Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Qui étaient les bourreaux ? Lun 10 Sep 2012 - 22:10 | |
| Jacques Pradel reçoit Frédéric Armand dans l’émission ‘’L’heure du crime’’ d’aujourd’huihttp://www.rtl.fr/emission/l-heure-du-crime/ecouter/l-heure-du-crime-du-10-sept-2012-histoires-de-bourreaux-7752323807 0rdonnateurs des pires supplices imposés aux condamnés du Moyen-Âge et de l'Ancien Régime, jusqu'à la révolution de la guillotine, qui étaient les bourreaux ? Bonne écoute ! ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ‘’Les Bourreaux de France du Moyen-Âge à l'abolition de la peine de mort’’ par Frédéric Armand - Une approche historique, sociologique, technique et humaine de la vie des bourreaux.Depuis l'instauration de la charge au Moyen Age, le bourreau est un personnage à la fois craint et méprisé, mais indispensable dans une société où la peine de mort constitue durant des siècles la clef de voute de toute justice. Comment est-il choisi ? Comment vit-il ? Pourquoi et dans quelle mesure sa femme et ses enfants participent à l'exécution des condamnés ? Pourquoi l'Église ferme-t-elle les yeux sur les mariages incestueux des bourreaux ? Pourquoi y a-t-il des dynasties de bourreaux, les Jouanne, Desmoret, Sanson ou Deibler ? Comment le public lui-même participe-t-il à la, mise à mort des condamnés ? Autant de questions qui trouvent ici des réponses claires et illustrées d'exemples. Les aspects techniques de la fonction - question, pendaison, décapitation, noyade, ébouillantage, écartèlement - sont essentiels, car ils répondent à un système très codifié de mise à mort, tenant compte du crime commis et du rang social du condamné. La Révolution bouscule les rites séculaires, et l'adoption de la guillotine constitue à elle seule une rupture majeure dans l'application de la peine de mort et dans l'existence même des bourreaux, jusqu'à l'abolition en 1981 qui porte un coup fatal à la profession. http://www.editions-perrin.fr/fiche.php?F_ean13=9782262037987 _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
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CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1849 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
| Sujet: Re: Qui étaient les bourreaux ? Jeu 13 Sep 2012 - 13:27 | |
| Je suis curieux de lire ce livre. Ce serait l'un des rares traitant de ce sujet depuis le livre de Delarue "le métier de bourreau". Apparemment il n'est pas encore sortie et encore en pré-commande sur la Fnac: http://livre.fnac.com/a4117868/Frederic-Armand-Les-bourreaux-en-France _________________ Potius mori quam foedari
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Titus_Pibrac Monsieur de Paris
Nombre de messages : 652 Age : 58 Localisation : Italie, Venise Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 23/05/2008
| Sujet: Re: Qui étaient les bourreaux ? Mer 26 Sep 2012 - 22:47 | |
| http://www.coutumes-et-traditions.fr/vieux-metiers/le-bourreau/
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Titus_Pibrac Monsieur de Paris
Nombre de messages : 652 Age : 58 Localisation : Italie, Venise Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 23/05/2008
| Sujet: Bourreaux ruthénois Lun 15 Avr 2013 - 15:50 | |
| http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/07/1458742-rodez-le-bourreau-sur-les-sentiers-de-la-penitence.html Il est un homme craint autant que rejeté. Ses mains sont tachées du sang des impurs, des voleurs, des assassins. Il ne gracie jamais, et il est le dernier visage qu'ils verront avant de trépasser. Achever, torturer est son métier. Le bourreau de Rodez vivait rue de la Bullière, à la périphérie avec les filles de joie. Ni tout à fait dans ce monde, pas vraiment dans l'au-delà. Loin du fantasme de l'homme à cagoule traînant une hache dégoulinant de sang, «le bourreau est aux XVIIIe-XIXe siècles un agent de et rétribué par la ville. Il porte d'ailleurs un uniforme aux armoiries du roi et de la ville», explique Jean-Michel Cosson, historien, auteur de nombreux ouvrages sur le vieux Rouergue. Il ajoute : «Cette fonction lui permettait de profiter du droit de havage. Chaque jour de marché, les commerçants qui entraient dans la ville devaient s'acquitter de l'octroi, une taxe sur les marchandises. Tout ce que le bourreau attrapait en plongeant sa main dans un sac de blé par exemple, il pouvait le conserver». Cette main était redoutée, apparentée à un glaive s'abaissant sur les nuques condamnées. Abattoirs humains Le bourreau exécutait de multiples façons en fonction du rang social de chacun (voir encadré). La place du Bourg était le lieu où se pressait la foule pour assister à l'ultime souffle du détenu. Puis une rivière pourpre. Jusqu'à 20 000 personnes se sont déplacées aux abattoirs humains. Durant la Révolution, un représentant de la justice clamait la sentence au bourreau depuis une fenêtre de la maison de l'Annonciation, celle juste au-dessus de la sculpture de la vierge Marie. Le bourreau lui aussi recevait la sainte parole prêchée pour nettoyer la ville de ses hérétiques et chenapans. Et puis, avec la Révolution est apparue «la veuve aux larmes rouges», la guillotine. Le bourreau devient plus précieux. Veste queue-de-pie et chapeau haut de forme sont devenus ses nouveaux apparats. Exclusion On ne se marie qu'entre bourreaux, autant dire qu'on est trancheur de gorges de père en fils. Exceptionnellement, à Rodez, la dynastie du sang n'a guère fonctionné et plusieurs familles se sont succédé rue de la Bullière. «Plusieurs éléments prouvent cette condition écartée de la société. Ainsi, lorsque la bourelle allait faire ses courses, la boulangère gardait toujours un pain de côté. Retourné», confie ce spécialiste des affaires criminelles d'Aveyron. Pierre-Victor Rives, décédé en 1853, fut le dernier coupeur de tête de Rodez. Fin XIXe siècle, un seul bourreau sévit pour tout le territoire français. Ce qu'est devenu la trancheuse ruthénoise, nul ne sait. Élodie Cabrera - Citation :
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Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
| Sujet: Interdiction d'utiliser la dénomination « bourreaux » Jeu 30 Mai 2013 - 17:16 | |
| Arrêt du Conseil d’État du roi en date du 12 janvier 1787 qui renouvelle l’interdiction de désigner sous le nom de « bourreaux » les exécuteurs de Haute-Justice
Source : Archives de la préfecture de police de Paris _________________ "L’art est le cordon ombilical qui nous rattache au divin" - Nikolaus Harnoncourt (Note du forum:Adelayde, notre administratrice, est décédée le 1er mars 2018 ) | |
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| Sujet: Re: Qui étaient les bourreaux ? | |
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