Bonjour à tous,
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Je vous propose les dernières paroles (Vraies ? Apocryphes ? ) de quelques guillotinés. (Source guillotine.voilà)Boudas (1874) "J'ai froid, donnez-moi mes chaussettes" (on lui répond que c'est inutile) "Pardon, passez-les moi quand même !!!"
Moreau (1874) "Messieurs, vous allez voir mourir un innocent"
Gervais (1876) "C'est impossible, c'est un crime que va commettre la société !"
Billoir (1877) "Adieu mon père"
Lebiez (1878) "Adieu, les hommes"
Prévost (1880) "Je suis bien fâché pour l'administration !"
Campi (1884) "Je voudrais que l'échafaud fut bien haut pour que la foule me voie et m'entende » (et, en voyant la guillotine)"Ce n'est que ça !"
Heurtevent (1885) "Je meurs innocent. Vengeance sur le jury !"
Koenig (1886) "Où me menez-vous? Non, non, je n'irai pas !" (puis, le tête sous le couteau) "Ma mère, ma mère !!"
Frey (1886) "Adieu les garçons ! Aujourd'hui, on tue les jeunes !"
Rivière (1886)"Allez, vous pouvez dire au père Grévy que c'est un assassin !"
Paviot (1887) "Faut-y? Faut-y?" (au greffe, durant la toilette) "Ah, mes bons chers frères, accordez-moi la grâce de mourir dans mon petit lit..." (devant l'échafaud) "Faut-y? Faut-y?"
Géomay (1889) "Messieurs, je vous remercie de vos bontés"
Sellier (1889) "Je ne peux pas aller plus vite, j'ai les arpions ligotés comme des boudins !"
Eyraud (1891) "Constant est un assassin ! Il est plus assassin que moi ! Constant est un... "(le couperet tombe)
Rebours (1891) "Je l'ai bien mérité, faut que j'y aille, j'y vas!"
Baillet (1891) (A Deibler)" Voila 22 pas que je fais pour aller mourir" (A la foule)"Je vais mourir, je l'ai mérité ; mais Duthilleul est aussi coupable ! Allons !"
David (1892) (Après un assez long discours à la foule) "Maintenant, en avant, et vive la France !"
Hartelt (1892) (En voyant la machine) "Ah, très bien..."
Ravachol (1892) "Vive l'anarchie !"
Beaujan (1893) "En voilà des poires qui me regardent !"
Vaillant (1894) "Mort à la société bourgeoise ! Vive l'anarchie !"
Bouchareichas (1894) "Seigneur !"
Caserio (1894) "Courage, camarades, vive l'anarchie! "
Lemoine (1895) "Vous n'avez jamais vu exécuter un innocent? Eh bien, vous allez le voir !"
Simon (1895) "Je te demande pardon, Société, de mon crime. K'espère que tu me pardonneras. J'expie mes fautes."
Bonelli (1896) (en corse) "Je demande pardon à Dieu, je demande pardon à tous !"
Vaillat (1897) (probablement inspiré par son homonyme Vaillant) "Vive l'anarchie ! Mort à la société bourgeoise ! "
Fazzini (1897) (en montant dans le fourgon) "Regardez-moi bien, je suis un coupable"
Vacher (1898) "Portez-moi, si vous voulez ! Je ne marcherai pas !"
Damoiseau (1899) "Je n'en veux pas de votre Christ !" (puis, sur la bascule) "Vive la République ! A bas les Cor..." (le couperet tranche la syllabe "dier")
Bouché (1903) "Messieurs, si j'ai failli, c'est parce que je n'ai pas suivi les enseignements que j'ai reçus dans ma jeunesse..."
Leclerc (1903) "Au revoir"
Potin (1903) "Vive l'anarchie, vive l'anarchie, vive l'anarchie ! Je meurs innocent, les coupables courent encore !"
Languille (1905) (A la foule) "Sales paysans !" (puis sur la bascule) "Adieu la vie !"
Pozzi (1905) "m**de pour tous !"
Auguste Pollet (1909) "Ce que vous êtes pâles, les butteurs... C'est pourtant moi qui y passe ce matin."
Abel Pollet (1909) (à la foule) "Tas de salauds !" (puis, sur la bascule) "A bas les calotins ! m**de et encore m**de !"
Besse (1909) (à Deibler qui lui coupe le col de chemise) "Quel tailleur vous faites !"
Duchemin (1909) (dans le fourgon qui le mène à la guillotine) "Où me conduisez-vous? Où me conduisez-vous?"
Berruyer (1909) "Je proteste..."
David (1909) (quand on coupe le col de sa chemise) "Ce n'était pas la peine de me la donner si chic pour la couper !" (en marchant) "Nom de Dieu, ce que vous m'avez serré, vous n'aviez pas cependant à avoir peur que je m'échappe !" (marche dans une flaque) "Je vais m'enrhumer" (devant la machine) "Salut ! Salut !" (sur la bascule) "Allez, envoyez !"
Liottard (1909) "Vive Deibler et mort aux vaches !"
Laroche (1910) "Au revoir pour toujours !"
Liabeuf (1910) "Non, mon exécution ne prouvera pas que j'étais un souteneur" (Liabeuf avait subi sa première grande condamnation pour avoir été l'amant d'une prostituée. Jugé pour proxénétisme, taxé d'une interdiction de séjour à Paris, il avait toujours considéré cette punition, qui, au bout du compte fut responsable de sa mort, injuste.)
Pierrel (1910) "Innocent, pas coupable..."
Terry (1910) (Voyant Deibler, au greffe) "Il a un beau bouc, cet homme-là !" (Il demande que les gardiens soient présents devant la guillotine. Puis, devant la machine) "Salut! Où sont les gardiens?"
Philippo (1911) "C'est malheureux de me couper le cou aujourd'hui, on aurait pu le faire il y a un an..." (Philippo avait été condamné à mort pour un premier crime le 05 juillet 1910.)
Caturegli (1911) (aux agents de police de la Seyne, qui sont présents, sur lesquels il avait tiré, tuant l'un d'eux) "Sias countent...bandits !!"
Tissot (1912) (A son complice Nolot) "Au revoir, Henri, courage !"
Nolot (1912) (A l'aumônier) "Pourquoi pleurer, dans quelques minutes, je serai plus content que vous ! " (puis, davtn la machine) "Dites à ma mère que ma dernière pensée est pour elle !"
Bourges (1912) (A l'aumônier qui lui dit courage) "Merci."
Bour (1912) "Adieu les amis ! Vive l'anarchie!"
Soudy (1913) (A ses camarades) "Il fait froid, au revoir."
Callemin (1913) "C'est beau, hein, l'agonie d'un homme?"
Monier (1913) "Adieu à vous tous, Messieurs, et à la Société aussi."
Monvoisin (1913) (fumant un gros cigare jusqu'au bout) "Dunkerquois, vous êtes des lâches !"
Doucet (1914) "Bonjour les amis ! Au revoir ! Adieu à mort, Tours !" (puis quand on le bascule) "Un, deux, tr..."
Verfeuille (1918) "Vive la Belgique !"
Vicini (1918) (voyant l'important service d'ordre faisant barrage) "Que d'honneur..."
Genevrois (1920) (a l'aumônier) "Faites le nécessaire..."
Maquehennen (1920) (quand on lui tend une cigarette) "Non, merci, je n'fume que l'Nil !" (Nota : Le Nil était une marque de cigarettes de l'époque, et son slogan était effectivement "Je ne fume que le NIL". Vous pouvez le voir dans les journaux d'époque).
Dehaemne (1920) (en pleurant) "Je suis innocent !"
Carré (1920) (face à la guillotine)"Ah, ah ! Te voilà, toi ! Eh bien, allons-y tout de suite, hein !"
Brossard (1921) "Bonsoir, messieurs, pour une fois la justice des hommes s'est trompée."
Bouy (1922) (il dit avoir mal à la gorge. Son complice Marcheselli lui dit qu'on va bientôt le guérir) "Eh oui ! Quand on a une dent malade, on vous l'arrache ! Quand on a mal à la gorge, on vous la coupe !" (quand les aides le lient) "Ce n'est pas la peine de nous attacher comme des colis ! Quand on va à la mort, on devrait y aller librement ! " (puis, face à la machine) "Ah ! Que c'est beau !"
Marcheselli (1922) "Ah, vous êtes tous venus !" (puis il se penche pour regarder une seconde le corps de Bouy dans le panier)
Landru (1922) "Faisons vite !"
Cassan (1922) "C'est içi..." (puis, à l'aumônier qui l'embrasse) "Au revoir, monsieur..."
Lucas (1922) "Salut à mon dernier matin ! Vive la Révolution !"
Charrier (1922) (à l'aumônier Gaëschmidt) "Pleurez pas comme ça, m'sieur l'aumônier, ca vaut pas la peine !"
Gounaud (1923) "Au revoir, maman."
Patte (1923) "Chrétiens, je suis chrétien, j'ai fauté, je paye !"
Viganu (1923) "Messieurs les juges, je vous remercie, vous avez fait votre devoir..."
Gueydan (1923) "Ne me poussez pas !"
Sicard (1923) (quand on l'attache) "Coupez-moi la tête si vous voulez mais ne faites pas de mal !"
Delval (1923) "Vas-y, mon pote ! Prends ma tête, je te la donne !"
Dumont (1924) "J'ai le vertige..."
Ousliman (1924) "Bonjour tout li monde !"
Olivier (1925) "A bas les curés, à bas les ratichons !"
Charpentier (1925) "Adieu."
Couliou (1925) "Vive l'anarchie, mort aux vaches !"
Berger (1926) "Adieu Maman ! Adieu Marguerite !"
Passevache (1926) "J'veux d'abord voir l'outil ! J'ai payé pour ça !"
Jeanty (1927) (alors qu'on lui permet de voir sa femme, condamnée à mort avec lui, et grâciée)"C'est ta faute, tu vois où tu m'as conduit. Débrouille-toi maintenant..."
Valence (1928) (quand on lui sert le verre de rhum) "Non, merci, je ne bois jamais ; quand je suis ivre, je ne sais plus ce que je fais..."
Montagnon (1928) (au réveil, au procureur) "En voilà, un salaud ! Fous le camp !" (à la toilette) "Qu'est-ce que c'est que cette histoire de m'attacher? Je vais pas foutre le camp ! (puis devant la Veuve) "Enlevez vos fusils, pas besoin de ça !" (puis il marche vers la bascule en riant et en fredonnant un air d'époque)
Frédillon (1929) (à l'aumônier) "Ca ne m'intéresse pas !" (puis, après avoir consulté le thermomètre : -6°C) "C'est quand même malheureux de partir pour l'autre monde par un froid pareil..." (puis, à la toilette) "On est ficelé comme un saucisson, c'est pas rigolo, votre truc!" (direction la machine, cigarette au bec et regard vissé sur la lame)
Ughetto (1930) (sur la bascule) "A moi les murs, la Terre m'abandonne !"
Clarisse (1930) (pendant qu'on le ligote) "Je suis courageux, mais je vois, Messieurs, que vous êtes aussi courageux que moi..."
Guiffaut (1930) (sur la bascule) "Adieu Fifine ! Mort aux vaches !"
Cipière (1930) (devant la machine, après avoir mordu et griffé les aides et les matons) "Li chei pas inquero ! Je veux parler au procureur !"
Barranger (1932) "La vie a épuisé ma sagesse, mais il y avait encore quelque chose de bon en moi. Je n'en veux à personne, Messieurs, pas même aux juges qui m'ont condamné ; mais je souhaiterais que cette exécution fût la dernière et servît de leçon. Il y aura, malheureusement, d'autres criminels après moi..." (puis, à l'aumônier) "Monsieur l'aumônier, on prétend que Dieu n'existe pas; c'est une erreur. Dans quelques instants, je vais le voir et j'en suis heureux !"
Cwojdzinski (1933) "Adieu la liberté ! Vive la liberté !"
Grandoux (1933) (quand on lui retire sa veste - c'est l'hiver) "Mais je vais avoir froid" (puis, face à la guillotine) "Comme elle est petite !"
Maucuer (1934) (sur la bascule) "Allez, envoyez !"
Putigny (1935) (à son réveil) "Je n'ai fait de mal à personne, il n'y a pas de justice" (accompagné d'un panel d'insultes variées...)
Spada (1935) "Au revoir à tous !"
Hubert (1938) (devant la machine) "Je suis innocent !"
Moyse (1938) (il fait un vrai scandale; pendant la toilette) "Ah, c'est vous Deibler? Vous êtes laid ! Et vous autres, vous avez de sales têtes !" (quand on découpe son col de chemise) "Maître Hubert, venez, on me donne des coups de ciseaux dans le cou !" (devant la Veuve) "Non, non, je ne veux pas !"
Kamphaus (1938) "Mieux vaut en rire qu'ne pleurer !"
Bloch (1939) "Nieder Hitler !" (A bas Hitler !)
Vocoret (1940) (à son frère, qui part le premier vers la machine) "De toutes façons, ca ne te portera pas chance..."