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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Lun 10 Sep 2012 - 12:57
Le forum, c'est ton œuvre Nemo. Une œuvre génialement conçue pour durer longtemps.
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octave Exécuteur cantonal
Nombre de messages : 150 Age : 53 Localisation : yvelines Date d'inscription : 18/09/2010
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Lun 10 Sep 2012 - 14:04
Nemo a écrit:
35 ans aujourd'hui... C'est terrible comme le temps passe : j'avais ouvert cette page pour le 30e anniversaire de l'exécution capitale. Et le forum perdure !
C'est normal c'est une mine d'or ce forum . Merci a ceux qui l'on fait exister
kamisole Exécuteur cantonal
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mer 12 Sep 2012 - 23:37
Même dommage que certain partent ..........
Invité Invité
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 13 Sep 2012 - 0:23
C'est malheureusement leur choix !
Cassius67 Aide non qualifié
Nombre de messages : 19 Age : 47 Date d'inscription : 03/10/2012
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mer 10 Oct 2012 - 18:56
Bonsoir. Je confirme que lorsque l'avocat du condamné à mort reçoit l'avis du rejet de la grâce présidentielle,et par la suite il doit informer ce dernier,c'est une épreuve très très éprouvante sur le plan moral....il faut avoir une dose de courage non négligeable. Je reconnais parfaitement que les faits dont Hamida Djandoubi étaient atroces,et que ses avocats,maître Goudareau et maître Émile Pollack ont fait leur possible pour lui éviter le plus grand des châtiments (citation reprise de Jean Lecanuet) auxquels les criminels encouraient à cette époque, surtout les assassins d'enfants et les assassins de personnes âgées. Les deux avocats de Djandoubi ont mis en avant l'handicap de ce dernier,à savoir l'amputation de sa jambe gauche et le port par la suite d'une prothèse. L'époque était aussi 'défavorable' pour les grâces présidentielles. L'opinion publique était 'secouée' par l'affaire Patrick Henry. Ceci à joué de manière défavorable pour Djandoubi.
brossman Exécuteur cantonal
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Ven 12 Oct 2012 - 8:37
Citation :
L'avocat du condamné à mort reçoit l'avis du rejet de la grâce présidentielle,et par la suite il doit informer ce dernier,c'est une épreuve très très éprouvante sur le plan moral
Je croyais qu'en cas de refus de grâce l'avocat en était informé seulement la veille au soir de l'exécution et donc n'avait aucune possibilité de contacter son client avant l'ouverture de la cellule au petit matin ...
Et au petit matin, c'était en général le procureur qui annonçait en premier la nouvelle au condamné.
Benny Monsieur de Paris
Nombre de messages : 532 Age : 53 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 06/04/2011
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Ven 12 Oct 2012 - 11:00
Bonjour,
Cassius67, pourquoi "Je confirme" ?
C'est une règle générale (sauf dans le cas Petiot : son avocat l'a prévenu la veille).
Filomatic Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1096 Age : 63 Localisation : 102 Dijon-Longvic Emploi : Spécialiste Cascadeur. Date d'inscription : 06/07/2012
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mar 25 Déc 2012 - 19:29
Nombre de messages : 2940 Localisation : Poland Emploi : MD-but I'm not working in prison ;-) Date d'inscription : 07/02/2006
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Dim 17 Mar 2013 - 10:17
brossman Exécuteur cantonal
Nombre de messages : 129 Age : 55 Localisation : ------------ Photo de la carte professionnelle d’André OBRECHT, en hommage au dernier grand exécuteur français -------------------------- Date d'inscription : 21/10/2011
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Mer 27 Mar 2013 - 22:29
Ci après le lien youtube vers l'émission planète justice consacrée à l'affaire Djandoubi :
Rappel des faits
Reconstitution
Brefs retours sur d'autres affaires de l'époque (Ranucci, Carrein, Patrick Henry)
Récits du procès
Témoignages sur l'exécution
https://www.youtube.com/watch?v=xxaflU33708
Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 28 Mar 2013 - 15:06
Une excellente émission, brossman !
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Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
Sujet: Le dernier guillotiné Jeu 9 Mai 2013 - 11:51
Joseph Ignace a écrit:
Le dernier guillotiné
Documentaire de Jean-Yves Le Naour (55:04) diffusé sur Planete + Justice début 2013.
Bon film,
https://www.youtube.com/watch?v=xxaflU33708
Bonjour Joseph Ignace, Ce documentaire a déjà été signalé par brossman dans son message du 23 mars dernier.
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Invité Invité
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 9 Mai 2013 - 11:58
Au temps pour moi...!
henonnier Condamné à mort
Nombre de messages : 6 Age : 73 Localisation : Baie de Somme Emploi : Auteur polars Date d'inscription : 21/02/2013
Sujet: témoignage exécution de Djandoubi. Jeu 10 Oct 2013 - 12:04
Bonjour à tous. Ce matin, dans "Le Monde", un témoignage très intéressant de la juge d'instruction qui a, commise d'office au cas où le condamné ait eu quelque chose à communiquer à la justice, assisté à l'exécution de Hamida Djandoubi, dernier condamné exécuté par Marcel Chevalier. A lire, je pense, absolument. A la suite, une interview de Robert Badinter.
Hénonnier
Invité Invité
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 10 Oct 2013 - 19:05
henonnier a écrit:
Bonjour à tous. Ce matin, dans "Le Monde", un témoignage très intéressant de la juge d'instruction qui a, commise d'office au cas où le condamné ait eu quelque chose à communiquer à la justice, assisté à l'exécution de Hamida Djandoubi, dernier condamné exécuté par Marcel Chevalier. A lire, je pense, absolument. A la suite, une interview de Robert Badinter.
Hénonnier
Bonsoir à toute l'équipe ! Merci à Hénonnier de nous avoir signalé ce témoignage qui sort en effet de l'ordinaire...si j'ai bien compris, il s'agit d'un texte "posthume", pour éviter les poursuites prévues par la loi en matière de récits d'exécutions.C'est factuel et sans pathos malvenu A titre personnel - mais je n'engage que moi-même - je suis beaucoup plus réticent sur l'interview associée... Bonne soirée !
Titus_Pibrac Monsieur de Paris
Nombre de messages : 652 Age : 57 Localisation : Italie, Venise Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 23/05/2008
Sujet: PV privé de la dernière exécution en France Jeu 10 Oct 2013 - 20:06
"C'est à ce moment qu'il commence à réaliser que c'est fini" LE MONDE | 09.10.2013 à 12h31 • Mis à jour le 10.10.2013 à 17h48 | Par Monique Mabelly (Juge d'instruction)
C'est un document d'histoire, une part oubliée de notre mémoire, un témoignage sobre et saisissant que l'ancien garde des sceaux Robert Badinter a confié au Monde. Il s'agit du "procès-verbal" intime de la dernière exécution capitale en France. Le 9 septembre 1977, Hamida Djandoubi, manutentionnaire tunisien coupable du meurtre de sa compagne, Elisabeth Bousquet, est guillotiné à la prison des Baumettes de Marseille. Juste après l'exécution, la doyenne des juges d'instruction de la ville, Monique Mabelly (1924-2012), commise d'office pour y assister, consigne par écrit ce qu'elle a vu et ressenti. Trois pages sobres et retenues mais aussi d'effroi et de colère contenue pour décrire les dernières minutes d'Hamida Djandoubi. De la cellule où l'on vient chercher le condamné jusqu'à l'endroit où il sera guillotiné, l'auteur décrit avec précision les circonvolutions autour de la dernière cigarette, les vaines tentatives pour retarder le moment fatal, le couperet qui fend le corps en deux.
Quelques lignes écrites au retour d'une exécution qui suscite en elle "une révolte froide" afin de témoigner. Monique Mabelly léguera dix ans plus tard ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l'a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter.
Lire La dernière exécution en France
Le 9 septembre 1977.
Exécution capitale de Djandoubi, sujet tunisien.
A 15 heures, Monsieur le Président R... me fait savoir que je suis désignée pour y assister.
Réaction de révolte, mais je ne peux pas m'y soustraire. Je suis habitée par cette pensée toute l'après-midi. Mon rôle consisterait, éventuellement, à recevoir les déclarations du condamné.
A 19 heures, je vais au cinéma avec B .et B. B., puis nous allons casse-croûter chez elle et regardons le film du Ciné-Club jusqu'à 1 heure. Je rentre chez moi ; je bricole, puis je m'allonge sur mon lit. Monsieur B. L. me téléphone à 3 heures et quart, comme je le lui ai demandé. Je me prépare. Une voiture de police vient me chercher à 4 heures et quart. Pendant le trajet, nous ne prononçons pas un mot.
Arrivée aux Baumettes. Tout le monde est là. L'avocat général arrive le dernier. Le cortège se forme. Une vingtaine (ou une trentaine ?) de gardiens, les "personnalités". Tout le long du parcours, des couvertures brunes sont étalées sur le sol pour étouffer le bruit des pas. Sur le parcours, à trois endroits, une table portant une cuvette pleine d'eau et une serviette éponge.
On ouvre la porte de la cellule. J'entends dire que le condamné sommeillait, mais ne dormait pas. On le "prépare". C'est assez long, car il a une jambe artificielle et il faut la lui placer. Nous attendons. Personne ne parle. Ce silence, et la docilité apparente du condamné, soulagent, je crois, les assistants. On n'aurait pas aimé entendre des cris ou des protestations. Le cortège se reforme, et nous refaisons le chemin en sens inverse. Les couvertures, à terre, sont un peu déplacées, et l'attention est moins grande à éviter le bruit des pas.
Le cortège s'arrête auprès d'une des tables. On assied le condamné sur une chaise. Il a les mains entravées derrière le dos par des menottes. Un gardien lui donne une cigarette à bout filtrant. Il commence à fumer sans dire un mot. Il est jeune. Les cheveux très noirs, bien coiffés. Le visage est assez beau, des traits réguliers, mais le teint livide, et des cernes sous les yeux. Il n'a rien d'un débile, ni d'une brute. C'est plutôt un beau garçon. Il fume, et se plaint tout de suite que ses menottes sont trop serrées. Un gardien s'approche et tente de les desserrer. Il se plaint encore. A ce moment, je vois entre les mains du bourreau, qui se tient derrière lui flanqué de ses deux aides, une cordelette.
Pendant un instant, il est question de remplacer les menottes par la cordelette, mais on se contente de lui enlever les menottes, et le bourreau a ce mot horrible et tragique : "Vous voyez, vous êtes libre !..." Ça donne un frisson... Il fume sa cigarette, qui est presque terminée, et on lui en donne une autre. Il a les mains libres et fume lentement. C'est à ce moment que je vois qu'il commence vraiment à réaliser que c'est fini – qu'il ne peut plus échapper –, que c'est là que sa vie, que les instants qui lui restent à vivre dureront tant que durera cette cigarette.
CET HOMME VA MOURIR, IL EST LUCIDE
Il demande ses avocats. Me P. et Me G. s'approchent. Il leur parle le plus bas possible, car les deux aides du bourreau l'encadrent de très près, et c'est comme s'ils voulaient lui voler ces derniers moments d'homme en vie. Il donne un papier à Me P. qui le déchire, à sa demande, et une enveloppe à Me G. Il leur parle très peu. Ils sont chacun d'un côté et ne se parlent pas non plus. L'attente se prolonge. Il demande le directeur de la prison et lui pose une question sur le sort de ses affaires. La deuxième cigarette est terminée. Il s'est déjà passé près d'un quart d'heure. Un gardien, jeune et amical, s'approche avec une bouteille de rhum et un verre. Il demande au condamné s'il veut boire et lui verse un demi-verre. Le condamné commence à boire lentement. Maintenant il a compris que sa vie s'arrêterait quand il aurait fini de boire. Il parle encore un peu avec ses avocats. Il rappelle le gardien qui lui a donné le rhum et lui demande de ramasser les morceaux de papier que Me P. avait déchirés et jetés à terre. Le gardien se baisse, ramasse les morceaux de papier et les donne à Me P. qui les met dans sa poche.
C'est à ce moment que les sentiments commencent à s'entremêler. Cet homme va mourir, il est lucide, il sait qu'il ne peut rien faire d'autre que de retarder la fin de quelques minutes. Et ça devient presque comme un caprice d'enfant qui use de tous les moyens pour retarder l'heure d'aller au lit ! Un enfant qui sait qu'on aura quelques complaisances pour lui, et qui en use. Le condamné continue à boire son verre, lentement, par petites gorgées. Il appelle l'imam qui s'approche et lui parle en arabe. Il répond quelques mots en arabe.
Le verre est presque terminé et, dernière tentative, il demande une autre cigarette, une Gauloise ou une Gitane, car il n'aime pas celles qu'on lui a données. Cette demande est faite calmement, presque avec dignité. Mais le bourreau, qui commence à s'impatienter, s'interpose : "On a déjà été très bienveillants avec lui, très humains, maintenant il faut en finir." A son tour, l'avocat général intervient pour refuser cette cigarette, malgré la demande réitérée du condamné qui ajoute très opportunément : "Ça sera la dernière." Une certaine gêne commence à s'emparer des assistants. Il s'est écoulé environ vingt minutes depuis que le condamné est assis sur sa chaise. Vingt minutes si longues et si courtes ! Tout s'entrechoque.
IL FAUT VITE EFFACER LES TRACES DU CRIME...
La demande de cette dernière cigarette redonne sa réalité, son "identité" au temps qui vient de s'écouler. On a été patients, on a attendu vingt minutes debout, alors que le condamné, assis, exprime des désirs qu'on a aussitôt satisfaits. On l'avait laissé maître du contenu de ce temps. C'était sa chose. Maintenant, une autre réalité se substitue à ce temps qui lui était donné. On le lui reprend. La dernière cigarette est refusée, et, pour en finir, on le presse de terminer son verre. Il boit la dernière gorgée. Tend le verre au gardien. Aussitôt, l'un des aides du bourreau sort prestement une paire de ciseaux de la poche de sa veste et commence à découper le col de la chemise bleue du condamné. Le bourreau fait signe que l'échancrure n'est pas assez large. Alors, l'aide donne deux grands coups de ciseaux dans le dos de la chemise et, pour simplifier, dénude tout le haut du dos.
Rapidement (avant de découper le col) on lui a lié les mains derrière le dos avec la cordelette. On met le condamné debout. Les gardiens ouvrent une porte dans le couloir. La guillotine apparaît, face à la porte. Presque sans hésiter, je suis les gardiens qui poussent le condamné et j'entre dans la pièce (ou, peut-être, une cour intérieure ?) où se trouve la "machine". A côté, ouvert, un panier en osier brun. Tout va très vite. Le corps est presque jeté à plat ventre mais, à ce moment-là, je me tourne, non par crainte de "flancher", mais par une sorte de pudeur (je ne trouve pas d'autre mot) instinctive, viscérale.
J'entends un bruit sourd. Je me retourne – du sang, beaucoup de sang, du sang très rouge –, le corps a basculé dans le panier. En une seconde, une vie a été tranchée. L'homme qui parlait, moins d'une minute plus tôt, n'est plus qu'un pyjama bleu dans un panier. Un gardien prend un tuyau d'arrosage. Il faut vite effacer les traces du crime... J'ai une sorte de nausée, que je contrôle. J'ai en moi une révolte froide.
Nous allons dans le bureau où l'avocat général s'affaire puérilement pour mettre en forme le procès-verbal. D.vérifie soigneusement chaque terme. C'est important, un PV d'exécution capitale ! A 5 h 10 je suis chez moi.
J'écris ces lignes. Il est 6 h 10.
Monique Mabelly (Juge d'instruction)
tof1 Monsieur de Paris
Nombre de messages : 833 Age : 59 Localisation : MONTPELLIER Emploi : transport routier Date d'inscription : 17/07/2011
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 10 Oct 2013 - 20:18
Quel témoignage.........
Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 10 Oct 2013 - 20:22
Je viens de découvrir le message d'hennonier. Trop tard pour acheter "Le monde" d’aujourd’hui...
Merci Titus Pibrac !
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Invité Invité
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Jeu 10 Oct 2013 - 20:29
Très sobre. Pas de pathos. A relire aussi, la relation de l'exécution de Buffet et Bontems, par R. Badinter, dans L'exécution, dont une partie a été posté sur le forum mais je ne sais plus où. Thank you Titus.
benjamin Exécuteur régional
Nombre de messages : 370 Age : 73 Localisation : meaux / Belém (Brésil) Emploi : libre comme l'air! Date d'inscription : 03/01/2010
Sujet: La dernière exécution en France.... Jeu 10 Oct 2013 - 22:13
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Ven 11 Oct 2013 - 1:49
Ca fait froid dans le dos. Brrrr !
frankm Exécuteur cantonal
Nombre de messages : 172 Age : 53 Localisation : Pays de la Loire Date d'inscription : 14/05/2013
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Ven 11 Oct 2013 - 11:16
Il y a aussi ce documentaire :
CARNIFEX Monsieur de Paris
Nombre de messages : 1835 Age : 53 Localisation : Angers(Maine et Loire) Emploi : Justice Date d'inscription : 20/02/2006
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Ven 11 Oct 2013 - 13:08
Récit très digne, mais aussi très précis.
En outre, le soupçon de partialité qui pèse sur le récit qui serait fait par l'avocat du condamné ne joue pas, ici. Il n'y a donc aucune raison de soupçonner une déformation de la vérité.
Qu'elle devait être angoissante la nuit précédant l’exécution, quand on était ainsi désigné à son corps défendant...
_________________ Potius mori quam foedari
Titus_Pibrac Monsieur de Paris
Nombre de messages : 652 Age : 57 Localisation : Italie, Venise Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 23/05/2008
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Ven 11 Oct 2013 - 14:14
Ce doit être abominable que d'être contraint à faire une corvée de ce genre, surtout pour qui est abolitionniste et même pour qui ne l'est pas. Mon grand-père le fit, en suivant en tant que médecin une exécution multiple pendant la guerre (une dizaine de soldats allemands ou alliés de l'Allemagne, condamnés à mort par les FFI en représailles à d'autres exécutions) mais n'en parla guère.
Adelayde Admin
Nombre de messages : 5716 Localisation : Pays d'Arles Date d'inscription : 02/03/2009
Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977 Ven 11 Oct 2013 - 16:17
Quel sale type ce Djandoubi : un sadique, un lâche. Il méritait amplement la peine la plus lourde qui soit. Étant opposée à la peine de mort, je lui aurais collé une bonne, une vraie perpète. Et qu’on ne vienne pas pleurnicher que c’est inhumain : même en cherchant bien, il n’y a rien d’humain chez lui. Beurk !
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Sujet: Re: Hamida Djandoubi - le dernier guillotiné - 1977