up with the switch was a piece of wooden dowling and a gothic style wooden hammer which was raised using thread and attached to the guillotine.
Once released, the blade cut the thread causing the hammer to swing, strike the peg and knock off the power.
Mr Taylor senior, also a builder, has suffered ill health since the death and was unable to attend the hearing in Ashington, Northumberland.
He said in a statement that his son decided in October 2002 to take a break from working together until after Christmas "to concentrate on his woodwork workshop".
The day before his death on Jan 8, he spoke to his father and said he was going to return to work.
Robert Taylor said: "I had noticed he had erected another door inside his bedroom door. He said it was for security because we had been burgled.
"He had also put a sheet up at the window. He spent a lot of time in his room, but I never went in. It was his own personal space."
Pc Robert Fawcett told the inquest that the body was lying on an inflatable bed with a guillotine constructed over the bed and the blade down.
He said: "The head had been completely severed from the body and was resting on a pillow against the wall. Both hands were crossed across the torso."
Empty medication packets were next to the body, but no suicide note was found. A post mortem examination concluded that death was due to the decapitation.
Mr Taylor said his son had never got over the divorce of his parents when he was 15.
Robert Taylor had two children from a previous marriage before marrying his second wife Veronica in 1963. The marriage produced Boyd and his sister Pamela.
After the divorce Boyd Taylor tried to commit suicide, telling his father: "My life is now over."
He moved back in with his father, never had a girlfriend, and plunged himself into the family business after leaving school.
Recording a verdict of suicide, Eric Armstrong, the south-east Northumberland coroner, said: "A good deal of thought had gone into the construction and timing device which was ingenious, if applied to a somewhat bizarre purpose.
"He had consumed 12 tablets to induce sleep. It seems the dose was sufficient to ensure he remained asleep and didn't get diverted from the horrific path of his construction.
"There can only be one conclusion that this was a deliberate attempt to take his own life. My sympathies go to Mr Taylor. To find his son in this way must have come as a great shock to him."
Alecto aime ce message
CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1848 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Lun 11 Sep 2006 - 21:29
Incroyable. Je ne comprends pas tous les détails mais je trouve çà vraiment dingue. Où est-ce que çà s'est passé exactement?
_________________ Potius mori quam foedari
Invité Invité
Sujet: Suicides à la guillotine Mar 22 Jan 2008 - 23:50
Un relieur se guillotine avec un massicot.
Le Petit Parisien du 19-6-1910 - N° 1115.
« L'on dirait beaucoup plus une presse de serrage qu'un massicot. Bizarre. »
Numéro du Dimanche 19 juin 1910.
Nos lecteurs ne savent peut-être pas ce qu'est un massicot. Le "massicot" est une machine destinée à couper le papier et dont la pièce principale est une longue et forte lame qui, actionnée par une force motrice, tranche des épaisseurs considérables de feuilles de papier avec autant d'aisance qu'un couteau entre dans une motte de Beurre.
En pénétrant dans l'atelier de reliure où ils sont employés, 3 rue de Amiral-Roussin, deux ouvriers, Philippe Cordebaight et Antoine Lassouche, reculèrent térrifiés. Au milieu de la pièce, leur patron, M. Stanislas Ruffin, célibataire, âgé de cinquante-trois ans, gisait sanglant. Le malheureux, affolé par le mauvais état de ses affaires, s'était tué en choisissant un horrible mode de suicide.
Le désespéré, en effet, avait passé le cou dans le talon du massicot et avait fait jouer le déclic. L'appareil avait rempli le rôle d'une véritable guillotine. Le tête, horriblement grimaçante, et presque détachée du tronc, ne tenait plus que par quelques lambeaux de chair et restait suspendue au dessus d'une mare de sang noirâtre et coagulé. Les ouvriers avertirent M. Cœuille, commissaire de police du quartier Necker qui procéda aux constatations d'usage.
Dernière édition par mercattore le Mar 29 Avr 2008 - 22:00, édité 1 fois
CHANTAL Bourreau départemental
Nombre de messages : 290 Age : 56 Localisation : Rotselaar - Belgique Emploi : secrétaire d'un avocat Date d'inscription : 30/07/2007
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Mer 23 Jan 2008 - 8:01
C'est une histoire vraie ?
Invité Invité
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Mer 23 Jan 2008 - 12:52
Oui, mais je n'ai pas les détails. Pas banale cette histoire !
foudurail Bourreau de village
Nombre de messages : 82 Age : 59 Localisation : Bruxelles Emploi : Cheminot Date d'inscription : 16/04/2007
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Sam 15 Mar 2008 - 10:49
Bonjour.
Dans un historia hors série consacré au suicide on parle d'un homme qui avait fabriqué une guillotine a partir d'une beche...
CHANTAL Bourreau départemental
Nombre de messages : 290 Age : 56 Localisation : Rotselaar - Belgique Emploi : secrétaire d'un avocat Date d'inscription : 30/07/2007
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Sam 15 Mar 2008 - 12:13
Invité Invité
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Sam 15 Mar 2008 - 15:32
foudurail a écrit:
Bonjour.
Dans un historia hors série consacré au suicide on parle d'un homme qui avait fabriqué une guillotine a partir d'une beche...
Bonjour, Foudurail ! Cette histoire me dit effectivement quelque chose : Elle serait survenue au Royaume-Uni, et le suicidaire/suicidé se serait allongé sur le dos et non pas sur le ventre pour déclencher le mécanisme La police avait du reste soupçonné un assassinat au départ, compte-tenu des circonstances sortant vraiment de l'ordinaire Par contre, est-il possible de fabriquer un couperet efficace à partir d'un fer de bêche ? La seule personne capable de trancher (!) cette question est notre expert de Santiago, le jeune BW, qui se reconnaîtra Bon après-midi.
MichelB Bourreau de village
Nombre de messages : 97 Age : 66 Localisation : Gers Emploi : Animateur astro Date d'inscription : 15/10/2007
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Sam 15 Mar 2008 - 20:48
Je me souviens d'avoir vu une bonne illustration concernant cette affaire.
On ne peut pas vraiment parler de guillotine, car c'est le poids d'un établi de menuisier, chargé de briques, sur lequel était fixée la bêche affutée, qui a fait le travail. La chute totale n'a pas excédée 30 cm !
Les pieds de l'établi reposaient à terre d'un côté, et de l'autre, étaient posés sur des béquilles instables. Celle-ci en s'effaçant, provoquait la chute de l'ensemble, et couic !
Pour mémoire, certains soldats allemands en 1914-1918, préferaient leurs pelles bien affutées à leurs baïonnettes, pour le corps à corps. Avec, ils pouvaient décapiter, d'un coup bien placé, un combattant.
CHANTAL Bourreau départemental
Nombre de messages : 290 Age : 56 Localisation : Rotselaar - Belgique Emploi : secrétaire d'un avocat Date d'inscription : 30/07/2007
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Lun 17 Mar 2008 - 9:17
Et il est mort décapité "proprement" ou on a retrouvé une boucherie sans nom ?
Javier Monsieur de Paris
Nombre de messages : 786 Localisation : Euskadi Emploi : Retraité Date d'inscription : 07/06/2007
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Lun 17 Mar 2008 - 14:18
Bonjour, Ici il y a un autre qui va l'essayer avec un hache.
Extrait du site d'Internet: "La palme du suicide le plus ingénieux revient sans doute à un menuisier de Saint-Pierre-la-Palud, qui arrive à se trancher le cou dans sa maison à l’aide d’une guillotine artisanale de sa fabrication. Couché sur le dos pour voir s’abattre le fatal couteau (une simple hache de jardinier), il tire lui-même la ficelle qui fait manœuvrer le déclic. L’ingénuosité de son invention lui vaut l’honneur de figurer à la "Une" de plusieurs illustrés."
Henri Bourreau départemental
Nombre de messages : 283 Age : 68 Localisation : Cambridge UK Emploi : vacataire/temporaire/artiste Date d'inscription : 05/10/2006
Sujet: guillotines artisanales Lun 17 Mar 2008 - 18:11
Bonjour. Je crois que toutes ces tentatives devaient etre assez horribles pour l'executant et ceux qui decouvraient le resultat. Outre le fait que c'etait du bricolage, la forme des lames ne devait pas trancher proprement, et la hauteur de chute devait aussi pas mal jouer. Lorsqu'on pense aux ancetres de la Veuve, utilises en allemagne et au Royaume-Uni et enItalie, on sait que la decollation tenait un peu aussi de l'ecrasement, du fait de la forme non triangulaire de la lame, alors pauvre Chantal, ca devait surement etre un penible spectacle...
MichelB Bourreau de village
Nombre de messages : 97 Age : 66 Localisation : Gers Emploi : Animateur astro Date d'inscription : 15/10/2007
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Lun 17 Mar 2008 - 20:26
CHANTAL a écrit:
Et il est mort décapité "proprement" ou on a retrouvé une boucherie sans nom ?
Je ne saurais dire Chantal.
De toutes façon, avec ces suicides couchés sur le dos et les divers bricolages, je ne pense pas que la moelle épinière devait être tranchée.
Cela tient plutôt de l'égorgement !
Jourdan coupe tête Bourreau départemental
Nombre de messages : 250 Age : 70 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/12/2008
Sujet: Les suicides à la guillotine Mer 21 Jan 2009 - 22:46
Les suicides à la guillotine n’étaient, apparemment, pas si rares que cela au XIXe siècle. J’en ai trouvé au moins trois exemples :
Un suicide à la guillotine à Saint-Pierre-la-Palud (Le Progrès illustré du 9 Novembre 1896) : http://moe.mabul.org/up/moe/2009/01/21/img-224128qgce6.jpg.html
Le 24 avril 1862, à Castellamare, en Italie, Charles-Henri Couvreur – un français - organisa son suicide à la guillotine. Après avoir fabriqué une guillotine, à laquelle il avait travaillé pendant deux ans, il plaça sa tête sous le couperet et fit jouer lui-même le ressort qui, en faisant tomber le couteau, le décapita.
En janvier 1876, un français nommé Auguste Chère, âgé de trente-huit ans, installé à Londres depuis deux ans, se suicida de la même manière. Dans sa chambre il avait installé deux grandes planches où il avait pratiqué des rainures et à l’intérieur desquelles glissait un énorme couteau de tanneur. La lame était retenue par une corde fixée à une poulie. On retrouva son corps décapité.
Plus près de nous, un de mes collègues de la P.J. m'a raconté avoir travaillé sur un cas de suicide au "lit électrique". Etonnant non ?
Titus_Pibrac Monsieur de Paris
Nombre de messages : 652 Age : 58 Localisation : Italie, Venise Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 23/05/2008
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Mer 21 Jan 2009 - 22:56
Cela prouve qu'il y a des originaux version gore de la Grande Bouffe .
Par rapport à une pendaison classique, ou se faire écraser par un train ou sauter d'un pont ou se tirer un coup de pistolet ou avaler des barbituriques ... se couper la te^te tout seul ...
Titus_Pibrac Monsieur de Paris
Nombre de messages : 652 Age : 58 Localisation : Italie, Venise Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 23/05/2008
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Mer 21 Jan 2009 - 23:40
Apparemment il y a au moins un suicide à la guillotine tous les 2 ans:
1896 (gravure du Progrès illustré) - Saint-Pierre la Palud http://www.bm-lyon.fr/expo/virtuelles/sang/27.htm
Nombre de messages : 93 Age : 67 Localisation : PARIS Bastille Date d'inscription : 23/02/2009
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Ven 6 Mar 2009 - 19:08
suicide à la guillotine...
.... dans ce style assez "plaisant" , je me souviens de cette anecdote d'un étudiant japonais qui terrassé par la honte d'avoir échoué à ses examens...(style le bac), avait décidé de se suicider en se sciant la tête avec une scie à métaux... ce geste n'a pas été couronné de succès mais les parents et amis ont été très fiers de lui.... ( peut-être avec vous des traces de cetts anecdote?)
... ca change des sushis non? ...
Jourdan coupe tête a écrit:
Les suicides à la guillotine n’étaient, apparemment, pas si rares que cela au XIXe siècle. J’en ai trouvé au moins trois exemples :
Un suicide à la guillotine à Saint-Pierre-la-Palud (Le Progrès illustré du 9 Novembre 1896) : http://moe.mabul.org/up/moe/2009/01/21/img-224128qgce6.jpg.html
Le 24 avril 1862, à Castellamare, en Italie, Charles-Henri Couvreur – un français - organisa son suicide à la guillotine. Après avoir fabriqué une guillotine, à laquelle il avait travaillé pendant deux ans, il plaça sa tête sous le couperet et fit jouer lui-même le ressort qui, en faisant tomber le couteau, le décapita.
En janvier 1876, un français nommé Auguste Chère, âgé de trente-huit ans, installé à Londres depuis deux ans, se suicida de la même manière. Dans sa chambre il avait installé deux grandes planches où il avait pratiqué des rainures et à l’intérieur desquelles glissait un énorme couteau de tanneur. La lame était retenue par une corde fixée à une poulie. On retrouva son corps décapité.
Plus près de nous, un de mes collègues de la P.J. m'a raconté avoir travaillé sur un cas de suicide au "lit électrique". Etonnant non ?
Invité Invité
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Lun 20 Avr 2009 - 19:17
Jourdan coupe tête a écrit:
Un suicide à la guillotine à Saint-Pierre-la-Palud (Le Progrès illustré du 9 Novembre 1896) : http://moe.mabul.org/up/moe/2009/01/21/img-224128qgce6.jpg.html
L'horrible « fait divers » qu'on va lire pourrait s'intituler « le guillotiné par persuasion ». Un habitant de Saint-Pierre-la-Palud nommé Deparcieux, vient de trouver, pour se donner la mort, un moyen peu commun; il s'est guillotiné lui-même.
« Deparcieux était âgé de quarante-deux ans; il exerçait la profession de menuisier et de maçon, il vivait très retiré. Il avait construit lui-même l'instrument de sa mort; une guillotine savante, parfaite, formée de deux moulants d'une hauteur de 2 m. 1O ! Le couperet était fait d'une hache fort bien aiguisée, au dessus de laquelle Deparcieux avait adapté un marteau de maçon du poids de 7 kilos. L'appareil tout entier en bois dur, était travaillé et agencé d'une façon merveilleuse. Il avait du exiger de longs jours de travail. Ajoutons que la hache était retenue en haut de l'appareil par un déclic auquel avait été fixée une corde. Les préparatifs funèbres terminés, Deparcieux s'est couché sur le dos. Les pieds appuyés contre le mur; un coussin posé sous les reins et la tête placée sur une espèce de crible; puis, il s'est attaché la main à la corde fîxée au déclic et a tiré celle-ci au moment qu'il a jugé opportun. Le couteau est tombé alors et la tête a été tranchée nette. Le corps n'avait fait aucun mouvement; à l'exception toutefois, de la jambe gauche qui s'était légèrement contractée. Les voisins de Deparcieux surpris de ne pas l'avoir vu de quelques jours se décidés à pénétrer chez lui. Après avoir visité tout l'appartement, ils ont eu l'idée de descendre dans la cave et c'est là qu'ils ont trouvé le corps de Deparcieux. La mort remontait à samedi. Cet exécuté volontaire avait quelque aisance. Il vivait retiré et était hanté de l'idée d'un suicide extraordinaire. Un grand nombre de curieux sont allés visiter hier, la maison et la machine, quelques-uns même ont fait fonctionner cette dernière. »
Journal Le Progrès, du 1er février 1896.
Invité Invité
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Mar 5 Mai 2009 - 13:45
Un autre cas, par le docteur Moreau de Tours.
« Les Annales médico-psychologiques ont rapporté le fait suivant non moins extraordinaire.
Un Français, nommé C. vient de se suicider à Castellamare. Ce malheureux était atteint de délire religieux. Bizarre à l'excès dans son fanatisme, il pratiquait l'usage du maigre, d'une façon assez singulière. Les jours gras, il mangeait régulièrement un poulet entier, auquel, sous peine de damnation, il fallait toujours le même poids; il en était de même les jours maigres, pour le poisson. C. vivait absolument seul, et personne ne pénétrait chez lui. Depuis quelques jours, comme on ne l'avait pas vu sortir, on avertit la police qui força le domicile. On aperçut alors le cadavre de M. C. la tête séparée du tronc. Il s'était guillotiné lui-même. On trouva en effet dans l'ouverture d'une porte, un appareil fort ingénieusement construit, muni d'une hache pendante qui glissait entre deux coulisses par l'échappement brusque d'un ressort facilement maniable. L' individu avait opéré la section du cou, lui même. Le testament a fait voir que M. C. travaillait depuis deux ans à ce singulier genre de mort.
M. C. était depuis longtemps en état de démence et avait été en fermé par mesure administrative, en 1857, dans l'établissement de M. le Docteur Blanche, et déclaré plus tard interdit par jugement du tribunal civil de Langres (1851)
Depuis son enfance, M. C. avait toujours été très exalté. Dès 1836, il avait été atteint d'une maladie dont le principal caractère avait été de se croire toujours entouré d'ennemis et en butte à des complots tramés contre lui par sa famille. Une monomanie de haine et de rage contre son père et ses frères ne fit que s'accroître, et se manifesta dans tous les actes de sa vie, oblitérant complètement ses facultés mentales. Un testament, trouvé dans ses papiers, donna lieu à une intéressante consultation médico-légale du professeur Tardieu qui conclue à l'aliénation mentale de M. C. Le testament fut déclaré nul.
Extrait de Suicides et crimes étranges, par Moreau de Tours, 1899, Paris. Voir ce livre singulier dans son intégralité : Voir/télécharger mon image
Moreau de Tours était psychiatre. Une partie de ses études a porté sur l'aliénation mentale, les drogues etc. Il fonda le club des Hashischins pour étudier l'effet du hashisch sur l'homme, que fréquentèrent Baudelaire, Nerval, etc.
Jourdan coupe tête Bourreau départemental
Nombre de messages : 250 Age : 70 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/12/2008
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Mar 5 Mai 2009 - 16:59
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Mar 5 Mai 2009 - 17:04
Excellent. C'est exactement ce cas.
Jourdan coupe tête Bourreau départemental
Nombre de messages : 250 Age : 70 Localisation : Paris Date d'inscription : 13/12/2008
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Sam 5 Juin 2010 - 14:31
Un ingénieur russe s'est suicidé en mettant en marche lui-même la guillotine qu'il avait construite chez lui dans son logement près de Moscou, a rapporté ce vendredi 4 juin le quotidien populaire Tvoï Den, qui a publié des photos et des croquis de la machine de mort.
Selon la mère de la victime interrogée par le quotidien, son fils s'était auparavant enfermé plusieurs jours durant dans sa chambre, affirmant qu'il voulait fabriquer un placard.
L'homme a lui-même actionné le mécanisme de la guillotine
Son corps a été retrouvé coincé dans une «construction étrange» dans laquelle une plaque métallique, attachée en hauteur à une planche alourdie par plusieurs grosses bouteilles d'eau, faisait office de lame. L'homme, allongé sur le sol, a lui-même actionné le mécanisme grâce à un fil qu'il a coupé à l'aide de ciseaux.
Selon l'agence Ria Novosti, qui cite une source policière, l'homme, âgé d'une quarantaine d'années, était suivi depuis 1987 pour des troubles psychiatriques. Le journal ajoute qu'il avait mal supporté son divorce, survenu quelques années plus tôt.
Invité Invité
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Ven 20 Juil 2012 - 9:25
Invité a écrit:
Un relieur se guillotine avec un massicot.[/center]
Le Petit Parisien du 19-6-1910 - N° 1115.
« L'on dirait beaucoup plus une presse de serrage qu'un massicot. Bizarre. »
J'ai retrouvé des éléments disparus, avec un texte qui ne figurait pas à l'origine.
CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1848 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
Sujet: Re: Les suicides à la guillotine Ven 20 Juil 2012 - 13:13
Bizarre: sur le dessin on dirait que la lame ne descend qu'en tournant la grosse roue au dessus. Si cela était le cas ce serait bien sûr un meurtre déguisé, non? On parle pourtant de "déclic"