Les fourgons des exécuteurs

Bonsoir Adelayde,

Ces deux photos proviennent de l'ouvrage de Gérard JAEGER consacré à Anatole DEIBLER, "Anatole Deibler, L'homme Qui Trancha 400 Têtes".

J'ai trouvé ces photos sur une page du "Piéton de Paris" qui contient également un article sur les prisons de la Grande et de la Petite Roquette et des vues de la guillotine qui ont dû, je pense, être déjà postées.

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://storage.canalblog.com/78/09/214415/33387097.jpg&imgrefurl=http://pietondeparis.canalblog.com/archives/2008/11/index.html&usg=__6q_nzCHkBULqWalMNlWqWGKkoZI=&h=616&w=800&sz=155&hl=fr&start=10&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=c6h36GhLV3Y6fM:&tbnh=110&tbnw=143&prev=/images%3Fq%3Dd%25C3%25A9p%25C3%25B4t%2Bde%2Bla%2Bguillotine%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26channel%3Ds%26tbs%3Disch:1

Bonne soirée.

Adelayde a écrit:

J'ai trouvé ces photos sur une page du "Piéton de Paris" qui contient également un article sur les prisons de la Grande et de la Petite Roquette et des vues de la guillotine qui ont dû, je pense, être déjà postées.

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://storage.canalblog.com/78/09/214415/33387097.jpg&imgrefurl=http://pietondeparis.canalblog.com/archives/2008/11/index.html&usg=__6q_nzCHkBULqWalMNlWqWGKkoZI=&h=616&w=800&sz=155&hl=fr&start=10&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=c6h36GhLV3Y6fM:&tbnh=110&tbnw=143&prev=/images%3Fq%3Dd%25C3%25A9p%25C3%25B4t%2Bde%2Bla%2Bguillotine%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26channel%3Ds%26tbs%3Disch:1

Bonne soirée.

deja vu :

Hi Piotr
- All your links to "newspapers.nl.sg" do not work for me. Does anyone else have any luck opening these?
- Tous vos liens contenant "newspapers.nl.sg" ne fonctionnent pas pour moi. Est ce que quelqu'un d'autre a eut plus de succes que moi pour ouvrir ces liens?

Correction: The links appear to work now. It must have been a temporary website access problem.

http://ouestfrance.cd-script.fr/opdf/1933/06/17/49/1933-06-17_49_04.PDF

Je ne me souviens pas si cette photo a été déjà postée .


http://www.journaux-collection.com/fiche.php?id=26971

Adelayde a écrit:

Le fourgon de la guillotine



Je trouve cette photo très belle, je ne pense pas qu’elle ait déjà été postée. L’époque : années 20 ou 30 ?

Bonsoir, Adelayde !
La photo fait partie d'une série qui est sur le forum, mais où ?
En ce qui concerne la date, je dirais avant 1910, puisqu'elle a été prise rue de la Folie-Regnault, où était le hangar d'Anatole.Le transfert de la bécane à la Santé
a eu lieu à cette date, lorsque le lieu des exécutions a été transféré de la Roquette au boulevard Arago.Le costume des personnages photographiés correspond bien à cette époque.

Merci pour ces précisions Pierrepoint. La recherche d'images est difficile ; je n'ai pas trouvé celle-ci en partant du mot-clé "fourgon".

Photo prise alors que la guillotine sortait de la remise pour l'execution de Duchemin en Aout 1909. La premiere execution sur le Boulevard Arago mais les guillotines ne logeaient pas encore a la Sante. Mercattore avait trouve la date exacte du transfere. Je crois que le sujet etait l'execution de Nolot et Tissot au Mans?
Cette photo du fourgon reside depuis plusieurs annees sur mon site.

Boisdejustice a écrit:

Photo prise alors que la guillotine sortait de la remise pour l'execution de Duchemin en Aout 1909. La premiere execution sur le Boulevard Arago mais les guillotines ne logeaient pas encore a la Sante. Mercattore avait trouve la date exacte du transfere. Je crois que le sujet etait l'execution de Nolot et Tissot au Mans?
Cette photo du fourgon reside depuis plusieurs annees sur mon site.

Bingo !!!
Mercattore a donné des précisions dans le sujet "Tissot-Nolot", il suffit d'utiliser la fonction "Recherche avancée"...Ce qui est plus intéressant, c'est qu'il y aurait eu 2 transferts, et non pas un seul ! A noter que l'exécution de Duchemin était la première à Paris depuis 1899 (Peugnez à la Roquette)
Bonne journée.

Invité
Sujet: Le Fourgon d'Anatole DEIBLER Lun 11 Fév - 3:18

Publication du 1er janvier 1930.
N°314.
Le fourgon d'Anatole Deibler manoeuvrant devant l'entrée de la prison de Versailles et transportant les bois de justice..
Photographie émanant de BOISDEJUSTICE.
(VOIR LA RECTIFICATION DE BOISDEJUSTICE POUR LA LÉGENDE).
Sortie du fourgon d'Anatole Deibler, de la remise des bois de justice, rue de la Folie-Regnault, Paris XIème.
Photographie émanant de BOISDEJUSTICE.

Dernière édition par mercattore le Dim 19 Oct - 14:49, édité 4 fois

Michel, les deux images (le fourgon de Deibler) que avez mises en ligne le 31 octobre sont "currenty unavailable".

Je pense que c'est le fourgon servant au transport de condamnés jusqu'au lieu d'exécution. Les spécialistes pourront peut-être confirmer.

Panoramix a écrit:

Je pense que c'est le fourgon servant au transport de condamnés jusqu'au lieu d'exécution. Les spécialistes pourront peut-être confirmer.

C'est apparemment un fourgon mais pour le reste...

Tres belle photo. Je pense que c'est pris la nuit avant l'execution de Duchemin. C'est le meme fourgon (l'ancien fourgon de la guillotiine) qu'on voit sortir du garage de la rue Folie-Regnault sur la photo plus haut et ce sont les meme deux chevaux (Notez la couverture sur le dos du cheval de droite). Le cocher ressemble aussi au meme gars et c'est Deibler a cote de lui... Pas de doute ils vont vers le Boulevard Arago pour assembler la guillotine.

sympa la réponse
mais
1) comment savoir que c'est Duchemin
2) il me semblait que c’était un fourgon cellulaire
3) donc la guillotine arrivait de son lieu de départ démontée dans un fourgon cellulaire et non pas dans un fourgon " ordinnaire"
4) connaissiez vous ce cliché
merci+++++++

Je pense que c'est Duchemin car la photo ci dessous est "officellement" reconnue comme etant prise la nuit de l'execution de Duchemin et l'attelage est identique ce qui serait une tres grande coincidence (Notez la couverture sur le dos du cheval de droite est identique dans les deux photos). Je pense aussi qu'il s'agit simplement du "vieux" fourgon en usage avant celui qu'on voit dans les photos des annees 20. Ce n'est pas un fourgon cellulaire. On voit ce meme fourgon (avec 3 fenetres) sur les photos d'executions prises a Valence et a Albi en 1909.

merci encore++
1) le fourgon transportait donc le guillotine à monter ???
2)d'où votre cliché est tiré??
3)les gardes republicains sont bien visible ; ils se mettaien où car sur les differents clichés d'execution on ne voit pas ceux ci à cheval
j'eoère que je ne vous ennuie pas avec mes questions de beitien

http://www.photo-carte.com/photocartes/?modesearch=simple&search=guillotine

Quelle date?

site FR3

pmoy a écrit:

Quelle date?

site FR3

Bonjour, pmoy !
Exécution de Louis-Raymond Vidalie, le 17/01/1948, par Desfourneaux, à Limoges.
Bonne journée !

bonjour pierrepoint,

En 1948 ils utilisés encore un fourgon avec des chevaux?
vive le modernisme moderne!

merci beaucoup de vos éclaircissement et explications. (la phrase est plus correcte...)

Le Petit Journal
21/03/1873
N° 3737


LE FOURGON-GUILLOTÎNË

On nous communique de nouveaux détails sur les modifications introduites, par M. Roch, dans le fonctionnement et le transport des bois de justice, dont nous avons déjà parlé; il s'agit du fourgon-guillotine. Tel est le nom de la funèbre machine qui, depuis quelque temps, sert à opérer toutes les
exécutions capitales, tant à Paris que dans le départements.

M. Roch, l'exécuteur des hautes œuvre est l'inventeur de cet engin à la fois simp1e et technique.
La fourgon-guillotine est un long coffre, moins grand qu'un omnibus, un peu plus grand que les voitures des pompes funèbre qui transportent les cercueils de Paris à une destination quelconque.
Peint en vert comme ces dernières mais d'un vert un peu plus sombre, il est divisé en deux compartiments; un coupé en avant et un compartiment beaucoup plus vaste, sans aucune ouverture
percé seulement d'une porte-fenêtre, placé a l'arrière..
II roule sur quatre roues qui se montent et se démontent à volonté.

Une exécution capitale est-elle annoncé, les quatre aides de Roch se rendent en toute hâte au dépôt de la rue de la Roquette, ici se trouve remisé le sinistre fourgon, les roues et les essieux démontés . Ils font route pour le chemin de fer.

A la gare, la voiture est démontée l'ouvrent, en retirent les essieux et les roues et le place sur un wagon..

Arrivée à destination, remontent les essieux et les roues, attellent un cheval et le fourgon-guillotine se rend directement, sur la place où doit avoir lieu l'exécution.
Là, le coffre est ouvert, on en retire les bois de justice et pendant que deux des aides s'occupent à les monter, les deux autres aides remontent dans la voiture et se rendent la prison où se trouve le condamné.

Pendant le trajet, trois banquettes ont été installées dans le second compartiment de la voiture.
Le funèbre cortège se met en route- Roch occupe le coupé avec un gendarme. L intérieur est rempli par le condamné, ayant à 1a gauche l'aumônier allant à reculons; les deux autres banquettes, par deux gardiens de la prison et les deux aides de l'exécuteur.
Des gendarmes à cheval escortent la sinistre voiture, qui est conduite en main et
au pas.

On arrive au lieu de l'exécution. La machine est debout. Elle se compose d'une estrade élevée de vingt centimètres seulement juste au dessus du sol, laquelle est surmontée de la planche à bascule qui mesure quarante centimètres, en tout, soixante centimètres d'élévation; autrefois, comme on sait, la guillotine avait une hauteur considérable.
Cette modification n'est pas la seule qui ait été apportée à l'appareil. Le couteau, qui autrefois était carré par la base et tombait en équerre, est maintenant plus large et plus pointu et tombe pour ainsi dire en pointe.
L'exécution terminée, les aides mettent le cadavre dans le cercueil appelé vulgairement
panier, et le placent dans la voiture, qui prend le chemin de l'hôpital ou du cimetière, avec l'aumônier et 1 un des aides pour conducteur.

Pendant le trajet, les trois autres aides démontent la guillotine, la lavent, et quand la voiture revient, les bois de justice y sont réintégrés, les aides remontent; on se rend à la gare; le fourgon-guillotine est replacé sur un wagon, attelé à nouveau à l'arrivée à Paris, et ramené au dépôt, ou il est privé de ses roues et remisé jusqu'au jour de l'exécution suivante.

On voit, par les détails qui précèdent, que l'invention du fourgon-guillotine simplifie
considérablement les apprêts et les détails, autrefois si compliqués des exécutions capitales.


G. DANGELLE.