Docteur Marcel Petiot - 1946

Ce soir, lundi 9 février 2015, sur France 3 à 20h50, l'émission L'ombre d'un doute est consacrée au "Docteur Satan sous l'occupation"

Deux nouvelles vidéos :

1) "L'Effrayant Docteur Petiot" (51 mn)
https://www.youtube.com/watch?v=TKsDsA-exhk


2) "Tueurs en série, l'affaire du docteur Petiot" (53 mn)
https://www.youtube.com/watch?v=mxZ0Dqu6cqM

Bonne écoute

Petiot dans 02:49.10.


https://www.filmothek.bundesarchiv.de/video/583479?q=&xf%5B0%5D=CustomPlace&xo%5B0%5D=EQUALS&xv%5B0%5D=Brazil

Une autre photo de la guillotine Petiot dans la cour.
Notez que la barre transversale a été retiré.
Et regardez, avec l'image de l'arc au fond, nous avons une lame à la doloire.......

L'effroyable docteur Petiot

A la Une de L’Heure du crime aujourd’hui, les zones d’ombre de l’affaire Petiot :

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/l-effroyable-docteur-petiot-7777354063

Bonne écoute !  

L'Ombre d'un Doute - Le Docteur Satan de L’Occupation (documentaire 2015) :

https://www.youtube.com/watch?v=_PfBtOQrC5E

Bonne écoute !  

Quelques images dans 21 rue Le Sueur.





Les cendres.



Image:http://www.spiegel.de/

Des superbes images inédites, Filomatic !  

Alain Decaux est un historien et un conteur hors pair. Il nous raconte l'affaire Petiot.

https://www.youtube.com/watch?v=RYwlAdE349o

Bonne écoute !  

Bonjour à tous,

Je me permet de venir vers vous car j'ai le livre " le hazard vaincu " de Marcel Petiot .
j'ai ce livre chez moi depuis maintenant plus de 8 ans et j'aimerais le vendre ou éventuellement le transmettre à mes enfants.
J'aimerais savoir la valeur réel de ce livre qui es en bonne état.

Infos sur le livre :

Dépot légal : 1er trimestre 1946
N° d'édition : 2
N° d'impression : 5

Bonjour et bienvenue xtrange.
Vous possédez une petite fortune : l'ouvrage est proposé à partir de 2990 € chez Amazon !   

https://www.amazon.fr/HASARD-VAINCU-PETIOT-marcel-docteur/dp/B00D9QUF98

Bien cordialement.

Ne le vendez pas. ce serait dommage.

L'argent de la vente partira en fumée alors que le livre restera, lui.

Je le pense aussi : ce serait dommage, sauf en cas de nécessité absolue, de vous séparer de cet ouvrage.

Pouvez-vous déchiffrer les mots écrits sur l'image de Petiot, s'il vous plaît ?
Merci.

à celui qui me tutoya sans m'avoir été présenté

- pour lui porter bonheur

Bien lu, Coupe-Coupe. Je n'avais pas déchiffré "tutoya".  

La presse de 1946, aborde le procès et la condamnation du docteur Petiot.

L'escalier pour descendre au sous-sol de 21, rue Le-Sueur.




Un coffre avec des membres coupés  ( une jambe est visible )  




Image:https://balthazare-magazine.com/

« Petiot renvoie la société de l’après-guerre à sa culpabilité »


Le Dr. Petiot est-il le symbole d’une époque troublée ?

Oui, d’où la passion suscitée, en pleine libération de la France, par son procès qui lave l’honneur de la police et de la justice… dont un grand nombre de membres avaient sévèrement réprimé la Résistance.
Il permet une réconciliation nationale contre le crime : après les déchirements des procès Pétain et Laval, ce tueur psychopathe, unanimement présenté comme un monstre, met tout le monde d’accord.
Sa condamnation à mort marque ainsi un retour à la morale indispensable en temps de paix.

N’a-t-on pas voulu enterrer la culpabilité de la société française dans cette affaire ?

Les zones d’ombre de ce dossier sont révélatrices des comportements troubles de nombreux Français pendant la guerre, oscillant entre l’accommodement avec l’ennemi, la soumission et la volonté de lutter contre l’occupant, parfois successivement. Petiot, qui était très intelligent, a exploité ces zones d’ombre au service du crime, en se faisant passer pour un collaborateur auprès de la Gestapo française, puis pour un résistant, intégrant même les rangs des FFI. Il renvoie ainsi la société française de l’après-guerre à sa culpabilité. Des journalistes de l’époque voient ainsi dans les valises qui trônent dans la salle d’audience le symbole des victimes de la guerre, et en particulier des Juifs, à qui il s’agit de rendre justice.

Petiot assassin antisémite : cette thèse, défendue notamment dans un film de 1990 (avec Michel Serrault), tient-elle vraiment ?

Non, ses motivations profondes semblent avoir été l’appât du gain et un sadisme prononcé, que révèle le judas qu’il avait introduit dans un mur pour regarder ses victimes agoniser. Le fait qu’il ait tué principalement des Juifs provient des lois de Vichy et de la politique nazie de déportation qui faisaient de ces personnes des parias cherchant un moyen de fuir. Signe des temps, Petiot a utilisé le gaz pour tuer ses victimes, d’où le rapprochement possible mais hâtif avec la Shoah. Mais en réalité, il a aussi tué de bons aryens : des truands qui voulaient se faire oublier en quittant le pays.




Marcel Petiot, détenteur d'un grand record criminel en France

Le cliché avec cette jambe dépassant de ce coffre est glaçant et constitue une véritable trouvaille!On en redemande....

Docteur Petiot: 70 ans après son arrestation, son magot de 50 millions d'euros reste introuvable

Personne n’a retrouvé le butin du célèbre criminel…

Il est estimé à environ 50 millions d’euros d’aujourd’hui. Arrêté il y a soixante-dix ans exactement, le 31 octobre 1944, le Docteur Marcel Petiot n’a jamais fait mention
du magot qu’il a accumulé. Rien, aucune trace. Pas même lorsque les policiers découvrent le 11 mars 1944 le charnier de 27 corps dans son hôtel particulier de la rue
Le Sueur (16e) à Paris. Seules les valises des victimes et quelques vêtements y sont retrouvés.
A lire: L’interview de Claude Quétel: «Le docteur Petiot a été livré à la guillotine par son propre avocat»…

Les proies de Petiot, qu'il attirait en pleine Occupation jusqu’à lui en se présentant comme passeur, étaient relativement aisées. Il s’agissait pour la plupart de Juifs cherchant à fuir la Gestapo. Mais aussi des collaborateurs ou d’autres truands tentés par une seconde vie en Argentine. «Petiot leur demandait de prendre dans leurs valises le maximum d’argent, prétextant que la vie y était très chère», explique l’historien Claude Quétel, auteur d’une enquête sur le premier grand criminel de l’après-guerre. Une quête impossible

Bijoux, montres, or, numéraire… Le butin est colossal.
Après le procès et la mort du tueur guillotiné le 25 mai 1946, plusieurs personnes ont racheté l’hôtel particulier.
Certains propriétaires l’ont même désossé, pierre par pierre, dans l’espoir de retrouver le trésor. En vain.

Plusieurs hypothèses ont été émises. A commencer par la famille qui aurait récupéré l’argent. «Le frère, la femme et le fils de Petiot ont eu une vie modeste», conteste Claude Quétel, sceptique.

«On ne sait toujours pas où il est. Ça reste un des grands mystères de l’affaire, poursuit-il. Pourtant, la police, à l’époque très efficace, a cherché de son côté.
Je suis tenté de croire qu’il doit être planqué quelque part et qu’on n’est pas prêt de le retrouver. C’est une quête impossible car il n’y a aucune piste sérieuse.»

Source; 20minutes. france

Ou il a été retrouvé , mais on ne savait pas ce que c''était ?

Les mauvaises langues affirment que le bâtiment de 21 rue Le Sueur s'est effondré pour permettre la recherche du butin....

Une victime du bon docteur quitte le bâtiment



Image:-https://www.pariszigzag.fr/

Extrait de la préface de Gilles Perrault pour le livre de Jean-François Dominique L’affaire Petiot, éditions Ramsay « image », 1980, Paris.
260 pages, broché :

« Si Jean-François Dominique Dominique ne prétend point apporter la solution de ces atroces énigmes, son livre nous donne la foudroyante révélation du secret essentiel, jusqu’ici jamais levé, et qui répond à la question fondamentale : comment l’affaire Petiot a-t-elle été possible ?
Voilà un médecin bizarre, gibier de psychiatrie, maire d’une petite ville de l’Yonne, qui commet dans cette ville trois meurtres, dont la rumeur publique l’accuse si hautement que la gendarmerie enquête et produit des rapports accablants. Rien ne se passe.

Le suspect, animé par un goût de la bravade qui ne le quittera même pas au pied de l’échafaud, va jusqu’à décrire dans un journal local les blessures d’une de ses victimes avec une précision telle qu’elle ne peut être que le fait de l’assassin. Rien ne Bouge. La police judiciaire ne bronche pas. Les dossiers sont classés alors que chacun d’eux eût dû mettre en branle la police judiciaire. Marcel Petiot est déjà protégé.
Cette incroyable protection à laquelle on refuserait de croire si un écrivain l’introduisait dans un roman, scellera le destin de ses futures victimes. Dans cette affaire Petiot où tout est étrange, le plus étrange encore est encore qu’elle  ait pu avoir lieu.

Il n’est pas question  de déflorer ici les révélations inouies de Jean-François Dominique. Tout de même , quel coup de projecteur sur la Troisième République finissante ! Dix ans avant le séisme de 1940, des hommes sont déjà à l’ouvrage, que nous retrouverons chaussés de bottes nazies et mettant la France à feu et à sang. Ainsi Petiot n’était-il pas  le météore qu’on a cru, traçant dans le ciel noir des années d’occupation sa fuligineuse trajectoire : il faisait partie d’une constellation criminelle. L’auteur l’établit sans démenti possible. Il a découvert cette vérité dans le dossier poussiéreux et quelque peu mutilé auquel il a pu avoir accès. Ce privilège n’avait été auparavant accordé à personne »

« Que Jean-François Dominique Dominique soit le mieux qualifié pour écrire sur l’affaire Petiot, c’est l’évidence. Il est ce jeune résistant en cavale qui, le 12 mars 1944, se baguenaudant du coté de l’avenue de la Grande-Armée, tomba sur un attroupement au niveau du 21 de la rue Lesueur. On venait de forcer les portes du macabre hôtel particulier sur lequel flottait une odeur de charnier. Il est ce chroniqueur judiciaire qui, au banc de la presse, à quelque mètres de l’accusé, rendit compte jour après jour de la dernière représentation publique de l’assassin du siècle. Il est aujourd’hui l’historien qui sait donner à l’affaire Petiot sa vraie dimension, qui ressortit davantage de la politique , au grand sens du terme, qu’au strict fait-divers ».

Jean-François Dominique . Journaliste après la guerre. Grand reporter. Chroniqueur judiciaire au journal Libération (celui de d’Astier de la Vigerie) et à partir de 1965 au journal l’Humanité.
Il couvrit le procès Petiot pour le quotidien La République du sud-ouest. Ancien président de l’Association de la presse judiciaire.