Henri Pranzini – Le triple assassinat de la rue Montaigne - 1887

La croix embrassée par Pranzani avant de mourir à l'échafaud



Tiré du site (en espagnol) :

http://espiritualidadecarmelita.blogspot.fr/2013/11/henrique-pranzini-primeiro-filho.html

Louison a écrit:

Belles images de Thérèse de Lisieux priant "son enfant" Pranzani, l'assassin....

Pourquoi Thérèse de Lisieux ?  

Bonsoir Pier, merci !!   

Eh bien c est une bonne question à laquelle je ne puis répondre ....        

Thérèse de Lisieux parce qu'elle est entrée au carmel de Lisieux.

Un début de réponse... (source wikipedia)

Pranzini

Transformée et épanouie, Thérèse se développe sur tous les plans. Elle se rapproche alors de Céline, sa nouvelle confidente. Avec la permission de son confesseur, elle communie quatre à cinq fois par semaine, ce qui la fait pleurer de joie : « Je sentais en mon cœur des élans inconnus jusqu'alors, parfois j'avais de véritables transports d'amour. »Tout l'intéresse, et elle lit énormément, notamment L'Imitation de Jésus-Christ qu'elle connaît par cœur et qu'on s'amuse à lui faire réciter quand elle se rend chez les Guérin.

Elle ressent à cette époque le besoin de prier pour la conversion des pécheurs. Les journaux parlent alors abondamment d'un condamné à mort, Henri Pranzini, qu'ils présentent comme un monstre, car il n'a jamais exprimé le moindre regret de ses meurtres. L'exécution doit avoir lieu au cours de l'été 1887, et Thérèse décide d'obtenir sa conversion. Elle fait pour cela des sacrifices et prie plus intensément encore. Confiante dans la miséricorde de Dieu, elle lui demande un simple signe de conversion afin d'être encouragée dans ses prières. Lors de son exécution, Pranzini refuse de voir le prêtre mais, au dernier moment, il se retourne et embrasse la Croix avant de mourir.

Le récit de la mort de Pranzini, qu'elle lit dans le journal de son père, marque Thérèse et conforte sa vocation. Elle devra consacrer sa vie au Carmel et devenir religieuse, afin de prier pour tous les pécheurs. Elle poursuit ses prières pour Pranzini et demande que des messes soient célébrées pour celui qu'elle appelle son « premier enfant ».

Cet épisode éclaire un aspect capital de la théologie que développera Thérèse de Lisieux, celle de la miséricorde divine : elle est certaine que Dieu a pardonné à Pranzini. Cette vision est d'autant plus radicale que l'opinion publique et les journaux de l'époque n'ont que très peu d'indulgence envers les criminels.

Adelayde a écrit:

Thérèse de Lisieux parce qu'elle est entrée au carmel de Lisieux.

Merci madame l'administratrice  

Elle y rentre un peut plus tard car des soucis par rapport à sa jeunesse, les autorisations familiales et religieuses... Elle y rentre le 9 avril 1888.

Pour quelles raisons Pranzani aurait-il assassiné ces femmes ? Il les connaissait particulièrement ? Je n ai pas pû lire vu la baisse de ma vue....   

Merci Adelayde   

Pierre Bouchardon , le célèbre magistrat  ( il a notamment instruit les affaires MATA-HARI et PETAIN) a écrit un ouvrage remarquable  sur PRANZINI :BOUCHARDON P., L'Affaire Pranzini, ALBIN MICHEL, 1934

Représentation, en cire de Marie Regnault  et de Anne, dite Anette, Grémeret après leur assassinat.
- Musée Dupuytren (peu connu. Pathologies anatomiques). Centre des Cordeliers, 15 rue de l’Ecole de médecine, Paris 6ème).





Article sur le musée : http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/dupuytren-ou-le-musee-des-horreurs-65572

Le crime de la rue Montaigne :  http://abpo.revues.org/141

Je regrette d'avoir cliqué sur les liens....!

Cœur trop sensible, alors ...

mercattore a écrit:

Cœur trop sensible, alors ...

Excellent museum.I was so close two weeks ago (rue Danton)
Next time in Paris will be the must

Brenn Bolg a écrit:

Pierre Bouchardon , le célèbre magistrat  ( il a notamment instruit les affaires MATA-HARI et PETAIN) a écrit un ouvrage remarquable  sur PRANZINI :BOUCHARDON P., L'Affaire Pranzini, ALBIN MICHEL, 1934

Bouchardon a écrit pas mal de bouquins sur les affaires criminelles. Certains sont un peu onéreux aujourd'hui !
J'en ai plusieurs de lui, mais pas Pranzini. Par contre celui d'André Pascal, oui. Bien détaillé, copieux (470 pages), style agréable.

Hondelatte raconte Henri Pranzini :

http://www.europe1.fr/emissions/hondelatte-raconte/hondelatte-raconte-henri-pranzini-3001679

Bonne écoute !

Grosse erreur dans le récit de Hondelatte : Marie Regnault, courtisane connue sous le nom de "Régine de Montille" n'était pas la veuve de M. de Montille.