Art populaire - gravures - lithographies - BD

Javier a écrit:

J'ai lu que Robespierre n'avait jamais vu une guillotine.

Eh bien sa curiosité fut satisfaite, puisqu'il eut l'occasion d'en voir une de très près en parfait état de marche.



Désolé, pas pu résister.

Une scène colorée

Il y a longtemps j'avais déjà vu des représentations de guillotine fonctionnant avec ce mécanisme.

Est-on sûr que celui-ci n'a jamais existé en vrai?

On voit une chose pareille dans le film "A Tale of Two Cities". La gravure ci-dessous est un autre example.
Il serait intéressant de connaître l'opinion de Michael. Je suspecte qu'il nous dirait que ces mécanismes ne sont pas réels.

Bonjour,
Voici le système de treuil et pince dans le film "A Tale of Two Cities" (Jack Conway - 1935)

Techniquement, cela me parait peu sûr.

En effet, outre qu'il faut faire attention à ne pas relever le couperet à fond, rien ne dit que la pince reste parfaitement positionnée pour se mettre dans les glissières qui provoquent son ouverture.

A mon avis: une invention de journaliste.

Je suis d'accord avec Carnifex et avec Adelayde.
J'ai lu que cette version cinématographique de l'oeuvre est la meilleure de toutes. Ces images ont été extraites du film en dvd, que j'ai revu plusieurs fois.

Ici, l'acteur Richard Alexander incarne Sanson.






Cependant, il y a aussi deux erreurs qui n'échapperaient pas aux yeux des gens de ce forum.

La pince ne s'ouvre pas, mais le couperet tombe.





La corde qui sert à descendre la pince n'est plus.

Il y a également la présence du greffier sur l’échafaud.

Quoi qu'il en soit les vues du film sont bien angoissantes, notamment avec la vue de la guillotine au milieu des flammes qui rend bien, je trouve, le côté terrifiant du moment.

mercattore a écrit:

Hugh ! Frère sans culotte a peut-être un nombre incroyable de scalps,
mais frère sans culotte scalpe comme un vrai dégueulasse.

ahahah j'adore

Bonsoir.
l'illustrateur belge Dave Decat devrait vous séduire par les thèmes qu'il explore :



www.myspace.com/davedecat pour apprécier quelques uns de ses travaux.


cordialement.

B.

Une très belle image.

Une sorte de guillotine en France au siècle XVII?




J'ai trouvé aussi ce récit:

«La guillotine, autrement dit la mannaja italienne, ne fit pas son apparition, en France, pour la première fois le 25 avril 1792; elle existait déjà à Toulouse en 1632, époque où on décapita (pour ne pas dire guillotiné) le duc de Montmorency dans cette ville. Cela ressort clairement de la description de son supplice.

«L'échafaud était dressé dans la cour du Capitole; le duc y monta d'un pas ferme, se mit à genoux, baisa le crucifix et posa sa tête sur le billot, «au-dessus duquel était suspendue une sorte de doloire entre deux ais de bois, attachée par une corde qui, se lâchant, la faisait tomber.»

Tag au pochoir sur un mur de la rue de la Roquette (non daté).

http://www.stampalternativa.it/wordpress/2009/07/20/storia-della-ghigliottina-tanto-per-sbirciare-nell’orribile-segreto/

Bonjour,
Ces sont extraites du livre :
http://books.google.es/books?id=9ch_TlwT-f4C&pg=PA1&lpg=PA1&dq=%22mademoiselle+maillard%22+%22les+fran%C3%A7ais+sous+la+r%C3%A9volution%22&source=bl&ots=Ceav-RvbCw&sig=X-DDXZxYFdTB6UhpMt90A5Ywayo&hl=es&ei=8oHzTOHiLY20hAeq2ZWbDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBYQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false
qui contient,en plus, quarante jolies gravures (37 en couleur)

D'après le dessin fait au moment de la reconstitution du double assassinat de Dagorne.





Voir aussi,

http://tregueux.info/crimetregueux.html

http://www.librairie-grangier.fr/lf.woa/x/folder?folderUid=801

Bonsoir,
Dans l'Histoire Illustrée du Second Empire il y a un chapitre, avec cette gravure sans titre, dédié a l'attentat contre Napoléon III et l'exécution d'Orsini et de Pieri.
Doit-on supposer qu'il s'agit de la Place de la Roquette, la gravure? Pour moi, un point de vue inhabituel.

Le dessinateur à fait une composition "éclatée".
- La Veuve
- Les bombes de l'attentat
- La rue de Jérusalem. C'était une rue du vieux Paris, disparue aujourd'hui, dans l'île de la Cité.
Dans cette rue se tenait le siège de la préfecture de police, avant qu'elle ne soit installée à son adresse actuelle.
En argot, on appelait cette préfecture « LA JUDÉE ».
Une tour faisait bien l'angle de la rue de Jérusalem avec le quai des Orfèvres, ce qui correspond à la gravure.
Pourquoi le dessinateur a-t-il placée la rue de Jérusalem sur la gravure ? Je ne sais pas.
Peut-être d'autres réponses à venir ?

Merçi pour votre explication, Mercattore.

Voici le lien au livre:
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61171645.r=Kabylie.langES

Si vous allez au chapitre X, le dessin est à la tête du chapitre; peut-être la raison pour la vue éclatée?

J'ai lu le chapitre 10. Le préfet de police est mis en cause par l'impératrice pour ne pas avoir assez pris de précautions pour la protéger. (il est écrit aussi que la police aurait pu arrêter les auteurs de l'attentat avant).
Peut-être est-ce l'explication de la rue de Jérusalem sur la gravure ?

En ce cas, la gravure pourrait avoir quelques connotations . . . disons politiques?

Difficile à savoir, mais possible. Le dessinateur met l'échafaud à coté de cette rue pour une raison précise dans son esprit. Mais laquelle ? En tous cas, c'est vrai que cela fait curieux de voir cette gravure car on s'attend à voir la vraie place de la Roquette. D'ailleurs, plus loin, il a dessiné la sortie d'Orsini par la porte de la Roquette avec le voile noir des régicides. Vous pourriez la poster, Javier, non ?

Oui, je vais la poster.