La Veuve va au cinéma - films

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Scandale! Mauvais condamné ! Fantômas I: À l'ombre de la guillotine (1913)

Guillotine allemande Tegel et bourreau Johann Reichhart *, prêt à jouer dans la chambre d'exécution.
Scène de film ' Sophie Scholl. Les derniers jours ' (2005), de Marc Rothemund.

* Il y a 2.876 hommes et femmes exécutés dans son dossier

Je ne connaissais pas ce téléfilm tiré du livre de Badinter:
https://www.youtube.com/watch?v=-4Y7vk10xg0

On se demande ce que vient faire le crucifix dans la salle d'exécution.

CARNIFEX a écrit:

On se demande ce que vient faire le crucifix dans la salle d'exécution.

D'autant que les Nazis, bien qu'ils brossaient dans le sens du poil les élites conservatrices potentiellement attachées au christianisme, avaient une tendance prononcée au néo-paganisme germanique et nordique. Cela se retrouve dans toute leur symbolique, des runes SS aux élucubrations mystico-païennes de Himmler.
Existe t-il des sources documentées quant à la présence d'un crucifix en salle d'exécution, ou est-ce plus probablement un truc visuel ajouté par le scénariste?

La 2ème hypothèse semble la plus plausible.

Le costume m'interpelle également. Sous la république de WEIMAR il l'utilisa sans doute, mais au rythme des exécutions sous le 3ème REICH, j'en doute.

J'avais lu un récit où il était précisé qu'au soir d'une journée d'exécutions Johann REICHART et ses aides pataugeaient littéralement dans le sang. On voit mal ce type de tenue à cette occasion.

CARNIFEX a écrit:

J'avais lu un récit où il était précisé qu'au soir d'une journée d'exécutions Johann REICHART et ses aides pataugeaient littéralement dans le sang.

Je suppose que c'est bien trop graphique pour être montré au cinéma sans écoper d'une interdiction aux moins de 18 ans, et que le réalisateur a choisi le sinistre habit noir, anachronique certes, mais plus "montrable".

Dans la description du clip vidéo, il est écrit qu'il s'agit d'une guillotine. Je ne suis pas mécanicien, mais je crois qu'une « guillotine » est un dispositif basé sur le principe de la chute d'un couteau ou d'un cutter. Et ici le principe du pendule est utilisé.

C'est une comédie musicale. Il s'agit plutôt d'un drame musical. "Scarlet pimpernel".

Et c'est un nouveau film. Je n'ai pas regardé. Probablement un détective.

serg14 a écrit:

Et c'est un nouveau film. Je n'ai pas regardé. Probablement un détective.

Film français réalisé par Francis Ozon en 2023.
C'est une adaptation de la pièce de théâtre "Mon Crime!" de Georges Berr et Louis Verneuil sortie en 1934.

Synopsis: Une jeune et jolie actrice fait ses débuts au cinéma. Elle a beaucoup de problèmes pour trouver des rôles car elle tombe souvent sur des producteurs et réalisateurs qui lui proposent de lui donner un rôle en échange de ses charmes, ce qu'elle refuse. Suite à un concours de circonstances, elle se verra accusée d'un meurtre et...la suite est à l'écran.

Ah ah, voilà du neuf !

Une fois encore, la Berger-Lelouch est à l'œuvre : tant pis pour l'exactitude.

Le plan du corps poussé dans le panier me semble inédit et pas mal réalisé, même si là encore, il ne correspond pas à la réalité des faits révolutionnaires, mais relève plus de la IIIe République...

Une découverte intéressante.

Extrait du film Napoléon de Ridley Scott :

https://youtu.be/bLJqah6Tt4c

Pas très réaliste, surtout quand le bourreau essaie de regrouper les cheveux pour ne pas gêner.

Je passe sur la tête de la guillotine, dont la (petite) lame est pleine de sang, le bourreau dont les bras s'attardent à placer le carcan...juste sous le couperet, au risque de devenir manchot, etc...

CARNIFEX a écrit:

Pas très réaliste, surtout quand le bourreau essaie de regrouper les cheveux pour ne pas gêner.

Je passe sur la tête de la guillotine, dont la (petite) lame est pleine de sang, le bourreau dont les bras s'attardent à placer le carcan...juste sous le couperet, au risque de devenir manchot, etc...

En général et à moins d'anachronismes vraiment flagrants, je ne perds pas de vue qu'un scénariste s'attarde surtout à l'émotion produite pas une scène, au dépens parfois de son exactitude. Dans ses interviews, Ridley Scott n'a jamais caché du fait que c'était son approche.
Mais je dois dire que cette scène de l'exécution de Marie-Antoinette m'horripile. La condamnée qui arrive à pied, arrogante et cheveux au vent...c'est grand-guignolesque.

D'ailleurs de façon générale, en tant que passionnée d'histoire napoléonienne, le "Napoléon" de Ridley Scott me hérisse le poil, et pourtant R. Scott est un de mes réalisateurs favoris.

CARNIFEX a écrit:

On se demande ce que vient faire le crucifix dans la salle d'exécution.

A quoi sert un crucifix dans une salle d'exécution ? Ce qu'il fait... ce qu'il fait... Oui, il fait aussi ce qu'il fait dans un tout autre film sur Sophie Scholl : Die weisse rose (1982) (La Rose Blanche). Les scénaristes et le réalisateur du film ont également utilisé un crucifix dans le décor, apparemment pour ajouter du drame à la scène. Je soutiens cette version exprimée par un collègue.







Avec : Léna Stolze (Sophie Scholl)



Bande annonce d'un film.


Film complet (en espagnol)

C'est encore pire: mêler le crucifix au régime hitlérien...

Alecto a écrit:

En général et à moins d'anachronismes vraiment flagrants, je ne perds pas de vue qu'un scénariste s'attarde surtout à l'émotion produite pas une scène, au dépens parfois de son exactitude. Dans ses interviews, Ridley Scott n'a jamais caché du fait que c'était son approche.
Mais je dois dire que cette scène de l'exécution de Marie-Antoinette m'horripile. La condamnée qui arrive à pied, arrogante et cheveux au vent...c'est grand-guignolesque.

D'ailleurs de façon générale, en tant que passionnée d'histoire napoléonienne, le "Napoléon" de Ridley Scott me hérisse le poil, et pourtant R. Scott est un de mes réalisateurs favoris.

Passionné d'histoire comme vous je n'ai pas voulu voir le film de Ridley Scott après ce que j'en ai lu, car j'attends un minimum d'exactitude de la part d'un film à vocation historique. Et pourtant moi aussi j'aime les films de R. Scott d'habitude.

CARNIFEX a écrit:

C'est encore pire: mêler le crucifix au régime hitlérien...

Cher collègue. Selon moi, le pouvoir (notamment les régimes totalitaires) a toujours cherché à usurper la religion : soit pour la subordonner à sa volonté, soit pour la remplacer. Les nazis considéraient qu'il était stupide et impossible de forcer les larges masses aux opinions traditionnellement chrétiennes à croire à l'occultisme ou à revenir à l'époque du paganisme. Et si tel est le cas, Dieu doit être « approprié ».L'expression « Kinder, Küche, Kirche » (« enfants, cuisine, église ») a survécu en Allemagne sous le nazisme, mais a acquis un sens plus sinistre, dégoûtant et en même temps hypocrite, comme l'expression « Gott mit uns » (« Dieu est avec nous") ce qu'il y a sur les boucles des soldats de la Reichswehr. Oh ouais! Et plus loin! Comme un autre nom - le «tribunal populaire», qui a condamné à mort les membres de la Rose Blanche. Les auteurs des deux films n’ont pas vraiment péché contre la vérité. Telle que conçue par les scénaristes et décorateurs, la crucifixion a lieu dans la salle d'exécution dans ces cas-là,   peut-être que cela aurait dû signifier deux choses : 1) « ce n'est pas l'Allemagne qui vous punit, mais Dieu » ; 2) « la fin du jugement terrestre est en avance sur le jugement de Dieu. » Cela montre non seulement l’horreur, mais aussi l’hypocrisie du régime fasciste.C'est comme ça que je l'ai compris.

Film "Mystère a la Sorbonne". Commissaire de police lors de l'arrestation d'une jeune fille soupçonnée de meurtre.






Pression psychologique involontaire ou intentionnelle.







Le couperet guillotine ressemble à une planche tordue percée de trous. (Mon avis personnel)




Pourtant, l’horreur dans les yeux du détenu est réelle.





Le commissaire est obsédé par la guillotine. Il y en a deux sur son bureau. "Mon grand-père a été guillotiné ! C'est juste !", clame-t-il.







La catégorie est « un roman policier léger sur fond de vieux Paris ». Plusieurs épisodes, dans chacun desquels le personnage principal est une femme.L'affiche montre le personnage principal et son avocat.

Ce couperet m'a l'air fort mal entretenu.

Citation :

Le commissaire est obsédé par la guillotine. Il y en a deux sur son bureau. "Mon grand-père a été guillotiné ! C'est juste !", clame-t-il.

Lacenaire a également sa propre guillotine sur sa table de bureau.......

Deux guillotines apparaissent dans le film 'Lacenaire' (1990).....

Le célèbre Berger-Lelouch à cette occasion.




Le père de Lacenaire lui dit : Regarde, regarde où tu finiras !