La bande à Bonnot - 1912-1913

sur le premier dessin , il y a plein d'erreurs et d'impossibilités ...et le deuxième aussi évidemment

c'est un jeu ; je propose d'y aller chacun son tour ...

je commence ...

le premier dessin

une énorme : il tire du bras gauche : pas possible ; son avant bras était cassé depuis sa lutte avec Jouin ( pas son propre Browning)



à vous

Si l'image n'est pas inversée, bien vu cher Testou  

La signature et la date ne sont en tout cas pas inversées !

Maintenant il est peu probable qu'il fut en état de tirer avec 2 balles dans la tête dont une près de la tempe

Exact, Coupe-Coupe

coupe coupe a raison ...

c donc la deuxième erreur

après ???

il y en a des tonnes ...

c'est le jeu des 57 erreurs !!!

mais il faut dire que le but n'était pas l’exactitude ...

Pas de chaise ?, il écrivait debout ?, une table désespérément vide ?, il rédige son testament avec un crayon ?, car je ne vois pas d'encrier !

il a probablement écrit en deux temps

je pense avant de recevoir la balle du Lebel sous le sein gauche et après en terminant pour "innocenter" les thollon et dieudonné ( pas innocent de tout ...)

la vision des journaux et du film , montrant Jules qui écrit protégé par le matelas m’apparaît correcte...

avec quoi écrivait il ?? : un crayon sûrement il faut relire la presse je ne me souviens plus s'il existe une précision ; d'ailleurs où est ce document ??

donc deuxième erreur il n'est sûrement pas dans cette position , assis sur le lit, tirant sur Xavier Guichard ( c'est lui qui entra en premier dans la pièce..)

après vous voyez quoi comme erreur ???

Je crois que Jules avait un révolver Browning. L'arme que montrent les images ne semble pas être un Browning.

Adelayde a écrit:

Je crois que Jules avait un révolver Browning. L'arme que montrent les images ne semble pas être un Browning.

Peut être un Luger P08 ?

quelle photo adelaide ??la mienne qui n’était pas une de Choisy ???sang sue le mur de la pièce : remets la photo ici , merci!!

car de mémoire il n'y a pas une photo avec du sang sur les murs ; mais vas y ...

il était couché dans la ruelle sous le matelas ..

par contre il n'a rien pu dire (contrairement à ce qu'a écrit la presse )

Votre mémoire vous fait défaut. je n'arrive pas à la retrouver ce soir cette photo, perdue parmi toutes les pages consacrées à Jules. Elle a été l'origine d'un long débat concernant les traces de sang sur la porte et le mur.

Edit : exact, vous n'avez pas tord.

Citation :

1 )oui ce n'est pas la chambre de Bonnot c une erreur de la préfecture de police de Paris : dans la série de cpa que j'avais acheté ,

il était spécifié au dos que c’était le lieu où il avait été tué : erreur donc ...(cette série n'a jamais été éditée)

mais je ne sais pas quel crime a eu lieu dans cette chambre : j'ai posé l'énigme mais personne n'a trouvé

il faut oublier cette photo et mes commentaires de l'époque ...

j'en ai honte ...

pour les traces de sang il n'y en avait que sur sa couche ...

c'est donc l'à qu'il s'est tiré dans la tempe et que Xavier Guichard puis Paul , pour faire bonne mesure , l'ont achevé ...

pour les dessins : sur le dessin où il est de profil , il arrive à tirer avec des balles dans la tête ...quand même ...

4 ème bizarrerie...

5 ème : cravate ...

6 ème : chaussure vernies ...

boaf ce sera tout ???

Pas de souci, merci pour cette précision, Testou.  

la photo 2 cela semble plus réaliste .

pour moi la chronologie des faits ressemble a ça : bonnot est en train d'écrire son factum , il est surpris par l'explosion de la dynamite, sa main tremble ; il se dépêche d’écrire la suite ... il sait qu'il va mourir..il entend probablement les policiers monter l'escalier en bois .. il se positionne la table pour faire obstacle a la personne qui viendrait , il se couche dans son matelas et fait le mort ( comme à petit Ivry ) mais là le subterfuge ne fonctionne pas ...il y a échange de coups de feu ...... on connait la suite ... je veux dire bonnot tombe dans un coma irréversible + décès constaté a l' IML .... il ne rendra pas de comptes a la société ......

hypothèse intéressante ...

je dirais la chose suivante : s'il avait été capable de tenir encore son browning , il aurait attendu que les policiers entrent et aurait descendu facilement Xavier puis Paul

voir Fontan

il tirait très bien le bougre ! : du haut de l'escalier avec son bras gauche inopérant il a touché deux policiers

alors la porte s'ouvre et il ne gagne rien a faire le mort ...à Ivry il n'y avait pas touts cette armée de gendarmes , policiers etc....

mais il a pris une balle de Lebel sous le sein gauche ( la rate n'est pas loin ; mais elle n'a pas été touchée sinon il serait mort rapidement d'une hémorragie interne )

quelle dommage que,nous n'ayons pas le rapport d'autopsie complet !!!

et il s'est tiré une balle dans la tempe se , rendant aveugle ( j'y tiens)

dons il est sous le matelas , les policiers le cherchent , ne le trouve pas à la seconde puis soulève le matelas et là bang bang ; Jouin est "vengé"

le seul témoin , Fontan dira ce que Xavier et Paul lui diront de dire

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k564321j.image.langFR

si vous ne connaissiez pas ce film ....

https://www.youtube.com/watch?v=IEA0ogSTNr4

Boisdejustice a écrit:

Browning Modele 1899 et 1900 - 7,65mm - Ceux sont les types de pistolets utilise par la bande.

Je confirme, en ma qualité d'expert judiciaire en armement et auteur de 21 livres sur les armes, que la bande à Bonnot était équipée de pistolets semi-automatiques Browning :

- Browning 1900 en calibre 7,65 mm

- Browning 1903 en calibre 9 mm Browning Long (en petit nombre)

Ils avaient également d'autres armes feu de provenance diverse : revolver 1892 en calibre 8 mm, Mauser 1896 en calibre 7,63 mm et petits revolvers liégeois en calibre 320.

Armes récupérées principalement lors du cambriolage de la manufacture d'armes américaines bd. Haussman à Paris. Petit clin d'oeil historique, ces pistolets étaient destinés à la Sûreté parisienne, suite à une commande effectuée par le conseil de Paris à la demande de Louis Lépine. De fait, la Sûreté devra attentre 3 mois avant de pouvoir être enfin en possession des pistolets commandés...

J'évoque le cas de ces armes et en présente les photos dans mon ouvrage : "La Bande à Bonnot" publié en 2013 par les Editions De Borée.

Bonjour Colt91, bienvenue parmi nous  

Vos informations et celles de Boisdejustice permettent aux non spécialistes en matière d'armes à feu (dont je fais partie), d'y voir plus clair.

Adelayde a écrit:

Bonjour Colt91, bienvenue parmi nous  

Vos informations et celles de Boisdejustice permettent aux non spécialistes en matière d'armes à feu (dont je fais partie), d'y voir plus clair.

Je suis très heureux d'avoir intégré votre forum de passionnés. C'est un site formidable, très convivial et instructif.

Bravo à tous !

Michel

une question me turlupine : avez vous eu accès au dossier d'instruction du magistrat Gilbert ; et deuxième question : les minutes du procès sont elles consultables aux archives ??
si oui à quel endroit ???

merci de votre réponse

testou a écrit:

une question me turlupine : avez vous eu accès au dossier d'instruction du magistrat Gilbert ; et deuxième question : les minutes du procès sont elles consultables aux archives ??
si oui à quel endroit ???

merci de votre réponse

Bonjour Testou,

En ce qui concerne les dossiers d'instruction, ils ne sont généralement conservés qu'une quinzaine d'années après le procès. Après quoi, ledit dossier est purement et simplement détruit, après épuration des actes pouvant avoir un caractère historique, ces actes étant ensuite reversés aux Archives nationales à Fontainebleau. Il faut donc voir ce qui est consultable à Fontainebleau.

Pour l'affaire de la bande à Bonnot, le fond le plus important est celui dont dispose le service des archives historiques et musée de la préfecture de police à Paris 5e. Par contre, vous n'y trouverez pas le dossier d'instruction, mais beaucoup de notes et rapports de police (très instructif, du reste).