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| Ratages - les incidents lors d'une exécution | |
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+19tsasapala tof1 trody Didier Adelayde YEGG Babydole123 fouche Jones CARNIFEX monseigneur Hobbi Boisdejustice CHANTAL bernard weis piotr foudurail Nemo ROBERT13 23 participants | |
Auteur | Message |
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Boisdejustice Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1459 Age : 67 Localisation : USA Emploi : Ingenieur Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Jeu 13 Aoû 2009 - 19:21 | |
| Les guillotines de Bruge et de Lucerne comportent une telle "double-lunette" inferieure qui assurait que le menton du patient ne soit pas entame. | |
| | | fouche Exécuteur cantonal
Nombre de messages : 153 Age : 56 Localisation : bourgogne Date d'inscription : 07/04/2008
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Ven 14 Aoû 2009 - 15:58 | |
| Cher hurlemort.
La coupure au raz de la machoire ou entamant celle ci était effectivement fréquente, et de nombreuses photos d'autres exécutés ou des observations médicales post mortem confirment que le cas que vous citez était fréquent.
J'ai mon explication: non pas une mauvaise configuration de l'engin ( le modèle Berger était parfaitement fini et entretenu de façon à ce que la lame glisse en fin de course contre la "façade arrière" doublée de métal, de la lunette, mais plutôt un réflèxe ultime du condamné qui, sentant la lunette se refermer, va tenter de dégager ou protéger sa tête en la reculant ou la rtentrant dans le cou.
Comme vous le suggérez, il aurait fallu une seconde demi lunette pour éviter celà. Ou, plutôt que de changer l'endroit de chute du couperet, exiger du "photographe" qu'il tire la tête jusqu'à la chute du couperet, afin de maintenir le cou sous la lame. Fernad Meyssonnier, modèle de professionnalisme comme premier adjoint, procédait ainsi, mais il fallait tout de même pas mal de cran... | |
| | | Babydole123 Condamné à mort
Nombre de messages : 1 Age : 41 Date d'inscription : 31/08/2009
| Sujet: Merci Lun 31 Aoû 2009 - 5:40 | |
| merci de votre part
c'est une bonne idée
il semble intéressant
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| | | piotr Charles-Henri Sanson
Nombre de messages : 2989 Localisation : Poland Emploi : MD-but I'm not working in prison ;-) Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Kanadra/Kenadra/Kenatia? Dim 21 Mar 2010 - 16:46 | |
| UBLICLY GUILLOTINED. A DISGUSTING AFFAIR. [PKB6B ASSOCIATION.! (Received December 6, 10.50 p.m.) NOUMEA, December 6.
"Kenatia, an Arab recidiviste, found guilty'of the murder of a fellow prisoner afc the Isle of Pines, was publicly guillotined in the presence of 1000 spectators at daylight this morning in the public square of ' Noumea, in order to serve as an example to the Arab population. The culprit was brought to the scaffold in a vehicle escorted by gendarmes. The guillotine, with a coffin alongside, was surrounded by 100 soldiers. The usual executioner had died, and his successor, through nervousness, bungled the affair, only decapitating the culpritafter the "knife had fallen three times. The operation occupied 15 minutes." | |
| | | YEGG Bourreau de village
Nombre de messages : 68 Age : 63 Localisation : Luxembourg Emploi : Médecin Date d'inscription : 20/07/2009
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mer 28 Avr 2010 - 19:43 | |
| Pour ma part, j'ai difficile à imaginer un condamné avec la tête ouverte à la manière d'un oeuf à la coque (sorry, mais je n'ai rien de plus explicite pour la comparaison) puisse continuer à parler car il s'agit d'un traumatisme crânien gravissime et toujours accompagné d'une perte de connaissance, sans compter l'hémorragie car il y a de gros vaisseaux sanguins dans la tête.
Mais il est possible que la décollation ait effectivement pris beaucoup de temps... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mar 14 Juin 2011 - 12:04 | |
| - monseigneur a écrit:
- pour faire frissonner les amateurs , je ne résiste pas au plaisir de vous transcrire une partie d'un texte (paru dans "le canard tahitien de février 1967) , et confirmée par un témoin W.Puget qui relate l'exécution de KANADRA (ou Kénadra selon certaines versions) qui eut lieu le 6 Décembre 1905 à Nouméa.
Ce dernier , détenu (pour meutre de sa belle-mère) au penitencier de l'ile des Pins avait assasssiné un soir de février pour le voler, le meilleur de ses camarades.
Condamné à mort le 21 juin , KANADRA plus de cinq mois son recours en grace qui fût rejeté. Il s'agit probablement de Miloud-ould-Ali KHENATRA, condamné par la cour d'assises de Nouméa pour assassinat suivi de vol, et dont le dossier est mentionné « sans suite » aux Archives nationales, c'est à dire qu'aucune décision présidentielle (grâce ou rejet) ne figure dans ce dossier. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mar 14 Juin 2011 - 12:40 | |
| A voir aussi s'il ne s'est pas agi d'un "scalpage"... techniquement, une fois la lunette refermée je vois mal comment l'infortuné "patient" s'y serait pris pour s'engoncer... mais si l'on admet qu'il y soit parvenu sous force de sursauts désespérés, plutot qu'emmener la totalité supérieure de la boite cranienne, la lame aurait pu n'en "raboter" qu'une partie, épargnant les principales artères, mettant le reste à nu, et écorcher le reste jusqu'à la racine du nez. En Indonésie, dans certains restaurants, la décollation de la partie supérieure du crâne de singes prisonniers d'un carcan de bambous et opérée de façon magistrale par le "cuisinier"... Le singe continue à vivre et à s'agiter jusqu'à ce que le "gourmet" lui prélève la cervelle d'un coup de cuillère... Je n'ai jamais effectué cette expérience cullinaire assez effroyable, mais un ami, grand voyageur, m'a certifié qu'aucune éclaboussure de sang ne venait tâcher les convives. Sachant que nous partageons plus de 90% du patrimoine génétique des quadrumanes... ? |
| | | Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: La guillotine était en panne… Sam 27 Avr 2013 - 14:46 | |
| La guillotine était en panne…
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Paul. — Je propose de raconter aujourd’hui une histoire plutôt gaie, bien qu’elle se soit passée pendant les mois tragiques de la Terreur.
Edmond. — Il est rare que les contes se terminent mal.
Paul. — Ce n’est pas un conte. Le fait a été rapporté dans ses Mémoires par Monsieur de Vaublanc, comte de l’Empire, qui fut aussi préfet des Bouches-du-Rhône et ministre de l’intérieur sous la Restauration.
Edmond. — Fort bien ! Nous écoutons.
Paul. — Un brave gentilhomme, M. de Châteaubrun, était conduit ce jour là vers le lieu du supplice dans la fatale charrette, avec une vingtaine d’autres condamnés. Je passe sur les préliminaires. Autour de la guillotine, les spectateurs comptaient les coups : une tête, deux têtes, trois têtes, que le bourreau présentait chaque fois à la foule. De bonnes dames assises sur des tabourets pliants se réjouissaient du spectacle en tricotant des habits chauds pour leur progéniture. Bientôt, douze têtes furent tombées. La routine, quoi !
Edmond. — A t’entendre, c’est presque jubilatoire.
Paul. — Au onzième condamné, la lame triangulaire refusa de tomber. Le bourreau interrompit un bâillement, et essaya une deuxième fois. Peine perdue, la machine à tuer était en panne. A première vue, il semblait qu’un des montants verticaux avait bougé, déréglant le parallélisme des glissières. Le plus jeune des gendarmes partit à la recherche de l’ouvrier de service, qui s’était éclipsé pour vider une chope dans l’estaminet voisin.
Edmond. — J’imagine volontiers la contrariété des spectateurs.
Paul. — Oui, la colère grondait tandis que l’ouvrier s’activait ; sans grand résultat d’ailleurs, tant le réalignement du montant s’avérait difficile. Il fallut faire appel à de la main d’œuvre supplémentaire. L’interminable attente devint vite insoutenable. Malgré l’allongement des jours, en cette dernière décade de mai 1794, le soir descendait en étirant les ombres. La foule était encore dense, et curieusement, les condamnés n’en étaient séparés par rien : toute fuite eut semblé impossible, car chaque sans-culotte jouait un rôle de gardien. Les misérables victimes, exténuées, plongées dans un état second, attendaient sans velléité de résistance. Malgré cela, peu de chose les distinguait des spectateurs, sauf peut-être la large échancrure qui dégageait leur cou pour ne pas gêner la pénétration de la lame.
Edmond. — Tu nous fais froid dans le dos !
Paul. — Tu me fournis à propos la nécessaire transition pour faire plus ample connaissance avec notre héros. Au milieu de cette assemblée disparate, où se côtoyaient la cruauté et le désespoir, Antoine Gaspard de Châteaubrun se laissait aller à ses tristes pensées. Comme ils étaient déjà loin, les jours insouciants de sa liberté. Tant de chers compagnons avaient disparu dans la tourmente ! Levant les yeux vers le ciel, Antoine Gaspard aperçut alors le pâle croissant de la lune, encore peu visible, qui s’était placé exactement entre les deux montants de l’échafaud. Il ressentit cette apparition comme une ultime provocation. Pourquoi s’avisait-elle de le narguer, cette enchanteresse de ses nuits de jeunesse ? Il se souvint des railleries dont il accablait Alphonse de Montillac, son ami d’enfance, qui s’était pris de passion pour ce qu’il appelait la science astrale, et vivait littéralement avec les phases de la lune. Combien de fois lui avait-il demandé avec ironie ce qu’il fallait craindre le plus, le passage de la Lune sur son ascendant zodiacal, ou la naissance d’un descendant au moment de la pleine lune ! Alphonse se montrait insensible à la moquerie, et changeait de sujet.
Edmond. — J’apprécie ce petit zeste d’astrologie dans une bien triste histoire.
Paul. — Notre héros semblait apprécier lui aussi, et malgré l’horreur de sa situation présente, il se prit à sourire tout en retournant contre lui-même l’esprit caustique qu’il avait si souvent exercé contre les autres :
« Mon pauvre Antoine Gaspard, s’écria-t-il intérieurement, que dois-tu attendre ce soir de la Lune ? Te rappelle-t-elle que tu mettras tout à l’heure la tête dans sa petite sœur la lunette ? »
Écrasé de lassitude, il eut un petit étourdissement et sentit qu’il allait tomber ; mais la foule autour de lui le portait. En réalité, les spectateurs se désintéressaient complètement de lui. Enervés, frustrés, revendicatifs, ils gardaient les yeux rivés sur les opérations de réparation, attendant avec une impatience grandissante la reprise du spectacle. Les gendarmes, qui s’impatientaient aussi, harcelaient les ouvriers. Dans ce tumulte, Antoine Gaspard se sentait seul au monde. Il se souvenait maintenant de ce jour d’été où son ami Alphonse l’avait contraint à l’accompagner dans la garrigue pour observer une éclipse partielle du soleil :
« Aurais-je pu imaginer à l’époque, pensait-il, qu’un soir viendrait où la Lune s’intéresserait à ma petite personne pour l’éclipser à son tour ? »
Saisi d’un nouvel étourdissement, il s’abandonna à la fatigue, son poids se fit plus lourd, et la foule, uniquement préoccupée des mouvements de l’ouvrier, lui ouvrit progressivement le passage.
Edmond. — Je sens venir le dénouement. La scène qui se joue est hallucinante. Tandis que la mort rode, et que des destins s’achèvent, une divinité bienveillante veille sur ton héros.
Paul. — Oui. Peu à peu, et sans s’en rendre compte, Antoine Gaspard avait reculé en périphérie du cercle de la meute des voyeurs. Brusquement, il ne se sentit plus porté par ses voisins, et faillit s’effondrer. Alors il reprit ses esprits, et réussit à atteindre les premières maisons sans attirer l’attention. Dissimulé dans une encoignure, il entreprit d’user la corde qui liait ses mains contre l’angle saillant d’une pierre.
Edmond. — C’est vraiment émouvant.
Paul. — La nuit tombait maintenant et les supplices avaient repris. Personne ne faisait attention à lui, à moitié dissimulé qu’il était dans la pénombre. Le quart d’heure qui s’écoula avant que ses bras ne se retrouvassent libres lui parut durer une éternité. Son premier soin fut de rajuster son col et de fermer haut sa veste. Il avisa un grand chapeau tombé sur le sol, et s’en coiffa. Plus rien ne le distinguait désormais des badauds. Les gendarmes ne s’étaient pas préoccupés de compter le nombre des victimes restantes, et le bourreau n’en avait cure. Antoine attendit la dispersion de la foule pour partir en se mêlant à elle. Levant les yeux vers le ciel, il contempla la face joviale de la Lune qui semblait se moquer tendrement de lui, et lui fit une grande révérence.
http://www.conte-et-legende.fr/ _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
| | | Didier Aide confirmé
Nombre de messages : 39 Age : 63 Localisation : Strasbourg / France Emploi : Acheteur international Date d'inscription : 26/11/2008
| Sujet: EXECUTIONS RATEES !!! Mer 8 Jan 2014 - 19:55 | |
| Bonjour
Je viens de finir de lire un livre de G. Lenôtre "la guillotine et les exécuteurs des hautes oeuvres" qui est très intéressant historiquement parlant.
L'auteur y relate certains faits d' "exécutions ratées" si horribles qu'il ne les décrit pas. Il y parle d'une jeune femme Isabeau Herrmann guillotinée à Bruges en 1806 (ancien département français à l'époque), une jeune fille de 22 ans condamnée pour ses moeurs légères (mais comment peut-on tuer une fille pour ça ? c'est tout de même inimaginable !!!!! pauvre fille ! heureusement que la peine de mort est abolie !)
Questions : - Quelqu'un a t-il des détails sur ce qui s'est passé ? - Quels autres cas connaissez-vous ?
Merci pour vos lumières
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| | | trody Exécuteur cantonal
Nombre de messages : 101 Age : 68 Localisation : limeil-brevannes(val de marne) Emploi : agent d'acceuil social Date d'inscription : 19/09/2012
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mer 8 Jan 2014 - 20:17 | |
| bonjour Didier !
hélas cher ami dans d'autres contrées, on continue à couper les tètes à des personnes, qui n'ont commis aucun crime leurs seuls "crimes" c’était de s’être aimés hors mariage, ce qu'on appelais jadis "les mœurs légères" , sur yotube il me semble que l’exécuteur des hautes œuvres saoudiennes a étêté une sri-lankaise qui n'avait que ca à se reprocher, en effet ca donne froid au dos ! | |
| | | tof1 Monsieur de Paris
Nombre de messages : 833 Age : 59 Localisation : MONTPELLIER Emploi : transport routier Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mer 8 Jan 2014 - 20:28 | |
| http://answers.yahoo.com/question/index?qid=20081025165327AAcoFws
D'après ce que j'ai compris la lame tomba trois fois sur le cou avant que la tête ne soit tranchée...
Le bourreau en subit les conséquences
Si un angliciste pouvait confirmer... | |
| | | Didier Aide confirmé
Nombre de messages : 39 Age : 63 Localisation : Strasbourg / France Emploi : Acheteur international Date d'inscription : 26/11/2008
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mer 8 Jan 2014 - 23:35 | |
| Hello
Of course I can confirm ! Cependant, j'ai été très ému par le sort de cette jeune fille dont le seul tort a été d'être séduisante et d'avoir partagé du plaisir avec des hommes. Aussi j'ai tenté d'en savoir plus et ce que j'ai découvert m'a horrifié !
J'ai trouvé des extraits d'un livre anglais qui s'intitule "Execution: The Guillotine, the Pendulum, the Thousand Cuts, the Spanish Donkey, and 66 Other Ways of Putting Someone to Death" de G. Abbott
Je traduis dans les grandes lignes : C'était le 14 avril 1806 à Bruges, parmi les 4 condamnés à mort se trouvait une jeune femme dont la beauté, la jeunesse et la joie avait conquis les spectateurs et attiré leur sympathie, une certaine Isabeau Hermann.
Rappel : pour qu'une exécution soit "propre" il faut que le condamné soit préparé comme il se doit et qu'il soit correctement ligoté, corps et pieds. Rappelons qu'à l'époque le condamné était sanglé à la bascule, les pieds liés.
Or pour cette pauvre fille, le vieux bourreau, un certain Bongard (inexpérimenté avec la guillotine) n'avait pas lié ses pieds, ni coupé ses cheveux, et lui avait laissé son bonnet sur la tête. Elle avait les cheveux longs et ses boucles tombaient dans son dos. Résultat : le couperet tombe ! la tête n'est pas coupée, la lame est coincée par les cheveux, la fille est vivante, souffre atrocement, son corps est pris de violentes convulsions, et comme ses pieds ne sont pas liés, elle se trouve en position très indécente pour une Dame, elle "chevauche" la bascule, ses jambes étant retombées de part et d'autres. Indignation du public ! comme elle est prise de soubresauts, et dans cette position, je vous laisse imaginer ce que ça peut donner, surtout pour une fille qui doit mourir pour moeurs légères. On remonte la lame, deuxième tentative : échec à nouveau ! La troisième aura été la bonne, ses souffrances sont enfin terminées ! La foule a failli lapider le vieux bourreau pour son incompétence d'avoir ainsi fait souffrir et humilié cette fille.
c'est déjà horrible de devoir mourir pour une raison aussi futile, mais d'avoir du ainsi souffrir et être humiliée .... ça me révolte !
J'aimerai que cette pauvre Isabeau, de là où elle est, sache à quel point son sort m'émeut, elle ne devait pas mourir, surtout pas ainsi !
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| | | Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Jeu 9 Jan 2014 - 0:56 | |
| Pauvre Isabeau... _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
| | | tsasapala Bourreau départemental
Nombre de messages : 218 Age : 62 Localisation : Marche - L'Italie dans une Region! Emploi : zoologiste Date d'inscription : 16/09/2011
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Ven 10 Jan 2014 - 9:57 | |
| Mourir seulement pour être sexy et pour la joie de faire l'amour doit être terrible ...........aujourd'hui .... le têtes tomberaient comme des feuilles à l'automne!!! | |
| | | CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1848 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Ven 10 Jan 2014 - 13:14 | |
| Les cheveux ont une résistance à la coupe très importante, ce qui explique le carnage.
Je crois même que c'est pour se protéger des coups de sabres que les Dragons et Cuirassiers de l'Empire arboraient de magnifiques casques à crinière (crin de cheval).
(pour des raisons inconnues mon post figurait dans une rubrique où il n'avait rien à faire; merci à Smic1980 pour me l'avoir fait remarquer) _________________ Potius mori quam foedari
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| | | Benny Monsieur de Paris
Nombre de messages : 532 Age : 53 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 06/04/2011
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Ven 10 Jan 2014 - 20:31 | |
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| | | Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Dim 19 Mar 2017 - 15:05 | |
| Journal Général du Département du Loiret, n° 98 du 6 décembre 1829 _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
| | | giulio Bourreau de village
Nombre de messages : 52 Age : 44 Localisation : Versailles Emploi : Spécialiste Excel Date d'inscription : 29/06/2017
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mar 30 Jan 2018 - 1:21 | |
| Je partage les doutes de "bois de justice" que je me permet de traduire. - Boisdejustice a écrit:
- I think the botched execution of Louis Lefevre is a fairy tale. The story comes from a "scandal newspaper" called "Le Crapouillot" whose specialty is to print gory photos with horrible stories.
The photos are real but I believe what you see is the head of Lefevre at the morgue after decapitation and after the autopsy during which it was common practice to examine the brain. The skull cut in the photos is a clean surgical cut, not a "torn" cut as the guillotine makes. The article even states that he was guillotined THREE times once in the forehead, once right under the chin and the third time in the neck (Why they would have guillotined him again after his head was gone just to remove a piece of the neck is beyond me...) "Je crois que l'exécution ratée de Louis Lefevre est un conte de fée. L'histoire vient d'un journal à scandale nommé le Crapouillot dont la spécialité était d'imprimer des photos gores avec d'horribles histoires. Les photos sont authentiques mais je crois qu'il s'agit de la tête de Lefevre à la morgue après la décapitation et après l'autopsie durant laquelle il était usuel d'examiner le cerveau. La marque du crane sur les photos est l'object d'une découpe nette et chirurgicale et non une déchirure comme le fait une guillotine. L'article prétend qu'il a été guillotinée trois fois : une fois au niveau du front, une fois sous le menton et la dernière sur la nuque. (Pourquoi l'auraient ils guillotiné encore après que sa tête est tombée juste pour découper une partie de la nuque..." Dans "le dernier jour d'un condamné" Victor Hugo relate des cas d’exécutions ratées rocambolesques du même acabit. De mémoire il évoque même un cas ou le condamné parvient à se redresser avec le cou entamé et que c'est un aide qui finit par l'égorger avec un couteau de boucher... Je crois volontiers que les histoires d’exécutions ratées ont été inventées ou au moins exagérées soit pour faire frémir soit dans un but abolitionniste.
Dernière édition par giulio le Mer 31 Jan 2018 - 10:27, édité 2 fois | |
| | | giulio Bourreau de village
Nombre de messages : 52 Age : 44 Localisation : Versailles Emploi : Spécialiste Excel Date d'inscription : 29/06/2017
| Sujet: MOrt du fils du bourreau Mar 30 Jan 2018 - 1:24 | |
| IL ne s'agit pas à proprement parler d'un ratage mais bien d'un incident.
Gabriel Sanson, fils du célèbre bourreau voulut exhiber une tête à la foule mais la pénombre était déjà là et il tomba de l'échafaud. La chute lui fût mortelle. | |
| | | pictave Aide non qualifié
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 04/02/2006
| Sujet: Exécutions ratées Ven 9 Fév 2018 - 16:49 | |
| J'interviens très peu du fait de mon ignorance abyssale concernant le sujet.... Cependant, en lisant les différents récits d'exécutions ratées, je trouve assez bizarre que pratiquement tous les cas de figures rapportés, il a fallu trois tentatives pour mener à bien la décollation : cela fait très incantatoire (le chiffre trois dans de nombreuses cultures est le chiffre de la vérité : ce qui est dit trois fois est assuré....) : tout cela pour dire que le côté apocryphe de ces récits me paraît plus que probable ! qu'en pensez-vous ? | |
| | | giulio Bourreau de village
Nombre de messages : 52 Age : 44 Localisation : Versailles Emploi : Spécialiste Excel Date d'inscription : 29/06/2017
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mar 13 Aoû 2019 - 0:37 | |
| Première exécution genevoise depuis 11 ans. Machine montée place Neuve devant 10.000 personnes. Peu coopératif, le condamné, un colosse, provoque par ses mouvements une chute prématurée du couperet, qui lui sectionne le crâne au niveau des sourcils, le tuant instantanément, et manquant trancher les mains du bourreau Jacob Mengis. Ce dernier s'adresse depuis la plate-forme aux magistrats présents : "Faut-il couper plus bas ?". On en restera là. Les exécuteurs seront sifflés et recevront des menaces de mort en quittant les lieux.
25 mai 1861 Claude "L'Espagnol" Vary Genève https://laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr/Palmares_Suisse.html
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| | | giulio Bourreau de village
Nombre de messages : 52 Age : 44 Localisation : Versailles Emploi : Spécialiste Excel Date d'inscription : 29/06/2017
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mar 13 Aoû 2019 - 23:33 | |
| Toujours selon la même source 12 septembre 1831 Lundi, 18h Albi Pierre "Caquet" Hébrard 35 ans, laboureur. A Cordes, le 14 juillet 1830, abat d'un coup de fusil, M.Roussille, propriétaire, payé pour ce faire par Jean Bezombes, cultivateur à Verfeil, qui était le débiteur de la victime. La machine fut sabotée par un aide licencié depuis peu : le couperet dut tomber cinq fois, et le bourreau ne mit fin à l'agonie qu'en plantant une dague dans le cou du condamné Autre source plus précise : - Citation :
- Cette exécution a eu lieu le 12 septembre 1831, à six heures du soir, place du Manège, à Albi. Le condamné était un certain Pierre Hebrard, dit Caquet, âgé de 35 ans. L’exécuteur se nommait Jean-Pierre Etienne. Le compte-rendu du procureur de Toulouse, envoyé au garde des sceaux, dit que le bourreau laissa tomber trois ou quatre fois le couteau sans atteindre le condamné (la guillotine avait, semble-t-il, été sabotée). La population, indignée, commença à lapider le bourreau qui se réfugia sous l’échafaud. Pendant ce temps, Hebrard avait réussi à dégager sa tête et à se redresser avec la bascule. C’est à ce moment que l’aide de l’exécuteur (dont le nom n’est pas connu) remonta sur l’estrade et, muni d’un tranchoir de sabotier, saisit le condamné par les cheveux et lui scia la tête. Le parquet dit pudiquement qu’en « plusieurs coups [il] consomma l’exécution ». Poursuivi par les spectateurs, l’aide exécuteur échappa de justesse à un lynchage en se réfugiant derrière le cordon des gendarmes à cheval. Dès le lendemain il avait quitté la ville. La justice choisit d’étouffer l’affaire, se contentant de muter Etienne, deux mois plus tard, à Agen.
Il semblerait que ce soit a cette exécution que Victor Hugo fait référence en préface du "dernier jour d'un condamné" Les faits ont été romancés : dans la légende il est expliqué que le condamné a eu le coup entaillé 5 fois. Mais il me semble bien difficile pour un condamné de réussir a se redresser une fois installé.
Dernière édition par giulio le Mar 20 Aoû 2019 - 1:24, édité 1 fois | |
| | | giulio Bourreau de village
Nombre de messages : 52 Age : 44 Localisation : Versailles Emploi : Spécialiste Excel Date d'inscription : 29/06/2017
| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mer 14 Aoû 2019 - 0:07 | |
| Exécution de Pierre Lasserre 21 avril 1874 a Toulouse
Philippe "Eugène Mitron" Le Vaineur et Pierre Lasserre
28 ans, domestique et 42 ans, charpentier. Tuèrent d'un coup de hachette dans la tête, le 16 octobre 1873, Adolphe Fouant, baron de la Tombelle, 55 ans, patron de Le Vaineur, dans son manoir d'Ampouillac, à Cintegabelle, et incendièrent le château. Un mètre de menuisier, appartenant à Lasserre, mit la police sur la piste.
Le Vaineur est réveillé le premier à 2h30. Dort bien : en apprenant la nouvelle, dit : "Ah, tant mieux ! Il y a cinq minutes que je pensais qu'il faudrait en finir bientôt !" Se laisse déferrer, demande à manger, et mange un peu de saucisson arrosé de vin. Lasserre, éveillé cinq minutes plus tard, se met à trembler nerveusement, à gémir et à crier. Ne peut répondre aux questions des magistrats, ni à celles des aumôniers. Pendant qu'on lui enlève la camisole de force, il geint : "Je suis innocent, je n'ai rien fait ! Mon Dieu ! Seigneur !" Il refuse toute nourriture. Au greffe, les complices se retrouvent. Le Vaineur dit : "Eh bien ! Vois si celui que tu as sauvé viendra te tirer d'içi : nous l'avons fait, il nous faut le payer !" Après la toilette, montent dans le fourgon jusqu'au Port-Garaud. "Mitron" descend le premier : calme, embrasse le crucifix, l'abbé Pelletan et aussi Nicolas Roch le bourreau ! Se laisse basculer sans une plainte. Quand on saisit Lasserre, il se met à crier : "Mon Dieu Seigneur ! Mon Dieu Seigneur !" Il est basculé mais une erreur d'un aide fait que la corde n'a pas été détachée du couperet : la lame se bloque à mi-hauteur de la machine. Il faut alors remonter le couperet, ce qui prend une dizaine de secondes, tandis que Lasserre gémit et tremble plus fort encore.
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| | | giulio Bourreau de village
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| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Mar 20 Aoû 2019 - 1:36 | |
| 14 novembre 1835 Samedi, 12h Blois Joseph-Auguste Renvoizé 18 ans, tonnelier. Assassine à coups de couperet dans la nuit du 13 au 14 mars 1835 à Blois M. Dubois, son parrain, et la femme de ce dernier, Mme Pitoy. Exécuté place du bureau de bienfaisance. Souci avec la guillotine blésoise : le couperet doit s'abattre deux fois pour trancher correctement le cou. | |
| | | giulio Bourreau de village
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| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution Jeu 29 Aoû 2019 - 7:23 | |
| 24 septembre 1842
Gien (Loiret) Marie Berton, veuve Henry
46 ans, journalière. Empoisonna son mari, Louis-Henri, 70 ans, avec de l'arsenic le 10 mars 1842. Sa complice, la veuve Rodde, qui avait fourni le poison, est condamnée aux travaux forcés à perpétuité.
Quitte la prison d'Orléans à 23h le 23 septembre en voiture à deux chevaux en compagnie de l'abbé Pelletier. Se repent. Grande foule malgré pluie depuis plusieurs jours. Basculée, placée sous la lunette. Le couperet, libéré, se bloque à mi-parcours : le sol, affaibli par les averses, n'a pas supporté le poids de l'échafaud et rendu l'équilibre instable. La condamnée est détachée, conduite au pied de l'estrade, assise sur une chaise dos à la machine pendant que les exécuteurs rétablissent la symétrie des pieds de l'échafaud. Dix minutes plus tard, après avoir testé le bon fonctionnement sur une botte de paille, s'emparent à nouveau de la condamnée, d'un calme absolu durant la scène, et la basculent sans plus aucun problème.
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| Sujet: Re: Ratages - les incidents lors d'une exécution | |
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| | | | Ratages - les incidents lors d'une exécution | |
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