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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Lun 1 Jan 2018 - 17:50
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vivier Bourreau départemental
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 6 Jan 2018 - 17:50
je sais que c’était une sombre ordure , mais quand même ; je trouve que le "enfin " était de trop .
Filomatic Monsieur de Paris
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Ven 9 Mar 2018 - 21:51
La position de la guillotine, pendant l'exécution de Landru, montré par le journal.......Est-ce exact ?
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CARNIFEX Monsieur de Paris
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 10 Mar 2018 - 19:25
Je ne crois pas. Toutes les photos que j'ai vues montraient que la guillotine était perpendiculaire à la prison et non face à elle.
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 17 Mar 2018 - 1:26
Oui, je pense que le dessinateur n'a pas vu l'exécution vraiment, et a fait un dessin comme les anciens exécutions de la Roquette..
Nemo Fondateur
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mar 20 Mar 2018 - 0:34
Non, non, je confirme, la guillotine était bien montée de cette manière à Versailles. Sauf dans deux cas...
Plus d'infos à venir...
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mar 20 Mar 2018 - 16:47
Pour le cas Weidmann,c'est sur.Quant au deuxième,j'avoue que ça coince......
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mar 12 Fév 2019 - 23:22
Landru portait toujours sa barbe en désordre.... Mais au cinéma, les personnages apparaissent avec une barbe parfaitement recadrée Un bon film sur Désiré Landru ( sans licences ), reste à faire
Nemo Fondateur
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mer 13 Fév 2019 - 2:29
mitchou34 a écrit:
Pour le cas Weidmann,c'est sur.Quant au deuxième,j'avoue que ça coince......
Ce sera évoqué dans le Desfourneaux.
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mer 20 Mar 2019 - 13:21
Filomatic a écrit:
La position de la guillotine, pendant l'exécution de Landru, montré par le journal.......Est-ce exact ?
Original du quotidien l'Excelsior du 26/02/1922
Collection particulière.
L’article d’Excesior :
UNE EXÉCUTION ANGOISSANTE
AU SEUIL DE LA PRISON DE LANDRU DANS LA NUIT
Pour ne point enregistrer à nouveau des scandales tels que ceux de la cour d'assises, on avait évité les présences inconvenantes autour des bois de « justice ».
LA VEILLE D'ARMES AVEC DEIBLER ET SES AIDES
La nouvelle de cette besogne traversa Paris et ses lieux de plaisir comme une traînée de poudre. Dans les coulisses, dans les cabarets, la chose était évoquée dans les parfums de poudre et les vapeurs de victuailles. Et peu s'en est fallu que tout ce bal des Martiens, et tous les endroits de Montmartre ne descendissent jusqu'à Versailles, en déguisés et fard aux joues. Dans le bal du Moulin-Rouge, des groupes chantonnaient même un couplet sans invention : Au beau Landru on va couper la tête... Landruri, landrurette,
Et les femmes faisaient taire les hommes, moins par décence peut-être que par une sorte de sympathie mystique pour cet extraordinaire coupable qui exerça sur toutes une lointaine fascination, à l'égal, d'un Raspoutine plus que d'un Tropmann. Mais en vain toutes les névrosées avides de cette émotion singulière dont elles voulaient secouer leur personne, en vain les coquettes de la petite gloriole accaparaient les téléphones. On ne voulait pas voir se renouveler les scandales de la cour d'assises. Aucune demoiselle de comédie ou de music-hall ne ferait la dînette, ce matin, devant la guillotine, un loulou dans son manchon et le sourire aux dents. Et les automobiles surchargées des sinistres amateurs durent s'arrêter derrière la cavalerie, loin du vilain endroit.
L'endroit ressemblait à toutes les classiques sorties de prison : une porte en demi-cercle, entre deux arbres, devant une déclivité pavée. Un petit guichet. Deux petites fenêtres romanes donnant au mur un aspect de couvent. Depuis dix heures, une trentaine de journalistes attendent dans un petit café qu'on a laissé ouvert pour eux. Ils se sont réunis par groupes : dans ce coin, les journalistes littéraires, ici, les vieux préfecturiers, là quelques nouveaux, qui interrogent ceux-ci. Il y a même quelques dames en fourrures — le train de plaisir — qui sont arrivées dans l'après-midi et qui tiennent à coup de grogs et de café. On les expulsera tout à l'heure. Dans cette salle, depuis longtemps, on ne parle plus de « ça ». On attend. On dort. On lit. L'un dit des vers à voix basse. On ne joue pas.
Deibler et son fourgon
Dehors, la troupe de service piétine, se chicane, se passe des cigarettes ou des litrons. Les sergents de ville, frileux, tapent la chaussée de leurs bottes. L'avenue est large, noire, comme déserte : pas une fenêtre allumée. Loin, ne rougeoie que le gros œil de l'horloge qui tinte lugubrement dans un splendide ciel d'été. Vers 3 heures, le dernier barrage se forme autour du fourgon qui arrive. La lourde voiture se colle au mur. Trois formes en descendent, comme d'une roulotte : le bourreau et ses aides. Et comme d'une roulotte, ces gens tirent des choses qu'ils alignent et accotent au mur. Deibler est enveloppé dans un long pardessus, presque une houppelande. Ses aides, lourds, massifs, sont en vestes bleues de charpentiers. Ils ont d'abord descendu un falot, qui posé au pied du mur, éclaire l'affiche de l'Aiglonne et celle d'un cinéma qui annonce le Dernier baiser. — Le rasoir, dit un gendarme. Un écrin triangulaire et noir est posé debout. Et cinquante autres formes bizarres et noires, quadrangulaires, pointues, en demi-cercles, font sur l'affiche violemment colorée une sorte d'immense tableau cubiste. Et tout va paraître tel, dans cette pénombre à nos yeux plus hallucinés qu’enfiévrés par la fatigue : les projections des phares des autos de Parisiens qui, derrière les barrages, s'allument soudain comme de cruelles lueurs de fête, découpent en silhouettes aiguës les cavaliers et leurs armes, et projettent d'immenses ombres sur les volets des boutiques fermées. en déformant les lignes comme dans les rues d'un vivant et fantasmagorique film à la Caligari ! si les dames de la « corbeille » des assises étaient là, elles seraient heureuses …l’atmosphère est du dernier cinéma, du plus moderne salon… Et Deibler ! Quand le regard se reporte sur lui. Cet homme long, toujours courbé sur ses atroces pièces qu’il monte minutieusement, comme un myope... C’est curieux on ne peut voir son visage. J’ai essayé durant une heure, profitant des mouvements du falot qu'un aide transporte ici et là. Non, ce coupeur de têtes n 'a pas de tête. Quand la lumière frappe nettement sa face seuls les verres scintillants des lunettes apparaissent, une demi-seconde, et comme suspendus dans le vide, comme les aides dans l'Homme invisible, de Wells. Les aides eux-mêmes ont le cou emmitouflé. Ils agissent dans un terrible silence, précautionneux et n'échangeant pas deux paroles.
L’aumônier arrive
Soudain une ombre a surgit, se balance sur le mur blanc. C'est l'aumônier suivi, lui aussi, de son aide. Il est jeune, sa figure est découpée comme celle d'un acteur. Mais il n'a rien de théâtral. Il cherche la porte d'entrée. C'est moi qui frappe au guichet afin qu'on lui ouvre. Et, en attendant, ie lui parle. Il me dit que c'est son deuxième condamné à mort. Et comme je lui demande s'il est ému, il ne s’inquiète pas de savoir si on va lui ouvrir enfin, si les formalités seront longues. ... — J’espère qu'on ne va pas nous faire attendre une heure et demie. Enfin, on ouvre. Ce jeune ecclésiastique, qui a fait la guerre, est débrouillard. C'est lui qui, sec, interroge le concierge et lui ordonne de le guider, vite.
Tout a été tiré de la roulotte entre temps et méthodiquement, la machine a été montée : la croix. les montants, la poulie. Un des aides, juché sur une échelle, vérifie les écrous, fait fonctionner cette poulie à la roue nickelée qui scintille, comme des acrobates, au cirque forain, éprouvent avant l'exercice, la solidité du trapèze. Puis, quand l'étroite machine noire attend, prête, Deibler s'asseoit sur le lourd panier, tandis que les aides vont échanger leur cotte contre un pantalon noir. Nous avons tous quitté le café où, de sa voix grave, le patron fait l’aimable. On écoute les gardiens qui chacun indique une fenêtre différente comme étant celle du condamné, puis une autre qui doit s'éclairer quand il descendra.
Dialogue des aides
Appuyés contre la voiture les deux aides parlent entre eux. L’un dit à l’autre : Il n'y a pas eu d'exécution à Versailles pendant vingt ans ; depuis 1913 y en a eu sept et, ce qui est extraordinaire, toujours un samedi. — Qu'y a-t-il dans ce sac ? demande un curieux. — De la sciure de bois pour mettre dans te panier, tout à l'heure. Avant la guerre, c'était du son. Puis le conducteur de la voiture explique à un inspecteur : — Si ça va vite ? Ça dépend des oreilles S'il a les oreilles serrées, elles sont plus difficiles à saisir, bien que le gros Henri ait les doigts courts et solides. Si elles sont décollées, ça va mieux. C'est là la grande affaire… Il ajouta : — Moi, je suis engagé à la semaine, alors... Deibler s'est mis à marcher, jambes écartées, tête basse. Il respire bruyamment et la buée sort régulièrement de ses narines en deux longs jets, et cela pendant un long temps. Les étoiles pâlissent. On éteint les becs de gaz. Et la lueur du petit jour naissant semble être artificielle. En même temps que tintent 6 heures, les clairons des casernes sonnent, se répètent, lointains comme des échos. Les cavaliers qui font face montent en selle et s'alignent. La porte s'entr'ouvre, hésite. Le coeur commence à se serrer, et l'on s'appuie tous les uns aux autres, afin de se sentir, comme à l'approche d'un grand danger. Avec son mouchoir Deibler s'époussète, sans hâte, méthodiquement, comme il a monté la machine, et des épaules aux souliers, soigneusement. Chacun sa toilette. Puis il se mouche, redresse sa moustache, se remouche, tousse.
Enfin, lentement, la grande porte s'ouvre 'entière. Ça va être la minute épouvantable. Les uns se sont découverts, les autres sont galvanisés, toutes les fibres raidies. Un groupe sort. Alors, au milieu de ce groupe, on ne voit plus qu'une sorte de buste, affreusement décolleté, jusqu'aux seins. Un de ces bustes de cire que les coiffeurs exposent à leurs devantures. Et le zigzag des coups do ciseaux largement apparents dans le linge ajoutent à cette impression. De la même blancheur que la poitrine est le crâne, plat, et toute la figure, si violemment noircie par la barbe que celle-ci semble postiche. Et l'on ne voit du misérable que ce buste qui semble osciller. Les yeux sont grands et regardent à gauche. La lèvre s'entr'ouvre. Il semble dire : — Ah ! ah ! oui ! Vous y êtes arrivés !... Deux pas. Il est devant la droite planche.
Un aide, doucement, le pousse aux omoplates. La bascule, docile, penche, tombe. Le condamné fait corps avec elle. On entrevoit la tête saisie. On entend à peine le déclic et, immédiat, le bruit sourd du couperet. La tête choit comme des guignols de tirs de foire. Mais le corps n'est pas roulé assez vite dans le panier pour qu'on ne voie la rétraction soudaine de la peau, l'atroce dégorgement des muscles du cou s'arrondissant en bourrelet. On a l'impression que la tête, tandis qu'on vide le seau dans la sciure, tressaute et saute encore dans le long papier qu'on ferme vite, comme avec crainte, qu'on enfourne dans la voiture, tandis que déjà les aides, dont l'un a repassé sa veste de charpentier, lave, éponge en tenant quelque chose que personne ne va voir. D'ailleurs, nous entourons tous de Moro-Giafferi, la figure pâle dans son col de castor. En allant vers sa voiture, il raconte, ill cite Victor Hugo. Il rappelle le mot du gardien qui disait de Landru : — Il était agréable… Les troupes, les gardes s'alignent, s'éloignent. De Moro-Giafferi, hors du dernier barrage, grommelle : — Je voudrais bien éviter la foule, car j'en ai ma claque… Il fait tout à fait jour. Des gens courent vers le train. Dans une gloire rose, le château sourit au soleil levant. Sur les branches noires, dans ce précoce printemps, les oiseaux chantent éperdument...
MICHEL GEORGES-MICHEL.
Dernière édition par mercattore le Lun 25 Mar 2019 - 21:43, édité 2 fois
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Filomatic Monsieur de Paris
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 24 Avr 2021 - 8:58
Un joli dessin
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Filomatic Monsieur de Paris
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Que des moustachus...et pas de femmes car non électrices...
CARNIFEX Monsieur de Paris
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mar 27 Avr 2021 - 12:22
Et vous noterez aussi les tenues: tous portent veste avec cravate ou nœud papillon. Et pourtant, statistiquement il ne devait pas y avoir que des bourgeois.
En ces temps-là, on s'habillait bien par respect pour l'institution, même si l'on était de condition modeste.
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 8 Mai 2021 - 10:11
La tombe de Landru
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vivier Bourreau départemental
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 8 Mai 2021 - 18:23
Donc Landru , n'est pas dans le carré des suppliciés ?
Nemo Fondateur
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 8 Mai 2021 - 19:32
Non, tout comme Weidmann. Enfin, le carré des suppliciés ont depuis longtemps été vidés de leurs occupants, dont les ossements sont partis à la fosse commune.
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 27 Nov 2021 - 12:36
C'est curieux que personne n'ait photographié cette exécution....on parle de 1922.
Portrait de Landru.
Plus qu'un tueur froid, il ressemble à un illuminé...
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Lun 29 Nov 2021 - 13:25
Galerie des horreurs, Désiré Landru faisant son métier...
Il ressemble plus au Landru de Chabrol qu'à l'original.
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vivier Bourreau départemental
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Lun 29 Nov 2021 - 14:56
Berk!!!!
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Sujet: landru le charcutier de la photo du musée des horreurs Lun 29 Nov 2021 - 17:43
à remarquer sur la photo du musée des horreurs que Landru n'a pas une tache sur lui, quel méticuleux cet homme !
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CARNIFEX Monsieur de Paris
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mar 30 Nov 2021 - 13:43
ça faisait plus classe que de le montrer avec un tablier de boucher.
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Et vous noterez aussi les tenues: tous portent veste avec cravate ou nœud papillon. Et pourtant, statistiquement il ne devait pas y avoir que des bourgeois.
En ces temps-là, on s'habillait bien par respect pour l'institution, même si l'on était de condition modeste.
Bien qu'en théorie les jurys populaires étaient "tirés au sort", ceux-ci ne le furent réellement qu'à partir de 1978. Longtemps la justice s'est employée à faire une présélection officieuse auprès de la bourgeoisie et éviter de désigner des jurés issus des classes ouvrières, réputés (à tort ou à raison, là n'est pas la question) être plus enclins à faire preuve de sévérité par rapport au gens "éduqués". Certains historiens abondent en ce sens en relevant une augmentation considérable du prononcé des peines capitales entre 1978 et 1981, quand bien même aucune d'entre elle ne fut exécutée.
CARNIFEX Monsieur de Paris
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Mar 7 Déc 2021 - 16:24
Ah, je ne savais pas. C'est fort possible, effectivement.
Par contre, pour situer l'époque du changement (1978), vous avez une info qui corrobore?
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Sujet: Re: 1922 - Henri Désiré Landru Sam 18 Juin 2022 - 0:31
Cette esquisse de Landru par Sir William Orpen (29 novembre 1921)