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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 11 Oct 2018 - 18:28
Pourquoi citer les commentaires des autres membres si vous ne rajoutez pas vos propres opinions ?
_________________ "Les humains, pour la plupart, ne se doutent de rien, sans envie ni besoin de savoir, ça leur va comme ça, ils croient avoir de l'emprise sur les choses. - Mh... pourquoi en avoir fait un secret ? Ils peuvent comprendre, ils sont intelligents... - Une personne, sûrement, mais en foule, on est cons, on panique comme une horde d'animaux, et tu le sais."
trody Bourreau de village
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Dim 21 Oct 2018 - 16:27
Concernant le crime de Hamida Djandoubi, on parle beaucoup du chef d'oeuvre des tortures qu'il avait commis sur sa campagne, ce qui a fait que qu'un président de la republique ait refusé de le gracier! Mais quelles sont donc ces tortures, oui je sais qu'il y avait l'harissa..........Mais encore
Nemo Fondateur
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Dim 21 Oct 2018 - 18:34
Vous tenez vraiment à savoir ?
Je répète ce qui est écrit dans le livre de Jean-Yves Le Naour, tout en préférant vous prévenir que c'est d'une violence abominable.
Spoiler:
Djandoubi bat Elisabeth à mains nues, puis la fait se déshabiller pour la battre à coups de ceinture, d'abord avec le cuir, puis avec la boucle, avant de lui faire subir une bastonnade sur la plante des pieds, et sur le front, ce qui la fait saigner. Après une heure de ce traitement, elle s'évanouit. Quand elle reprend connaissance, il verse de la cire de bougie fondue sur son corps, en insistant sur sa poitrine, avant de la violer et de la sodomiser avec la bougie. Il brûle le ventre, les seins et le sexe de la jeune fille avec le bout de sa cigarette, puis la viole et la sodomise avec une matraque. Il lui donne à boire un verre de sa propre urine. Elle s'évanouit de nouveau. Il la menace avec une seringue - qui contient de l'eau, et non du poison - puis oblige une de ses otages à aller chercher dans la voiture un bidon d'essence. Il verse le carburant sur le bas-ventre d'Elisabeth, et craque une allumette. Les flammes sont si vives qu'il éteint le feu... à coups de pied puis avec un verre d'eau. Agonisante, la jeune femme râle, à demi-consciente. Djandoubi va prendre un flacon de piment de Cayenne en poudre et avec ses doigts, en frotte les parois vaginales et anales de sa victime, trop faible pour encore réagir. Il est 17 heures. La séance de torture a duré trois heures. Il passe le reste de la soirée à boire, manger et regarder le football à la télé. A 22 heures, il quitte sa maison et comme elle est incapable de marcher, il la fait tomber d'un coup de pied dans l'escalier. Une heure après, arrivés près d'un cabanon de Lançon, il la fait aller à quatre pattes de la voiture jusqu'à la ruine, en lui donnant de grands coups de pied aux fesses. Une fois à l'intérieur, il l'étrangle avec un foulard.
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Dernière édition par Nemo le Dim 21 Oct 2018 - 18:36, édité 1 fois (Raison : Détails d'une violence trop importante pour être spontanément lisibles.)
trody Bourreau de village
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Dim 28 Oct 2018 - 8:54
Merci Nemo ! en effet ce fut réellement un chef d'oevure de tortures, de sadismes , d'inhumanité , ce fut un monstre, je connais cette affaire depuis son début et je ne me serais jamais imaginé que son sadisme a atteint un tel point! Je comprends maintenant et du coup je ne suis plus étonné que des medecins généralement ne cherchant pas à enfoncer un accusé surtout s'il risque la peine de mort aient annoncés! Que c'etait (un énorme clossal danger social) Comme dit l'autre oui on sait il y a sa mutulation! Mais quel sadique !
CARNIFEX Admin
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 16 Juil 2020 - 13:47
Le récit de l'exécution de DJANDOUBI a été fait par Monique MABELLY, juge d'instruction désignée pour assister à l'exécution:
(Voici le lien )
Monique BELLAMY a écrit:
Le 9 septembre 1977.
Exécution capitale de Djandoubi, sujet tunisien.
A 15 heures, Monsieur le Président R… me fait savoir que je suis désignée pour y assister.
Réaction de révolte, mais je ne peux pas m'y soustraire. Je suis habitée par cette pensée toute l'après-midi. Mon rôle consisterait, éventuellement, à recevoir les déclarations du condamné.
A 19 heures, je vais au cinéma avec B .et B. B., puis nous allons casse-croûter chez elle et regardons le film du Ciné-Club jusqu'à 1 heure. Je rentre chez moi ; je bricole, puis je m'allonge sur mon lit. Monsieur B. L. me téléphone à 3 heures et quart, comme je le lui ai demandé. Je me prépare. Une voiture de police vient me chercher à 4 heures et quart. Pendant le trajet, nous ne prononçons pas un mot.
Arrivée aux Baumettes. Tout le monde est là. L'avocat général arrive le dernier. Le cortège se forme. Une vingtaine (ou une trentaine ?) de gardiens, les "personnalités". Tout le long du parcours, des couvertures brunes sont étalées sur le sol pour étouffer le bruit des pas. Sur le parcours, à trois endroits, une table portant une cuvette pleine d'eau et une serviette éponge.
On ouvre la porte de la cellule. J'entends dire que le condamné sommeillait, mais ne dormait pas. On le "prépare". C'est assez long, car il a une jambe artificielle et il faut la lui placer. Nous attendons. Personne ne parle. Ce silence, et la docilité apparente du condamné, soulagent, je crois, les assistants. On n'aurait pas aimé entendre des cris ou des protestations. Le cortège se reforme, et nous refaisons le chemin en sens inverse. Les couvertures, à terre, sont un peu déplacées, et l'attention est moins grande à éviter le bruit des pas.
Le cortège s'arrête auprès d'une des tables. On assied le condamné sur une chaise. Il a les mains entravées derrière le dos par des menottes. Un gardien lui donne une cigarette à bout filtrant. Il commence à fumer sans dire un mot. Il est jeune. Les cheveux très noirs, bien coiffés. Le visage est assez beau, des traits réguliers, mais le teint livide, et des cernes sous les yeux. Il n'a rien d'un débile, ni d'une brute. C'est plutôt un beau garçon. Il fume, et se plaint tout de suite que ses menottes sont trop serrées. Un gardien s'approche et tente de les desserrer. Il se plaint encore. A ce moment, je vois entre les mains du bourreau, qui se tient derrière lui flanqué de ses deux aides, une cordelette.
Pendant un instant, il est question de remplacer les menottes par la cordelette, mais on se contente de lui enlever les menottes, et le bourreau a ce mot horrible et tragique : "Vous voyez, vous êtes libre !…" Ça donne un frisson… Il fume sa cigarette, qui est presque terminée, et on lui en donne une autre. Il a les mains libres et fume lentement. C'est à ce moment que je vois qu'il commence vraiment à réaliser que c'est fini – qu'il ne peut plus échapper –, que c'est là que sa vie, que les instants qui lui restent à vivre dureront tant que durera cette cigarette.
Il demande ses avocats. Me P. et Me G. s'approchent. Il leur parle le plus bas possible, car les deux aides du bourreau l'encadrent de très près, et c'est comme s'ils voulaient lui voler ces derniers moments d'homme en vie. Il donne un papier à Me P. qui le déchire, à sa demande, et une enveloppe à Me G. Il leur parle très peu. Ils sont chacun d'un côté et ne se parlent pas non plus. L'attente se prolonge. Il demande le directeur de la prison et lui pose une question sur le sort de ses affaires. La deuxième cigarette est terminée. Il s'est déjà passé près d'un quart d'heure. Un gardien, jeune et amical, s'approche avec une bouteille de rhum et un verre. Il demande au condamné s'il veut boire et lui verse un demi-verre. Le condamné commence à boire lentement. Maintenant il a compris que sa vie s'arrêterait quand il aurait fini de boire. Il parle encore un peu avec ses avocats. Il rappelle le gardien qui lui a donné le rhum et lui demande de ramasser les morceaux de papier que Me P. avait déchirés et jetés à terre. Le gardien se baisse, ramasse les morceaux de papier et les donne à Me P. qui les met dans sa poche.
C'est à ce moment que les sentiments commencent à s'entremêler. Cet homme va mourir, il est lucide, il sait qu'il ne peut rien faire d'autre que de retarder la fin de quelques minutes. Et ça devient presque comme un caprice d'enfant qui use de tous les moyens pour retarder l'heure d'aller au lit ! Un enfant qui sait qu'on aura quelques complaisances pour lui, et qui en use. Le condamné continue à boire son verre, lentement, par petites gorgées. Il appelle l'imam qui s'approche et lui parle en arabe. Il répond quelques mots en arabe.
Le verre est presque terminé et, dernière tentative, il demande une autre cigarette, une Gauloise ou une Gitane, car il n'aime pas celles qu'on lui a données. Cette demande est faite calmement, presque avec dignité. Mais le bourreau, qui commence à s'impatienter, s'interpose : "On a déjà été très bienveillants avec lui, très humains, maintenant il faut en finir." A son tour, l'avocat général intervient pour refuser cette cigarette, malgré la demande réitérée du condamné qui ajoute très opportunément : "Ça sera la dernière." Une certaine gêne commence à s'emparer des assistants. Il s'est écoulé environ vingt minutes depuis que le condamné est assis sur sa chaise. Vingt minutes si longues et si courtes ! Tout s'entrechoque.
La demande de cette dernière cigarette redonne sa réalité, son "identité" au temps qui vient de s'écouler. On a été patients, on a attendu vingt minutes debout, alors que le condamné, assis, exprime des désirs qu'on a aussitôt satisfaits. On l'avait laissé maître du contenu de ce temps. C'était sa chose. Maintenant, une autre réalité se substitue à ce temps qui lui était donné. On le lui reprend. La dernière cigarette est refusée, et, pour en finir, on le presse de terminer son verre. Il boit la dernière gorgée. Tend le verre au gardien. Aussitôt, l'un des aides du bourreau sort prestement une paire de ciseaux de la poche de sa veste et commence à découper le col de la chemise bleue du condamné. Le bourreau fait signe que l'échancrure n'est pas assez large. Alors, l'aide donne deux grands coups de ciseaux dans le dos de la chemise et, pour simplifier, dénude tout le haut du dos.
Rapidement (avant de découper le col) on lui a lié les mains derrière le dos avec la cordelette. On met le condamné debout. Les gardiens ouvrent une porte dans le couloir. La guillotine apparaît, face à la porte. Presque sans hésiter, je suis les gardiens qui poussent le condamné et j'entre dans la pièce (ou, peut-être, une cour intérieure ?) où se trouve la "machine". A côté, ouvert, un panier en osier brun. Tout va très vite. Le corps est presque jeté à plat ventre mais, à ce moment-là, je me tourne, non par crainte de "flancher", mais par une sorte de pudeur (je ne trouve pas d'autre mot) instinctive, viscérale.
J'entends un bruit sourd. Je me retourne – du sang, beaucoup de sang, du sang très rouge –, le corps a basculé dans le panier. En une seconde, une vie a été tranchée. L'homme qui parlait, moins d'une minute plus tôt, n'est plus qu'un pyjama bleu dans un panier. Un gardien prend un tuyau d'arrosage. Il faut vite effacer les traces du crime… J'ai une sorte de nausée, que je contrôle. J'ai en moi une révolte froide.
Nous allons dans le bureau où l'avocat général s'affaire puérilement pour mettre en forme le procès-verbal. D.vérifie soigneusement chaque terme. C'est important, un PV d'exécution capitale ! A 5 h 10 je suis chez moi.
J'écris ces lignes. Il est 6 h 10.
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Lun 31 Mai 2021 - 18:23
Pour pasticher Nemo, que j'apprécie beaucoup:
Personnellement, j'aurais gracié: Bruno Triplet (mineur) Moussa Benzhara (harki) Christian Ranucci (doute) Jérome Carrein (alcoolique et tuberculeux) Hamida Djandoubi (unijambiste) Michel Bodin (enfance et adolescence difficile) Michel Rousseau (alcoolique) Jean Portais (âgé) Norbert Garceau (traumatisé par l'Indochine) Mohammed Chara (doute) Philippe Maurice Jean-Jacques Nicolas (crime passionnel) Bruno Albert Yves Maupetit (entrainé par sa compagne)
J'aurai laissé exécuter: Antonio Cabrera (deux meurtres en peu de temps) Horneich et Keller (meurtres, viols et agressions) Jean-William Welnant (vol de paie) Mohammed Yahiaoui Paul Laplace (récidiviste) Jean-Luc Rivière (accuse son complice de meurtre) André Pauletto Jean-Pierre Declerck Patrick Francois
Bien sur, ce n'est que mon avis personnel. Sans rancune, Nemo ?
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Lun 31 Mai 2021 - 18:31
Pourquoi aurais-je de la rancune ?
Vous ne faites qu'exprimer votre avis personnel sur la question - et dans votre cas comme dans le mien, cela reste de l'hypothétique, puisque le passé ne peut être réécrit, et que nous n'aurions pas été ceux qui auraient eu à trancher quant au sort de ces individus.
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Lun 31 Mai 2021 - 21:37
Je vous copie.
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mer 16 Juin 2021 - 19:06
Pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir consulter l'excellent ouvrage de Jean-Yves Le Naour:
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mar 24 Oct 2023 - 14:18
Vidéo. La guillotine : une histoire française https://www.youtube.com/watch?v=r-rlCYEuNxM : Lecture de quelques réflexions sur les derniers moments du condamné à mort Hamida Djandoubi, écrites par Monique Mabelly, juge d’instruction commise d’office pour assister aux derniers moments du condamné.
Interventions de Jean-Michel Bessette (sociologue-anthropologue des déviances et des criminalités, écrivain), Anne Carol (historienne), Emmanuel Taïeb (sociologue-historien), Jean-Yves le Naour (historien), Frédéric Armand (écrivain), Nicolas Picard (historien), Bruno Fuligni (écrivain, historien). 53mn.18. L’exécuteur d’Hamida Djandoubi était Marcel Chevalier. On regrettera l’absence de Sylvain Larue, fondateur et administrateur du site et spécialiste de la Guillotine. *** Il est intéressant le lire les commentaires d’internautes concernant la guillotine (en dessous de la vidéo) Extraits : « Elle me manque » — « La corde, c’est moins cher, et moins salissant ».
La prison Saint-Pierre, de Marseille (aujourd’hui démolie) Documents provenant du site MARSACTUICI
Cellule des condamnés à mort. Photographie de Guillaume Origoni.
La marche mène à la cour où se déroulaient les exécutions. Photographie de Guillaume Origoni.
Cour où se déroulaient les exécutions. Photographie de Guillaume Origoni.
Bouches-du-Rhône. Cimetière Saint-Pierre, à Marseille.Sous cette dalle étaient enterrés les condamnés à mort guillotinés.
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Zorbec-le-gras Condamné à mort
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mar 24 Oct 2023 - 19:21
Des images très intéressantes d'un endroit rarement vu. Merci
itto aime ce message
Filomatic Monsieur de Paris
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mer 22 Nov 2023 - 2:09
Citation :
J'entends un bruit sourd. Je me retourne – du sang, beaucoup de sang, du sang très rouge –, le corps a basculé dans le panier.
L'histoire me semble exagérer sur ce point.
Où pouvait-elle voir autant de sang ? Sur le sol ?
La guillotine n'avait-elle pas de bassine ? Les témoins sont toujours placés derrière la machine...
Je n'y crois tout simplement pas
mercattore Exécuteur régional
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mer 22 Nov 2023 - 8:59
No spécialiste de la Veuve je me garderai bien de vous démentir. Dans des relations d'exécution il est parfois mentionné qu'un puissant jet de sang fuse. Alors ? Des spécialistes peuvent donner leur point de vue. Mme Bellamy a-t-elle écrit sous l'emprise de souvenirs émotionnels un peu faussés ? Elle est malheureusement décédée.
Nemo Fondateur
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mer 22 Nov 2023 - 18:52
mercattore a écrit:
No spécialiste de la Veuve je me garderai bien de vous démentir. Dans des relations d'exécution il est parfois mentionné qu'un puissant jet de sang fuse. Alors ? Des spécialistes peuvent donner leur point de vue. Mme Bellamy a-t-elle écrit sous l'emprise de souvenirs émotionnels un peu faussés ? Elle est malheureusement décédée.
Cela semble assez probable, d'autant qu'à ma connaissance, la cour marseillaise n'était pas - ou alors chichement - éclairée. Pour que le sang fuse comme il est souvent mentionné, il faut que les exécuteurs laissent trop longtemps le tronc sur la bascule, et vu la manière de procéder de Chevalier, identique à celle d'Obrecht, cela semble douteux.
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977