Enigmes

Pas lui.

GIRONDIN.

Grand orateur. Exécuté avec 20 autres girondins.

Brissot ?

Désolé.

Il fut avocat à Bordeaux.

Vergniaud !

BINGO , Gaëtane.

Pierre Victurien VERGNAUD. Une rue porte son nom dans le 13ème arrondissement
de Paris, près du lieu où Mesrine fut serré par le commissaire Broussard.

Une petite :



De quoi s'agit-il ?

Monsieur l'Abbé

Votre désir est tout a fait accompli
la demande a été approuvée
et la bonne idée mise en exécution.
Tout en vous remerciant de votre visite agréable et humaine
Je vous suis le plus respectueux.

Bonsoir mercattore,

L 'idée de M. l'Abbé est-elle relative à un grand évènement ?

Bonsoir Gaëtane,

Non, on ne peut pas dire cela. Disons qu'il concerne directement ce pourquoi nous sommes tous réunis ici.

Une exécution capitale ?

oui,

L'obtention de la grâce présidentielle ?

La date n'est pas très lisible. Est-ce que c'est le 1er septembre 1878 ?

Lettre de Roch quand le couperet va être dissimulé par une plaque de bois au sommet de la machine?

Donc...c'est une exécution capitale qui a eu lieu à Paris en septembre 1878.

Je viens de consulter le palmarès de Sywan et je relève ceci :

le 7 septembre 1878, a eu lieu à Paris, les exécutions d'Aimé Barré et Paul Lebiez (assassins d'une malheureuse femme).

Une nouveauté : le couperet est dissimulé par une plaque de bois au sommet de la machine pour éviter aux condamnés de le voir avant de mourir. Cette nouveauté ne servira que cette fois.

Je suppose, que cette nouveauté est l'idée de M. l'Abbé !

Adelayde a écrit:

L'obtention de la grâce présidentielle ?

Non, adelayde.

Adelayde a écrit:

La date n'est pas très lisible. Est-ce que c'est le 1er septembre 1878 ?

1878, oui,, c'est vrai que la date est peu claire.

[quote="mercattore"][quote="Gaëtane"]Donc...c'est une exécution capitale qui a eu lieu à Paris en septembre 1878.

Je viens de consulter le palmarès de Sywan et je relève ceci :

le 7 septembre 1878, a eu lieu à Paris, les exécutions d'Aimé Barré et Paul Lebiez (assassins d'une malheureuse femme).

Une nouveauté : le couperet est dissimulé par une plaque de bois au sommet de la machine pour éviter aux condamnés de le voir avant de mourir. Cette nouveauté ne servira que cette fois.



Je suppose, que cette nouveauté est l'idée de M. l'Abbé !



Exact, Gaëtane. L'abbé Crozes avait demandé à l'exécuteur Roch de trouver un moyen de dissimuler ce couperet, considérant, avec son expérience d'accompagnant des condamnés à la guillotine, que ce n'était pas souhaitable. D'où Le lettre de Roch après la demande de l'abbé. Bravo.

Javier a écrit:

Lettre de Roch quand le couperet va être dissimulé par une plaque de bois au sommet de la machine?

Pardon JAVIER, je n'avais pas lu votre réponse. Je vous prie de mexcuser.
BRAVO.

Merci, mercattore, pour cette petite énigme et à Javier, pour le petit indice

A une prochaine !

Une petite énigme pour ce soir.

[font=Trebuchet Ms][b]C'est un fait-divers banal, mais c'est un crime, et qui a ému bien au-delà du lieu où il s'était commis. Ce triste fait s'est déroulé, il y a bien longtemps, dans un coin champêtre qui a été ensuite rattaché à Paris et urbanisé.

Charles X régnait sur la France. La victime, jeune, exerçait une activité pastorale. Lui, l'assassin, était jeune aussi, et amoureux d'elle. Par dépit, il lui planta son couteau dans le dos. La scène se passait tout près d'une rivière qui coulait encore à l'époque à cet endroit, et où s'activaient mégissiers, tanneurs et blanchisseuses. Depuis, les hommes l'ont canalisée et enterrée. Gamin, je l'entendais encore bruire dans sa gangue de métal, à une porte de Paris, puis elle s'est tue.

Le crime s'est passé non loin d'un cabaret, très fréquenté à l'époque, et tenu par une "mère", où venaient ripailler le marquis de Lafayette, le conte de Chateaubriand, Victor Hugo etc. L'assassin s'est fait trancher la tête, en place de Grève, par le bourreau Henri Sanson. Pendant longtemps une croix est restée plantée dans le sol, à l'endroit où la jeune fille avait été assassinée. Dans cet arrondissement de Paris, ce crime est resté vivace dans la mémoire de plusieurs générations. Il est aujourd'hui immanquablement cité dans les livres concernant l'histoire locale de l'arrondissement.

Notre administrateur honoraire n'a pas oublié l'assassin dans le PALMARÈS, ne reste plus qu'à modifier son prénom.. Un autre supplicié, le régicide Fieschi connaitra ce lieu champêtre, où a eu lieu ce crime, quelques années plus tard.
Alors ?

mercattore a écrit:

Une petite énigme pour ce soir.

C'est un fait-divers banal, mais c'est un crime, et qui a ému bien au-delà du lieu où il s'était commis. Ce triste fait s'est déroulé, il y a bien longtemps, dans un coin champêtre qui a été ensuite rattaché à Paris et urbanisé.

Charles X régnait sur la France. La victime, jeune, exerçait une activité pastorale. Lui, l'assassin, était jeune aussi, et amoureux d'elle. Par dépit, il lui planta son couteau dans le dos. La scène se passait tout près d'une rivière qui coulait encore à l'époque à cet endroit, et où s'activaient mégissiers, tanneurs et blanchisseuses. Depuis, les hommes l'ont canalisée et enterrée. Gamin, je l'entendais encore bruire dans sa gangue de métal, à une porte de Paris, puis elle s'est tue.

Le crime s'est passé non loin d'un cabaret, très fréquenté à l'époque, et tenu par une "mère", où venaient ripailler le marquis de Lafayette, le conte de Chateaubriand, Victor Hugo etc. L'assassin s'est fait trancher la tête, en place de Grève, par le bourreau Henri Sanson. Pendant longtemps une croix est restée fichée dans le sol, à l'endroit où la jeune fille avait été assassinée. Dans cet arrondissement de Paris, ce crime est resté vivace dans la mémoire de plusieurs générations. Il est aujourd'hui immanquablement cité dans les livres concernant l'histoire locale de l'arrondissement.

Notre administrateur honoraire ne l'a pas oublier dans le PALMARÈS, ne reste plus qu'à modifier le prénom du supplicié. Un autre supplicié, le régicide Fieschi connaitra ce lieu champêtre quelques années plus tard.
Alors ?



La rivière, ici, canalisée.
Au fond, les hommes ont déjà commencé à la vouter pour l'enterrer.

Bonsoir,

Ne serait-ce pas la Bièvre, qui a disparue au début des années 1900 ?