Photos ou images de têtes décapitées

cruellement... Les condamnés n'ont aucun respect pour la fonction...

CARNIFEX a écrit:

Il me semble l'avoir lu quelque part, mais je ne me souviens plus si l'aide avait perdu ses doigts à cause de la lame ou parce qu'il s'était fait mordre cruellement par le condamné en l'emportant vers la veuve.

Jean-Baptiste Troppmann avait mordu très fort Jean-François Heidenreich.  

Il me semble que c'est un de l'équipe Deibler qui avait laissé plusieurs bouts de doigts.

Erreur sur le Chef bourreau. Méa culpa...

J'ai remis la main dessus (main complète, je précise   )

20 novembre 1829, à Châlon-sur-Saône. Exécution de Pierre Joly. Pierre Roch perdit trois doigts en cherchant à le garder dans la lunette.

Moulages de criminels, probablement non pas guillotinés.



Image:http://www.miwim.fr/blog/wp-content/uploads/exposition-crime-et-chatiment-musee-orsay.jpg

www.sudouest.fr/2015/04/07/la-veritable-histoire-du-guillotine-delcouderc-1883755-2243.php

Tête d'un condamné à mort guillotiné, conservée dans le formol après autopsie du cerveau.
Cette tête a été vendue aux enchères en France en 1987  
Qui pourrait-il être ?  

C'était la tête que possédait Fernand Meyssonnier.

Elle était, à ce que j'en sais, venue d'Allemagne, et la date de décès n'est pas connue.

Il est plus que probable que son identification est désormais impossible...

Est-ce une vraie tête coupée, ou c'est photomontage ?  Le gars semble très calme, et même amusant...
Quelle est l'histoire de cette photo ? Merci

Elle figure sur un collage sur le site boisdejustice



La photo est accompagnée de la description : de GAuche à droite de haut en bas :
Juan Vidal (1910), Auguste DeGroote (1893), Joseph Vacher (1898), Canute Vromant (1909), Lénard, Oillic, Thépaut and Carbucci (1866), Jean-Baptiste Picard (1862), Abel Pollet (1909), Charles Swartewagher (1905), Louis Lefevre (1915), Edmond Claeys (1893), Albert Fournier (1920), Théophile Deroo (1909), Jean Van de Bogaert (1905) and Auguste Pollet (1909)

Il s'agirait donc de Jean-Baptiste Picard guillotiné le 28 juillet 1862 à Arras

43 ans, journalier, lieutenant d'une bande de dix malfrats. Assassine pour le voler le 02 mars 1862 André-Joseph Evrard, 75 ans, ménager à Boyelles. L'assassin, Irénée Legrand, le chef de bande, se suicide en prison, de même que deux autres complices. Un complice est acquitté, les cinq autres sont condamnés à des peines de travaux forcés à perpétuité ou à temps.

Prévenu la veille à la prison de Saint-Omer. Pas surpris, dit juste : "Je devais m'y attendre, je suis indigne de la pitié des hommes". Transféré en voiture cellulaire, en compagnie de l'aumônier Descelers. Arrive à Arras à 5h du matin, et sur place, s'informe du sort de ses fils, arrêtés et condamnés au bagne pour vols : ceux-ci sont déjà partis pour purger leur peine. Entend deux messes successives, communie. Quand l'exécuteur vient procéder à la toilette, Picard frémit quand sa main le touche, puis dit : "Faites votre devoir". Quitte la prison à 6h50. En voiture, gagne la Grand'Place, et descend seul. Monte avec difficulté les degrés de l'échafaud, puis embrasse les prêtres et le crucifix avant de dire qu'il n'a tué personne et de livrer aux exécuteurs.

Au XIXe siècle, le phrénologue allemand Robert Noel a rassemblé une collection de moulages en plâtre, qu'il a utilisés pour illustrer les principes de la phrénologie. Il a survécu jusqà ce jour. Vous trouverez ci-dessous des liens sur la collection, ainsi qu'une description de l'une des expositions de la collection.
https://www.youtube.com/watch?v=URYJFmM_Q1Q
https://www.youtube.com/watch?v=fvgTNG4bO-M
Johanna Rehn. Tué sa fille, exécutée par décapitation.
Ren a tué son bébé parce qu'elle ne voulait pas que son nouvel amour, le soldat, sache qu'elle en avait un. Elle a jeté sa fille dans un puisard, la tête la première, et les rapports d'autopsie montrent qu'elle n'est pas morte sous l'impact, mais a étouffé dans la boue.
Noël donne la description suivante : « Cette tête est sans aucun doute de type criminel. La région frontale est petite par rapport au développement de l'arrière de la couronne de la tête. Non seulement sa bienveillance fait relativement défaut, mais il en va de même pour sa capacité à aimer les enfants. »
Lorsqu'elle fut décapitée le 11 septembre 1852, elle dut être portée jusqu'à l'échafaudage et placée sur une chaise. À ce moment-là, le bourreau a décapité 25 meurtriers devant 20 000 spectateurs. Il a raté deux fois avant qu'un troisième coup ne la décapite avec succès. Vous pouvez voir deux blessures des premières tentatives, cousues peu de temps avant l'application du masque mortuaire.
P.S Je ne sais pas comment ce bourreau a été traité dans cette affaire, c'était déjà une nouvelle fois. Pour de telles bévues, le bourreau était jeté à coups de pierres au Moyen Âge. Je ne pense pas que 25 personnes aient été décapitées par lui en une journée. C'est trop incroyable.

Le moulage en plâtre de la tête de Joseph Marius Martini. Selon le tableau récapitulatif des exécutés : Ni Martini ni son complice Dexemple ne dormaient à l'arrivée des officiels, à 3h35. Dexemple est extrait de la cellule, et Martini prévenu du rejet de sa grâce. "Je m'y attendais, je prévoyais bien qu'on ne me ferait pas grâce. Mes pauvres parents !" Discute avec l'aumônier Pépin, boit un verre de rhum, fume une cigarette. COncernant la mort du détenu Hortel, répond : "J'ai dit la vérité à la justice, et je vous répète encore que je n'ai pas touché à un cheveu d'Hortel. Tout ce que je puis vous dire, c'est que je ne suis pas le plus coupable." Après avoir poliment remercié les personnes présentes et demandé pardon pour ses crimes, tend au prêtre un petit livre de messe à remettre à ses parents. Au greffe, remis entre les mains de Deibler, dit : "Vous pouvez faire de moi ce que vous voudrez. Je suis aux trois-quarts mort." En sortant de la prison, entend des cris : "Courage, Martini !" et crie en réponse qu'il en aura. Arrivé place de l'Hôpital-Général, embrasse l'aumônier, semble par deux fois faire une révérence à la foule - environ 15.000 personnes - et va de lui-même sur la bascule, sourire aux lèvres.