Recherches aux archives

Sylvain,

Je retourne aux A.N de Pierrefitte la semaine prochaine, pour essayer de compléter le plus possible la période 1826-1832. Y as-tu déjà consulté le répertoire BB/20/... ?

Hou là...
Bonne question.
De mémoire, je n'en ai aucune idée.

Voici un lien pour en avoir un aperçu :

https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/pdfIR.action?irId=FRAN_IR_002323

J'y ai fait quelques relevés pour les années 1823, 1824 et 1825, à compléter par de prochaines visites.

Petit tour effectué à Pierrefitte : maigre butin, avec une condamnation de femme dans le Jura lors de la session du 1er trimestre 1821, vers mars (pas de nom ni de date fournie)

Autre condamnation en Charente (2ème trimestre 1821) : Pierre Merceron. Exécution fort probable d'après l'acte de décès en date du 7 juillet à Angoulême.

Dans l'Oise, c'est une nouvelle exécution, celle de Pierre Fauvel le 11 août 1821 à Beauvais.

A Laon, c'est une condamnation à mort prononcée contre l'incendiaire Pierre Louis Pratz le 1er mars 1821, mais l'acte de décès du 10 avril n'est semble-t-il pas synonyme d'exécution. Antoine Grégoire, lui, a à priori subi la peine capitale le 17 novembre de la même année à Laon

J'avoue , que Merceron , ne me dis rien du tout ?

vivier a écrit:

J'avoue , que Merceron , ne me dis rien du tout ?

Pourquoi ça devrait forcément vous dire quelque chose à cause du simple fait que cela s'est passé en Charente ?

Avant lundi, je pense que personne n'avait entendu parler de cette affaire criminelle et de ce nom depuis près de deux cents ans.

Ce Merceron a fini aux oubliettes des affaires criminelles. Il n'a pas laissé de trace (sauf aux archives) dans la mémoire collective. A moins d'être un spécialiste des guillotinés charentais, c'est bien normal que ce nom ne vous évoque rien...

La visite de la guillotine en Charente a laissé néanmoins des souvenirs , les deux derniers étaient domiciliés au Grand Madieu prés de Dignac (direction Périgueux), un autre à Touzac .

L'un des deux derniers.

Je me rends aux Archives de Paris demain afin de photographier les écrous des exécutés de la Grande Roquette.

Comme promis, petite visite hier matin Boulvard Serrurier. Ne pouvant réserver que 10 registres par séance, voici les noms des condamnés (les grâciés sont en gras) dont j'ai photographié l'écrou :

- Troppmann
- Pierre
- Avinain
- Lemaire
- Philippe
- Castex
- Richeux
- Verger
- Pihart
- Collignon
- Graillot
- Dessart
- Metas
- Fournier
- Pianori
- Lescure

Les registres sont en "très bon état" pour leur âge, tout du moins ceux auxquels j'ai eu accès (mis à part le registre coté 2Y10/56 légèrement grignoté sur le bord en bas à droite)

Comme la recherche des condamnés est très rapide, ainsi que la prise de photos, la consultation des dix registres a pris environ 1h30 entre la prise du 1er et la fin du dernier registre. Après avoir discuté avec un membre du personnel qui m'a fait part d'une souplesse possible quand au quota de document consultables sur une séance, je vais donc voir avec les archives si une dérogation est envisageable pour les 36 registres restant (1838-1864), pour deux séances de 20 puis 16.

Sylvain, est-ce que ça te dis que je photographie également les registres pour la période 1870-1898 ?

Lemaire, Philippe et Castex....!?

ok.....

Toute la Roquette SVP, jusqu'à Peugnez en 1899.

Avant que le dépôt des condamnés y soit transféré de Bicêtre en 1836, il y a depuis 1825 la Gazette des tribunaux et les Comptes annuels de l'administration de la justice criminelle, mais au-delà c'est un gigantesque embrouillamini.

Même pour la Révolution ne subsiste-t-il pas beaucoup de flou dans les exécutions qui se déroulent en province comme dans le Midi, à Orange, ou en Vendée ?

Un grand merci pour vos patientes recherches et ces innombrables déplacements que vous effectuez pour fournir à vos lecteurs les palmarès les plus fiables qui soient.

Avec plaisir, Sylvain, mais seulement si ça n'empiète pas sur tes autres recherches !

Ce n'est pas un souci, au contraire. Je pense m'en occuper vendredi prochain et le mercredi suivant. Une demande de dérogation a été faite auprès des Archives pour me permettre de consulter d'avantage de registres un même jour.