Le montage de la Veuve

Démantèlement de la Veuve, sur un sol sanglant, à Charleville-Mézières

Peut-être s'agit-il de l’exécution de Léon Lheur qui  eut lieue dans cette ville le 14 octobre 1922?

Non, la photo a été publiée dans un Détective de 1938, et c'est bien à Charleville qu'a eu lieu l'exécution, selon la légende qui l'accompagne : or, Lheur est mort devant la prison de Mézières. Le seul supplicié à la maison d'arrêt de Charleville fut Auguste Mary.

Oui.Autant pour moi.Il s'agit bien de l’exécution de Mary.De plus je pensais que Charleville-Mezieres était une seule et même ville,ce qui est vrai aujourd'hui, mais en 1938 c'était deux communes distinctes... Heureusement qu'on a de sacrés experts sur ce forum et à qui rien n'échappe....

Je ne me souviens pas si cette photo a été postée sur le forum, mais oui certaines similaires
Cela semble être une scène du démontage de l'appareil....                     
La source dit ' Fabre 1914 '

J'ai déjà vu ce cliché mais je ne suis pas certain que ce soit sur le forum.Mais oui;il s'agit bien de l'exécution de Robert Fabre à Nevers le 11 juillet 1914.

Philippe-Robert Fabre, Nevers, 11 juillet 1914.



Henri Olivier, Douai, 24 mars 1925.  

La guillotine dressée le 18 février 1937 devant la prison de Dijon.

On voit les montants avec le chapiteau posée sur le mur, et le panier en osier.

Merci pour ce document Filomatic

Par contre ce ne sont pas les montants qui sont appuyés contre le mur, mais la base rectangulaire (ou socle) sur laquelle sont dressés les montants.

Je me permets d'agrandir la photo, sur laquelle on devine de gauche à droite Anatole Deibler,puis (André Obrecht ?) et très certainement un des frères Martin tout à droite

Vous avez raison, la hauteur de ces montants me paraissait étrange* et aussi cette façon de monter ou de démonter la machine.

* Ha, ha, on dirait que c'est notre chérie Berger-Lelouch...

Je peux ajouter que la personne condamnée était Basile Gouczouliakov ( écrit aussi Gouczouliakoff ).

Salutations





Photo gracieuseté de http://boisdejustice.com/

si il y a le panier c'est le montage de la guillotine , pour les aides je pense aussi un des frère Martin, Obrecht et peut être Louis rogis dit gros louis ?

Louis Rogis était déjà mort depuis 7 ans.

Filomatic a écrit:

Je peux ajouter que la personne condamnée était Basile Gouczouliakov ( écrit aussi Gouczouliakoff ).





Photo gracieuseté de http://boisdejustice.com/

Non, non, c'est notre ami Fouche, du site  

merci SMIC je m'en doutais un peu cela semblait tard pour Louis ROGIS

cabochard a écrit:

si il y a le panier c'est le montage de la guillotine , pour les aides je pense  aussi un des frère Martin, Obrecht et peut être Louis rogis dit gros louis ?

Non, c'est bien le démontage : aucune raison de poser la semelle (socle) contre le mur si on vient de la sortir du fourgon.
De plus, l'exécution ayant eu lieu en hiver, la clarté à l'heure de montage était largement insuffisante pour prendre des clichés.
On constate d'ailleurs que la quasi-totalité des photos connues d'une scène d'exécution sont prises durant le démontage, parce qu'au fond, vu que l'oeuvre de justice a été accomplie, il n'y a plus vraiment l'élément voyeuriste que la censure souhaitait combattre.
Là, les éléments de la machine attendent juste d'être remis dans le fourgon, et le corps a déjà été transporté au cimetière - puis en fait confié à la Faculté de médecine.
Ce doit être une heure, une heure et quart environ après l'exécution.

La prison de Dijon n'a pas vu une tête tomber depuis fevrier 1937.


Voici la porte d'accès, lieu de l'exécution, mais la vraie prison est au fond ( aujourd'hui entièrement rénové ).

Oh si les pierres pouvaient parler !

Si c'est vrai qu'en 1937, c'est devant ce portail que Dijon vit tomber la dernière tête publique de son histoire, il y eut tout de même trois guillotinés en 1959 et 1960 devant le bâtiment d'entrée, sans compter plusieurs collaborateurs fusillés - dans la cour ou le chemin de ronde, aucun détail ne permettant de le confirmer - entre 1944 et 1947, et aussi un criminel de droit commun (condamné dans la Saône-et-Loire, puis dans la Côte-d'Or) passé par les armes en décembre 1946.